lundi 5 juin 2023

FP014 L’idéal et l’actuel

 FP - J’aimerais savoir qu’est-ce qui est à l’origine de ce conflit entre ce que les gens voudraient être et ce qu’ils sont; comment ça se fait que ça fait tellement souffrir; qu’est-ce qu’on peut faire?

 

BdM - Çà c’est une bonne question parce que c’est une question qui dans le fond est à la base de ce que l’on pourrait appeler l’impuissance de l’Homme. Nous, quand nous venons sur le plan matériel, quand l’Homme s’incarne, il ne réalise pas, on ne lui dit pas, l’éducation ne lui dit pas, les sciences contemporaines ne lui disent pas qu’il est programmé.

L’Être humain vient sur la planète Terre pour une certaine expérience. Il ne le sait pas et il grandit pendant des années de temps dans le cadre de cette programmation. Et c’est très difficile pour nous les Hommes de concevoir que nous sommes programmés parce que nous avons l’impression, et qu’on nous a dit que nous avons un libre arbitre. Et le concept du libre arbitre et de la programmation de l’incarnation, la programmation planétaire, c’est une contradiction chez l’Homme et philosophiquement il n’est pas capable de résoudre cette contradiction.

Donc l’Homme vient au monde, il est programmé, autrement dit il s’achemine en fonction du pays où il est né, en fonction des parents qu’il a, en fonction de ses talents, ainsi de suite, mais des talents dont il ne connaît pas toute la réserve. Il avance dans la vie et il s’aperçoit que la vie, surtout lorsqu’il sort de l’école, il s’aperçoit que la vie ne tourne pas aussi rond qu’on le disait quand il était jeune.

Et là, la lutte de l’individu commence, l’anxiété existentielle commence, et cette anxiété existentielle peut durer toute une vie. De temps à autre l’individu peut avoir de l’aide, des conseils, des psychologues, ses amis, mais l’anxiété elle est toujours là assise au fond de l’âme. Et l’Homme n’est pas capable de l’éliminer, il n’est pas capable de la comprendre, il n’est pas capable de la saisir, il n’est pas capable de la cerner, il n’est pas capable de prendre conscience de son potentiel et il ne vit que dans son impuissance; et ça pendant des années.

Et les hommes et les femmes souffrent dans leur propre sphère de cette condition. Ceci a existé sur notre planète depuis des millénaires. Autrement dit, la programmation de l’Homme fait partie de l’involution, et à la fin du XXsiècle il se trouve que l’humanité, l’Homme, commence à avoir des outils d’étude pour comprendre les mécanismes intérieurs de cette programmation, et pour se libérer de cette programmation, pour en arriver éventuellement à prendre le dessus du dessous.

Autrement dit, pour en arriver éventuellement à pouvoir résoudre l’énigme de sa programmation planétaire. Mais il se produit ceci : c’est que, ce que nous appelons psychologiquement l’ego, cette trame d’émotion et de mentalité inférieure, est justement le matériel utilisé dans la programmation pour la création de l’anxiété existentielle de l’Homme. Autrement dit, pour ce que nous appelons l’expérience de l’âme. Et nous parlons de l’âme, et nous parlons de l’intelligence de l’Esprit, mais l’Homme n’a pas de définition des deux; l’Homme ne connaît pas la différence entre les deux. Pour lui, l’âme et l’Esprit, c’est la même chose; et c’est une très grave erreur.

C’est une très grave erreur parce que c’est très important pour l’Homme de savoir qu’est-ce que c’est l’âme, qu’est-ce que c’est l’Esprit, quelle est la fonction de l’âme, quelle est la fonction de l’Esprit, si l’Homme veut comprendre les mécanismes de l’ego.

Donc l’Homme n’a pas de science exacte pour lui faire comprendre les mécanismes de l’âme, la fonction de l’âme, la fonction de l’Esprit. Donc il ne peut pas facilement comprendre sa programmation planétaire, parce que pour lui, l’âme est la source de lui-même, lorsqu’en fait c’est son Esprit qui est la source de lui-même, et l’âme n’est que le mécanisme mémoriel accumulatif au cours des âges, au cours des incarnations, qui sert à la programmation et qui sert lentement au cours des âges à amener l’Homme à un état suffisamment élevé, pour passer du stage de la conscience anémique, autrement dit la conscience planétaire, autrement dit de la conscience du libre arbitre existentiel, à un niveau de conscience mentale supérieure où il vit la connexion avec son propre Esprit; c’est-à-dire sa propre énergie créative qui l’amène naturellement, éventuellement à sortir de cette programmation anémique, planétaire, existentielle, pour en arriver à être finalement créatif.

Mais l’ego, lui, conditionné selon la race, la culture, la civilisation, la famille, les conditions événementielles, les chocs de vie, ainsi de suite, souvent les incapacités matérielles, physiques, l’ego n’est pas capable par lui-même de connaître les lois de son Esprit. L’ego ne peut que subir les lois de son âme.

Donc la partie mentale de l’Homme, la partie supérieure mentale de l’Homme, la partie de l’Homme qui est l’expression de son troisième cerveau, que j’appelle le cerveau éthérique, cette partie de l’Homme n’est pas fonctionnelle, parce que l’Homme fonctionne seulement sur la base de deux cerveaux. Le cerveau matériel, rationnel, et l’aspect intuitif de ce même cerveau. Et l’Homme ne sait pas qu’il a un troisième cerveau. Et il ne veut pas le savoir parce que la science, le savoir de l’existence de ce troisième cerveau, fait partie de la nouvelle conscience de l’humanité, de l’évolution.

Donc pendant l’involution l’Homme ne peut pas savoir qu’il possède un troisième cerveau, parce qu’il n’est pas capable de penser à ceci. Donc pour qu’il sache qu’il possède une troisième faculté, il est obligé de vivre sa condition mentale, psychologique, egoïque à un autre niveau. Ceci demande de sa part, un réajustement psychologique total de sa personnalité et l’Homme ne peut pas vivre un réajustement total de sa personnalité en fonction de la connexion avec son troisième cerveau, parce qu’il ne possède pas les outils pendant l’involution.

Donc l’outillage de l’Homme, la conversion de l’Homme du deuxième au troisième cerveau, elle commence, elle a commencé depuis simplement quelques années dans le monde occidental et elle fait partie de la croissance de la conscience supérieure de l’Homme, le passage de l’involution à l’évolution et la réorganisation totale psychique de l’Être humain, pour que l’Homme en arrive un jour à ne plus vivre sa vie d’une façon expérimentale, mais de la vivre d’une façon créative. C’est-à-dire ne plus vivre sa vie d’une façon totalement anxieuse sur le plan existentiel, philosophique, spirituel, mais de la vivre d’une façon créative, c’est-à-dire en connaissance de cause, c’est-à-dire au-delà des lois de causalité événementielle, planétaire, qui caractérise notre involution.

Autrement dit, l’Homme est un Être qui est totalement et absolument ignorant des facultés internes de sa conscience supérieure qui puisse lui permettre de comprendre les mécanismes subjectifs de son egoïcité. Donc cette définition d’un problème humain, comme des milliards d’autres définitions qui existent dans notre monde, cette définition sous-tend, invite, l’Homme de la Terre, quelque part au cours de l’évolution, à réaliser que les lois de la vie ne peuvent pas être comprises par l’Homme selon les anciennes lois de la vie.

Autrement dit, l’Homme ne veut pas connaître les lois de la vie en fonction des lois de l’involution parce que les lois de l’involution ne font pas partie des lois de la vie, elles font partie des lois de la mort, elles font partie des lois de la vie expérimentale de l’Homme sur la Terre, elles font partie des lois de la programmation, elles font partie du mystère de l’Homme.

Il n’y a pas de mystère dans l’Homme, mais il y a des mystères dans l’Homme quand l’Homme n’est pas réel, c’est-à-dire quand l’Homme n’a pas accès à toute la dimensionnalité, à la triade de ses propositions philosophiques. Et la triade de ses propositions philosophiques, c’est sa capacité instantanée de pouvoir utiliser la logique, l’intuition, ou une conscience supérieure qui supervise la logique et l’intuition afin d’avoir une idée précise, coordonnée, intelligente, supra-involutive de sa conscience humaine. Ceci, c’est ce que j’appelle l’identité. Et l’Être humain n’a pas d’identité, il vit de ce que l’on appelle une personnalité.

Mais l’Être humain n’a pas de personne, il a de la personnalité. La personnalité est le tableau selon lequel, son émotivité, sa mémoire, sa faculté de penser, est le produit graduel, accumulatif, insidieux, ouvert, implicite, de ce que j’appelle l’endoctrinement idéologique de l’Homme. L’Homme est un Être endoctriné idéologiquement dans le monde entier, dans toutes les races, dans toutes les civilisations, dans toutes les cultures, dans tous les arts, par toutes les sphères d’activités mentales supérieures de l’Homme; que ce soit la politique, la religion, l’économie, la psychologie, la philosophie, la métaphysique, l’occulte, l’Homme est un Être endoctriné parce que l’Homme n’est pas capable d’utiliser le fond de lui-même pour renverser la surface de lui-même.

Donc, l’Homme n’est pas capable d’utiliser un niveau de conscience supérieure pour créer des pensées qui ne sont pas entachées, qui ne sont pas « vilifiées », qui ne sont pas diminuées, qui ne sont pas expérimentales. Donc l’Homme vit toute sa vie à l’intérieur d’une personnalité, il ne connaît jamais sa personne, donc il est obligé pour continuer à vivre, de se créer, de s’acheter, des élixirs de vie. Les élixirs de vie dans notre société nous les connaissons, ils font partie de la société de consommation.

Donc l’Homme pour vivre au-dessus de lui-même, il est obligé de supporter l’idéologie démocratiquement. S’il supporte l’idéologie d’une façon communiste, il souffre, c’est ouvertement crédible. Mais dans une société ouverte, démocratique, comme nous retrouvons ici et en Europe, l’Homme est obligé de subir l’idéologie démocratiquement et l’Homme ne réalise même pas que toute forme d’idéologie, c’est-à-dire toute forme d’opinion, c’est-à-dire toute forme de pensée, qui ne vient pas de lui, est effectivement un contaminant, qui l’empêche d’utiliser son troisième cerveau, qui le force à utiliser l’intuitif ou le relationnel, donc à se pendre.

Donc l’Homme est un mort-vivant sur la planète Terre et il court aux prêtres, aux gourous, aux gouzous, aux maîtres, il court dans toutes les directions de la vie, il cherche le conseil, il cherche la pierre philosophale, il cherche quelque part quelqu’un qui va lui donner la clé et il ne réalise pas que lui-même est son propre maître.

Donc en parcourant les sentiers de la recherche, philosophique, spirituelle, occulte, métaphysique, n’importe quelle recherche, il s’aperçoit quelque part que cette recherche mène dans un cul-de-sac et ce cul-de-sac c’est lui-même.  Autrement dit, c’est cette situation interne où il réalise qu’il n’y a plus d’avenue dans le monde pour lui, que la seule avenue dans le monde elle est en lui et qu’à Rome il y a un sentier, que ce sentier, il doit lui-même le découvrir et qu’aujourd’hui à la fin du XXsiècle nous avons des outils, parce que l’évolution de la conscience éthérique commence, donc nous avons les outils aujourd’hui pour finalement détruire, mettre à mort, ce que nous appelons, ce que nous avons appelé, ce que nous avons renchéri d’appeler pendant l’involution, le mystère de l’Homme, comme le mystère de Dieu, comme le mystère du cosmos, comme le mystère des religions, comme le mystère de la politique, comme le mystère de la vie, les mystères n’existent pas.

La seule raison pour laquelle l’Homme vit des mystères, c’est parce que l’Homme n’est pas dans son intelligence. Donc il est obligé forcément de vivre une conscience psychologique totalement atrophiée. Mais vous arrivez à l’Homme et vous lui dites : écoute bonhomme, la vie, ça fonctionne comme ça et l’Homme lui, il panique parce que lorsqu’un Homme se fait dire par un Homme qui possède une conscience intégrale, lorsqu’un Homme se fait dire que les lois de l’involution ne font plus partie du jeu de l’évolution, là il panique parce que son ego, sa conscience, les forces internes de son âme luttent pour la préservation du pouvoir idéologique à travers toute la commensurabilité de son psychisme nerveux.

L’Homme veut, l’Homme cherche, il y a des Hommes dans le monde qui cherchent la vérité depuis des années de temps. Mais aussitôt que l’Homme est mis face à face avec le concret, le concret créatif, d’une science universelle, créative, fondée par l’Homme à travers ses souffrances mutatives, l’Homme craint… L’Homme craint… Et l’Homme tant qu’il craindra, tant qu’il craindra ce qu’il sait, tant qu’il craindra ce qui sait, il ne pourra jamais savoir ce qu’il sait, parce que les autres lutteront toujours idéologiquement pour lui faire admettre que ce qu’il sait, ce n’est pas sûr.

Autrement dit la fameuse contestation qui existe dans l’arène de la conscience humaine à tous les niveaux, enfants, parents, patrons, organisations, gouvernements, ainsi de suite, toutes les formes quelconques d’autorité dans le monde lutteront toujours pour le pouvoir parce que les formes d’autorité dans le monde se servent de l’ignorance absolue de l’Homme pour maintenir le pouvoir de leur idéologie sur le plan matériel; c’est normal; donc il ne faut pas leur en vouloir.

Mais l’Homme, l’individu, qui en arrive un jour à commencer à sentir son identité, c’est-à-dire le rapport étroit entre son mental, son émotion, sa conscience supérieure, autrement dit son Esprit, cet Homme ne peut plus se permettre de douter qu’il sait. Mais ce n’est pas facile, ne pas douter ce que l’on sait, parce que chaque fois que l’on doute ce que l’on sait, chaque fois que l’on doute ce que l’on sait, chaque fois on souffre… ce n’est pas facile…

Pour que l’Homme puisse réellement vivre ce qu’il sait, pas ce que l’autre Homme sait, pas ce que l’autre Homme dit. Pour que l’Homme lui-même, l’individu, qu’il soit paysan ou architecte, ou ingénieur, ou médecin, pour que l’Homme puisse vivre ce qu’il sait, il a besoin de la force, c’est-à-dire qu’il a besoin de sa propre lumière. Donc il a besoin de son propre Esprit. Donc il a graduellement de moins en moins besoin de se poser des questions sur ce qu’il sait. Et à partir du moment où l’Homme est capable de commencer à comprendre le principe, que tous les Hommes de la Terre savent quelque chose, il n’y a pas un Homme dans le monde qui ne sait pas quelque chose.

Mais lorsque les Hommes dans le monde, qu’ils soient petits ou grands, sauront qu’ils savent quelque chose et qu’ils auront la force interne de supporter sur leurs épaules ce qu’ils savent devant la confrontation, devant la lutte, dans l’arène idéologique de la confrontation, ces Hommes commenceront lentement à grandir parce que leur propre lumière sera leur propre soleil, donc les légumes pousseront.

Mais l’Homme, c’est un Être qui a été tellement assujetti à l’idéologie qu’il est devenu totalement endoctriné et il est devenu totalement endoctrinable et il n’est plus capable aujourd’hui de prendre sur lui la disposition de sa propre autorité. Parce que son ego, c’est-à-dire sa mentalité inférieure, son émotivité, a la mémoire d’avoir vécu dans le passé la désapprobation de ceux, de celles ou de sphères autour de lui.

Donc l’Homme au lieu de grandir, parce que l’Homme avait des parents, l’Homme avait de l’éducation, l’Homme avait des systèmes, au lieu de grandir l’Homme dans un système où on disait oui monsieur ce que vous dites c’est ça, on disait ce que tu sais c’est pas ça. C’est de la niaiserie. Donc l’Homme a grandi avec le complexe de la niaiserie. Il a développé le complexe de la niaiserie et il a amené le complexe de la niaiserie à un taux de grand perfectionnement, il l’a amené même dans les universités la niaiserie, et il a fait de la niaiserie une sorte de demi-dieu.

Et comme tout le monde accepte la niaiserie mondialement, l’Homme lui, l’ego qui savait n’a plus la force de se tenir devant la collectivité de la niaiserie mondiale. Donc l’Homme a perdu le contact avec son Esprit, il a gardé le contact avec l’âme, autrement dit, il a gardé le contact avec toutes ses modalités d’expériences antérieures qui faisaient de lui un Être expérimental.

Et aujourd’hui à la fin du XXsiècle, il n’existe plus dans l’Homme de centre d’énergie mentale suffisamment avancé, développé, pour que l’Homme puisse regarder ce qui se passe sur le plan de l’idéologie à tous les niveaux et dire : oui ça, c’est bon; ça, c’est bon; ça, c’est pas bon; ça, c’est bon; ça, c’est pas bon… Aussitôt qu’il dit : ça, c’est pas bon, l’autre qui vient et dit : ouin, ouin, ça, c’est bon et il dit : ouin, ouin, çà, c’est bon.

C’est ça le problème de l’Homme, et il existe à toutes les échelles de notre civilisation. Il existe dans toutes les cultures, dans toutes les races, et l’évolution future de l’humanité qui durera 2500 années, elle se fera sur la Terre, sur un plan individuel. Ne cherchez jamais d’évolution collective dans la prochaine évolution, vous allez perdre votre temps.

L’évolution future de l’humanité, en contradiction avec l’involution, sera une évolution totalement intégrale, personnelle, et l’Homme sera obligé, sera amené, par sa propre énergie en relation avec des sciences que nous connaîtrons demain, à réaliser qu’il possède en lui un Esprit, c’est-à-dire un centre d’énergie créative qui est en dehors des mondes de l’astral, et que ce centre d’énergie utilise la forme pour la conversion sur le plan matériel de son idéologie psychologique afin que lui puisse avoir, en tant qu’Être expérimental, une conscience egoïque, c’est la seule raison.

Mais demain l’Homme sera amené à convertir cette énergie programmée, cette mémoire, cette dissolution psychologique du moi, cette inversion de la caractéristique réelle de son Être en une forme pensée, en une forme d’opinion, en une forme d’idéologie qui caractérise son moi intellectualisé et la qualité émotive de son moi animal.

L’Homme en est rendu à ce point là, et c’est ce qui se passera dans les siècles qui viennent. Mais ce sera sur une base expérimentale nouvelle, c’est-à-dire que l’Homme en arrivera finalement à pouvoir vivre, sentir, suffisamment sa force pour que la première fois depuis le début de l’humanité, l’Homme puisse en arriver à avoir une conscience intégrale de ce qu’il est.

Et lorsque l’Homme aura la conscience intégrale de ce qu’il est, et lorsque l’Homme saura, lorsque l’Homme pourra parler, lorsque l’Homme aura ajouté à la simple façon de jaser une capacité créative d’interpréter instantanément ce qu’il sait, pour le bénéfice de la répartition de ce qu’il sait dans le monde, l’Homme pourra s’instruire en parlant, et cette connaissance nouvelle, supramentale, se répandra dans le monde selon son rythme, selon les temps et selon les occasions. Mais l’Homme finalement aura commencé à vivre et à connaître son identité réelle. Autrement dit on ne parlera plus de la personnalité, on parlera de la personne de l’Homme.

Donc tant que l’Homme vit de la personnalité, il compare, et le grand malaise, la grande maladie de l’Être humain sur notre planète, c’est la comparaison. Le juif qui se compare au chrétien, le chrétien à l’arabe, l’arabe aux témoins de Jéhovah. Dans la politique c’est la même chose, le capitaliste qui se compare au communiste, nous passons notre vie à nous comparer, nous passons notre vie à nous comparer. Et se comparer, ça fait partie de la phénoménologie psychologique existentielle de l’Homme, et c’est la construction des mécanismes de construction même de son anxiété existentielle.

Les psychologues, les gens de science, les gens qui s’occupent de l’Esprit, les gens qui s’occupent de cet aspect du mental doivent un jour commencer à faire des études approfondies de certains petits mots, tel la comparaison. Il y a une science à découvrir dans le mot comparaison. Pourquoi on se compare, et tous les Hommes se comparent, et quand un Homme dit ce qu’il sait, ce qu’il sent, même s’il le dit d’une façon qui n’est pas parfaite, parce qu’il n’a pas encore la parole. Quand un Homme parle ce qu’il sait, ha!  il y a une petite vibration dans son mental qui le fait se comparer, surtout si l’autre devant lui a une capacité des paroles plus grande. L’Homme n’est pas capable de réaliser qu’il est un absolu.

Et l’Homme ne peut pas réaliser qu’il est un absolu parce que pendant l’involution on a jamais osé, d’ailleurs ça n’a jamais été su en dehors de la spiritualisation de cette forme, que l’Homme est un absolu, et l’Homme est un absolu. Nous ne savons pas qu’est-ce que c’est un absolu, parce que lorsque nous pensons à des termes, lorsque nous pensons à des mots, nous pensons à des mots avec toujours la coloration idéologique, qui nous a précédée pendant l’involution.

Donc un absolu nous ne savons pas ce que c’est. Un absolu c’est un rapport étroit sur une échelle d’évolution entre ce que l’Homme est en dehors des sphères astrales, c’est-à-dire en dehors du monde de la mort, et ce qu’il est en tant que réceptacle sur le plan matériel; çà c’est un absolu. Et chaque Homme, chaque Être humain sur la planète possède une conscience inconsciente de son absolu.  Et c’est ça qui permet à des Hommes de savoir, de sentir, qu’ils ont de la valeur, qu’ils sont quelque chose, même s’ils ne sont pas capables de le manifester.

Et c’est justement le fait qu’ils ne sont pas capables de le manifester parce qu’ils ne sont pas suffisamment ajustés à cet absolu, à cette énergie qui fait partie d’eux qui les construit mentalement, émotionnellement, vitalement, physiquement, et sur les autres plans qu’ils ne sont pas capables de goûter de leurs qualités créatives, donc qu’ils vivent sur la Terre pendant des années ce sentiment de ne pas être à la hauteur de ce qu’ils sont. Ça donne une petite idée.

 

 

FP - Donc lorsqu’on essaie d’évaluer notre vie ou nos réalisations, on fait l’erreur de comparer l’actuel à l’idéal, le réel à l’imaginaire

 

BdM - Nous avons idéologiquement été amenés à évaluer.

L’Homme évalue sa vie, évaluer quoi?

L’Homme évalue sa vie parce qu’il est dans la merde et il compare sa merde avec la merde des autres. C’est pour ça que l’Homme évalue sa vie.

Quand l’Homme va aux toilettes pour chier, est-ce qu’il évalue sa merde... il est bien. Quand l’Homme mange, il n’évalue pas son steak, mais aussitôt que l’Homme passe de l’activité purement astroanimale de sa conscience et qu’il cause sur les plans mentaux de son expérience psychologique, là il évalue. Il se compare, et c’est sa faiblesse, c’est sa mortalité. L’Homme n’a pas à s’évaluer, s’évaluer à quoi, à partir du moment où l’Homme s’évalue il meurt, à partir du moment où l’Homme s’évalue il meurt parce qu’il prend la valeur d’un autre et il essaie de la copier. Quelle stupidité… L’Homme est un Être intégral, il est un absolu en lui-même qui n’est pas manifesté.

Donc l’Homme en s’évaluant, en se comparant, parce que c’est une façon de se comparer, ça fait partie de la quantification de se comparer, l’Homme en faisant ceci, il perd conscience de lui-même et il veut commencer à émuler les autres.

Et qu’est-ce qui se passe quand l’Homme émule les autres?

Là, il s’en va dans la direction des autres.

Alors dans un temps, toutes les femmes portent des petites jupes courtes, on porte toutes des petites jupes courtes. Dans un autre temps, tous les Hommes ont des grandes moustaches, ah, on porte tous des grandes moustaches, même si on a l’air cave avec une grande moustache. Dans un autre temps, ça fait pas à tout le monde une grande moustache…

 

 

FP - Il y en a à qui ça fait

 

BdM - Et moi j’ai toujours dit dans le public, il n’y a rien de neuf dans ce que je dis, tout le monde le sait, mais tout le monde ne vit pas ce qu’ils savent. C’est pour ça que je n’ai pas de sympathie pour l’Homme. L’Homme sait, mais il ne vit pas ce qu’il sait. Je n’ai de la sympathique que pour l’Homme qui commence à voir qu’il sait et qui dit : Bernard c’est ça… Je dis : oui c’est ça. Bernard c’est ça, oui c’est ça… C’est ça qui me fâche… On m’a demandé dernièrement d’aller en France pour donner des conférences…

Vous croyez que je vais aller en France pour donner des conférences?

Jamais!…

 

 

FP - Tant mieux! Si je veux comprendre ce que je suis, que ce soit agréable ou déplaisant, tout ce qui est mythe, idéal, imaginaire…

 

BdM - Vous ne pouvez pas comprendre ce que vous êtes dans un instantané, à moins de vivre une fusion instantanée, mais l’Homme peut comprendre ce qu’il est au fur et à mesure qu’il apprend à vivre avec ce qu’il est et cesser de comparer ce qu’il est avec ce que les autres sont. 

 

 

FP - Donc il faut que j’arrête de projeter mon moi dans un futur

 

BdM - Il faut que l’Homme cesse de projeter son moi, qu’il le vive son moi, qu’il le vive avec son imperfection son moi, et en le vivant avec son imperfection, il deviendra intelligent de son moi, son moi s’ajustera, son mental s’ajustera, l’émotion s’ajustera et l’Homme s’ajustera. Donc l’Homme deviendra conscient.

 

 

FP - Comment est-ce qu’on peut vivre au-delà de la loi de causalité?

 

BdM - L’Homme vit au-delà de la loi de causalité lorsqu’il commence à être libre. C’est-à-dire lorsqu’il commence à vivre une vie qui est totalement intégrée. Une vie intégrée c’est une vie où son Esprit, son Double, appelez çà comme vous voulez, sa nature essentiellement lumière commence à fonctionner en parfaite harmonie avec le côté psychomatériel de son Être, c’est une unité. À ce moment-là l’Homme ne vit plus la loi de causalité, il vit une loi de créativité.

La loi de causalité c’est une loi de cause à effet, c’est une loi qui fait en sorte que l’Homme fait telle chose pour vivre, telle chose pour vivre, telle chose pour vivre, telle chose, mais dans cette causalité-là il y a toujours la réprobation de la conscience expérimentale, il y a toujours la souffrance, il y a toujours le fait que l’Homme est obligé de passer de la cause à l’effet pour ne récolter que la merde de l’effet.

Il faut un jour que l’Homme puisse se lever le matin, se coucher le soir, se lever le matin, se coucher le soir, pendant des années et toujours sentir que demain il ne va pas y avoir une tuile qui lui tombe sur la tête.

Mais l’Homme s’est construit une cathédrale de tuiles. L’Homme blâme la vie… Il s’est construit une cathédrale de tuiles, il est très grand artiste et certaines tuiles sont un peu loussesIl y a certaines tuiles qui seront lousses demain; et il vit dans cette cathédrale toute la journée; et de temps à autre il y a une tuile qui tombe; et il est fâché; et il ne réalise pas que cette tuile, il l’a placée là il y a des années. Il ne réalise pas qu’à cause de son émotivité, sa subjectivité, tout, tout, tout, tout ce qui fait partie de la stupidité humaine rationalisée qu’on appelle intelligence, tout ceci il l’a construit lentement pendant des années.

Et finalement, effectivement l’Homme s’est construit une cathédrale magnifique et il vit dans cette cathédrale au lieu de vivre dans le ciel de sa propre conscience. Au lieu qu’il y ait un firmament autour de lui, c’est une cathédrale, et il y a une belle mosaïque, et elle tombe, de sorte que tous les jours de notre vie nous vivons des tensions, nous vivons des tuiles. Imaginez-vous que l’Homme qui vit des tuiles pendant des années et des années, naturellement il devient nerveux, c’est normal.

 

 

FP - Donc on n’a pas à épouser aucun modèle collectif de vie, quel qu’il soit. On ne doit pas vivre ni dans l’espoir du succès ni même dans la crainte de l’échec. Tout ça, ce sont des choses à évacuer.

 

BdM - Vivre d’espoir c’est symptomatique de la domination de l’idéologie à travers la drogue qu’elle donne, qu’elle dispense à l’Homme, pour le soulager, pour le garder encore plus dans son absence de volonté; espoir de quoi?

Moi, si je veux quelque chose, je le veux; espoir de quoi?

Attendre qu’on me tende la main?

L’Homme doit vivre d’intelligence pure et de volonté pure, à ce moment-là il n’a plus besoin d’espoir. L’espoir c’est bon pour les pauvres d’Esprit, c’est bon pour ceux qui n’ont pas le régime humain sous le contrôle. L’Homme doit en arriver un jour à avoir la vie par les gosses au lieu que ce soit la vie qui l’ait lui par les gosses. C’est ça l’espoir…

 

 

FP - On parle des gosses de France ... les gosses du Québec

 

BdM - C’est pour ça que je ne vais pas en France, parce qu’on ne comprendrait pas ce que je veux dire… Et l’Homme ne réalise pas jusqu’à quel point, jusqu’à quel point, il est, il a été idéologisé. Il faut réellement voir l’évolution de l’Homme, comprendre l’évolution de l’Homme, comprendre les aspects occultes de l’Homme, pour voir jusqu’à quel point l’Homme est un Être absolument idéologisé. Heureusement qu’il y a toujours en lui quelque chose qui vibre, sinon s’il n’y avait pas dans l’Homme cette partie de lui qui est indestructible, historiquement par toutes les idéologies, si l’Homme n’avait pas ça, l’Homme aujourd’hui serait totalement robotisé. Mais la civilisation, les nécessités idéologiques de la civilisation, ces nécessités doivent faire partie et être utilisées par l’Homme pour son bien être personnel.

Mais l’Homme ne doit pas être utilisé par la civilisation. C’est l’Homme qui doit utiliser la civilisation, c’est l’Homme qui crée la civilisation, c’est l’Homme qui crée les gouvernements, c’est l’Homme qui crée les idéologies, ces idéologies doivent le servir, si elles ne le servent pas, l’Homme devient un esclave de l’idéologie et il perd totalement conscience. Et c’est ce qui se produit, c’est ce qui s’est produit pendant des siècles de l’involution; et à la fin du XXsiècle heureusement que l’humanité entre dans un nouveau cycle d’évolution, parce que l’Homme avec ce que nous vivons d’idéologies dans le monde, l’Homme dans quelques générations se détruirait.

Donc à la fin d’un cycle il y a une nouvelle vibration, une nouvelle énergie; et cette énergie amène l’Homme plus loin, comme elle l’a fait dans le passé; elle l’a fait passer de l’Atlantide aux races indo-européennes jusqu’à aujourd’hui; et d’aujourd’hui à une autre race qui viendra. Il n’y a pas un gouvernement, il n’y a pas une race, il n’y a pas une culture, il n’y a pas une civilisation, il n’y a pas une idéologie, il n’y a pas un système spirituel, religieux, métaphysique occulte, qui peut empêcher ça parce que les forces de la vie ne font pas partie de l’organisation systématique des forces de la mort.

Les forces de la vie sont des forces totalement en dehors, totalement libres, de ce que nous appelons les forces de la mort occultement, c’est-à-dire de ces forces qui font partie de la gestion émotive et mentale de l’humanité en tant que race expérimentale. Et l’Homme un jour devra savoir que sa race est une race expérimentale. Mais l’Homme doit en arriver finalement, un jour, à cesser de chercher dans le monde des Hommes qui vont lui apporter de la lumière. L’Homme, il l’a sa propre lumière et qu’il s’habitue à la vivre, à la sentir. S’il y a des gens qui peuvent expliquer des choses, tant mieux. Mais au moins que l’Homme puisse percevoir qu’il est quelque chose.

Et à partir du moment où il commencera à percevoir qu’il est quelque chose, il cessera de se faire idéologiser. Il n’y a pas de remède, il n’y a pas de méthode pour l’évolution de l’Homme. C’est une illusion de l’involution. Tous les Hommes sur la planète, qu’ils viennent de n’importe quel pays du monde, de n’importe quel coin, de n’importe quel temple, seront obligés de passer par la transmutation de leur mental. Tous… C’est une loi cosmique et il n’y a rien à faire. Tous les Hommes de la Terre, ceux qui sont prêts à en arriver à passer de l’involution à l’évolution seront obligés un jour de faire face à leur identité, c’est-à-dire de supporter sur leurs épaules le lourd poids du savoir; sans crainte; croyez-moi même pas…

Nous avons dans la province de Québec une situation qui ne se reflète pas, qui ne se réfléchit aucunement dans le monde. Nous avons été pendant des années amenés par différents mécanismes, à prendre conscience de certaines choses au-delà de l’idéologie. Richard Glenn l’a fait avec moi pendant des années de temps; moi je le fais avec vous; il y a d’autres personnes qui le font; c’est à l’Homme dans le monde de commencer à regarder des choses qui sont mises à un certain niveau dans le public, pour qu’eux puissent finalement voir qu’ils ne sont pas seuls.

Et lorsque l’Homme saura qu’il n’est pas seul, là, à ce moment-là, il réalisera qu’il y a beaucoup d’Hommes, des milliers d’Hommes, sur la planète Terre qui eux aussi ne sont pas seuls, avec lesquels ils peuvent communiquer, parler.

Mais il y a une loi en ce qui concerne l’identité de l’Homme et cette loi, c’est celle-ci : à partir du moment où l’Homme se compare à un autre, à partir du moment où l’Homme évalue ce qu’il sait, à partir du moment où l’Homme n’est pas capable de subir, de prendre sur ses épaules ce qu’il sait, et le faire avancer dans sa propre expérience, l’Homme ne peut pas réellement entrer dans sa propre conscience…

Bah! Oui, il va aller rencontrer des maîtres, il va aller dans des écoles, il va passer des années à étudier, mais étudier quoi?

Encore de l’idéologie.

 

 

FP - Qu’est-ce que vous pensez de cette phrase qui revient comme un leitmotiv permanent, en ce moment on entend toujours dire que le XXsiècle, XXIsiècle ou l’ère du verseau, sera spirituel ou elle ne sera pas.

 

BdM - L’ère du verseau sera une ère spirituelle parce qu’il est évident que l’humanité ne peut pas avancer dans un bloc. De la même façon, si nous regardons simplement le phénomène des extra-terrestres qui viennent vers notre planète, il est évident que l’humanité ne peut pas subir de choc trop grand avant un certain temps; il est évident que l’Homme est un Être qui est à la fois animal et intelligent; il est évident que l’Homme vit sa vie d’une façon émotive à 95 %; il est évident que l’Homme n’est pas capable d’avancer et de transmuter sa nature de l’extérieur.

Donc il y a des hommes, des femmes, dans le monde qui sont prêts à ceci; ils sont venus ici; ils sont prêts à ceci; il y a des Hommes qui vont passer à la conscience expérimentale, de la conscience expérimentale à la conscience créative, mais ils sont dans le monde, ils le seront dans leur propre temps.

Mais ce sera une évolution individuelle, le reste de l’humanité va continuer à évoluer et cette humanité au XXIsiècle sera une humanité de plus en plus spirituelle et ce sera bon que d’humanité soit spirituelle après sa grande décadence matérialiste. Mais les Hommes qui vivront cette conscience unitaire, qui vivront cette connexion avec eux-mêmes, qui auront ces centres d’énergies ouverts avec des plans qui font partie de leur propre intégralité cosmique, ces Hommes ne feront pas partie de l’évolution de l’humanité spirituelle. 

Ces Hommes un jour, quelque part dans le temps, seront amenés à être en contact avec des intelligences qui font partie de dimensions parallèles, qui travailleront avec l’humanité, et ces Hommes travailleront à l’évolution de l’humanité, mais d’une façon totalement occulte, ils ne feront pas partie de l’évolution de la Terre. Ce serait impossible, ils sauront trop de choses.

Plus on sait, plus l’Homme saura, plus il pourra, plus il pourra, plus il sera obligé de cacher ce qu’il peut; plus il sera obligé de cacher ce qu’il peut, plus il sera amené à manifester ce qu’il sait, dans des conditions qui font partie de la nouvelle cosmogenèse de notre planète qui n’a jamais été écrite et que personne ne connaît.

L’Homme écrira sa propre cosmogenèse, l’Homme écrira sa propre connaissance des lois d’évolution biologique, génétique; l’Homme écrira sa propre connaissance des lois de l’atome; l’Homme écrira sa propre connaissance des lois de la construction des vaisseaux interplanétaires; l’Homme écrira ses lois de science; l’Homme n’étudiera plus rendu à ce stage-là. Étudier, ça fait partie de l’involution; c’est une perte de temps nécessaire.

Mais les conditions sont des conditions vibratoires, ce sont des conditions cosmiques. Nous ne sommes pas habitués à ces conditions. Nous sommes en train d’apprendre à connaître ces conditions. Mais ces conditions ne font pas partie, ne font pas partie, de la conscience humaine planétaire expérimentale; elles font partie d’une autre conscience, elles font partie de l’actualisation sur la Terre du troisième cerveau humain; elles font partie de l’éveil de la conscience moléculaire de l’Homme; elles font partie de l’éveil de la conscience cellulaire de l’Homme, Aurobindo avait raison.

Nous, quand nous regardons l’avenir, 200 ans, 300 ans, 500 ans, nous avons tendance à projeter. L’Homme projette, il le fait en affaire, il le fait dans tous les domaines de la vie, l’Homme projette. L’évolution cosmo-scientifique-occulte de la planète Terre au XXIsiècle ne sera pas projetable parce qu’elle ne fait pas partie du désir humain.

Autrement dit pour vous dire dans un autre terme, la fusion de l’Homme nouveau sur la Terre sera son secret, la fusion sera son secret. Plus il y aura d’Hommes sur la planète Terre en fusion, plus le secret sera dévoilé parce que plus d’Hommes pourront partager le sceau de cette connaissance, le poids de cette connaissance et la très grande valeur créative de ce savoir.

La projection… l’Homme dans 200 ans, 300 ans, 500 ans, mille ans, l’évolution jupitérienne, jamais l’Homme sur le plan de l’ego, autrement dit de sa conscience expérimentale, ne pourra projeter ceci. Je défie qui que ce soit d’écrire un livre sur l’évolution de l’humanité consciente, supramentale, fusionnée, du XXIsiècle. Je défie n’importe qui… Donc ce que nous avons, ce que nous rencontrons d’informations dans le monde, à tous les niveaux de l’ésotérisme mondial, c’est simplement une explication de ce que l’Homme spirituel, l’humanité spirituelle, vivra demain et non pas ce qu’une humanité occulte cosmoscientifique de demain connaîtra.

 

 

FP - Cette humanité-là, la dernière que vous venez de citer, aura certainement évacué à son tour cette affaire de comparaison. Parce que s’il doit y avoir un contact entre deux civilisations intergalactiques et que cette faculté de se comparer subsiste encore, il est bien certain qu’on va être asservi encore une fois.

 

BdM - Se comparer, c’est une condition psychologique de l’ego; se comparer, c’est déjà admettre que nous sommes rien; se comparer, c’est déjà négatif. Vous avez déjà vu un petit chien, tout petit, vous le placez devant un gros doberman, il ne se compare pas, mais ce qu’il peut japper; mais si le petit chien se comparait au doberman, il aurait la queue entre les deux jambes; il ne se compare pas, il ne se compare pas; si le petit chien jappe, le doberman s’en va. Et l’Homme lui, il se compare, il se compare, il se compare…

Donc nous finissons avec des egos, des omelettes d’egos. Nous finissons par des egos au lieu d’être des egos solides monolithiques, non, nous spiritualisons nos egos, nous avons des egos comme du jello, et nous osons avec nos egos jello, critiquer les Hommes inconscients dans le monde qui construisent des maisons, qui construisent des ponts, qui font de la science, qui font des choses; nous critiquons les gens qui font des choses, puis nous disons : ah lui, il est matérialiste. Nous, nous sommes spiritualistes, quelle maudite différence y a-t-il entre la merde et l’emmerdement… il n’y en a pas…

Donc l’Homme a besoin d’être intelligent, autrement dit il y a une triade : le matérialisme, le matériel fait partie de la conscience de l’Homme; le spirituel fait partie de la conscience de l’Homme; et le spirituel et le matériel sont sur une même ligne horizontale; l’intelligence cosmique, elle est ici, et c’est elle qui fait la synthèse. Nous, nous avons mis le matériel ici et le spirituel là. Depuis ce temps-là nous sommes dans la merde.

 

 

FP - On a mis l’intelligence au milieu, entre les deux.

 

BdM - Même pas, parce qu’il n’y en a pas d’intelligence. L’Homme n’a pas d’intelligence, l’Homme aura de l’intelligence quand il saura ce qu’il est, à ce moment-là l’Homme aura une intelligence pure, l’intelligence que nous avons c’est simplement une intelligence expérimentale. Nous avons mis le matériel ici, nous avons mis le spirituel ici, la matière et le ciel. Et un jour l’Homme sera obligé de mettre ceci sur un point horizontal, réaliser que le matériel fait partie d’un plan, le spirituel d’un plan et que sa conscience ici unit les deux et utilise les deux d’une façon intelligente.

Donc l’Homme avec son intelligence créative de demain pourra utiliser la matière pour comprendre les mondes de la mort; il pourra faire une synthèse de ces deux mondes, de ces deux plans. Donc il y aura sur le plan matériel une nouvelle conscience, une nouvelle civilisation. Et ceci, ça fait partie des secrets de l’évolution. Il est temps que l’Homme cesse et que l’Homme comprenne... Je sais, on me demande depuis très longtemps et je parle depuis très longtemps d’écrire des livres. J’en ai marre d’écrire des livres, je ne veux pas écrire, mais je vais écrire parce que je suis obligé d’écrire. Il y a des livres que j’aimerais écrire. J’aimerais écrire des livres ésotériques occultes, j’aimerai écrire des romans occultes ésotériques.

Je suis obligé d’écrire un livre sur l’idéologie pour avertir, faire comprendre d’abord à l’Homme, les mécanismes subtils de l’idéologie à tous les niveaux. Ensuite l’Homme pourra aller dans des choses plus sérieuses, mais il faut qu’il comprenne l’importance de l’idéologie dans sa vie et qu’il voit que toute sa vie, toute sa composition psychologique, avec tout le respect qu’on peut avoir pour l’évolution et la progression de son intellect, toute cette condition psychologique est idéologique; elle n’est pas réelle. 

 

 

FP - Ça fait encore partie de l’idéal par définition, une projection dans le futur du moi.

 

BdM - Qu’est-ce que c’est l’idéal?

Vous savez qu’est-ce que c’est l’idéal?

 

 

FP - Une espèce de fuite.

 

BdM - Non, ce n’est pas une fuite l’idéal; l’idéal c’est une perception intelligente de ce qu’on ne peut pas faire. Vous comprenez comment l’Homme est mal foutu. Il a ici, je parle de la triade, il a ici cette intelligence en lui, son Esprit, il y a ici l’âme, il y a ici la matière, mais il y a toujours cette petite vibration, c’est çà l’idéal et l’Homme n’a jamais pu, n’a jamais été capable, de réaliser l’idéal parce qu’il n’a jamais compris que le monde de la matière et le monde spirituel doit pas être comme çà, il doit être comme ça. Une fois que l’Homme voit le monde de la vie comme ça, les mystères n’existent plus, l’idéal n’existe plus, il n’y a que la réalité.

 

 

FP - Il n’y a plus de conflit entre ce qui est puis ce qui devrait être.

 

BdM - Il n’y a plus de conflit, pourquoi y aurait-il conflit entre matérialité et spiritualité… pourquoi?

Je vais vous le dire pourquoi : parce que dans le monde spirituel, ce que nous appelons le monde spirituel, le jeu, la game, la partie, c’est une partie involutive; c’est une partie qui sert à conditionner, à programmer, l’Être humain malgré sa science, malgré son savoir, malgré son intelligence, malgré la conscience de son ego.

Tout initié qui va sur les plans, tout initié qui communique avec les plans, tout Homme, qui est capable de défier les connaissances occultes des plans, sait que les plans font partie de la gestion du matériel subconscient de la conscience humaine. Ceci faisait partie des lois de l’involution, ce fut nécessaire pendant l’involution, dans l’évolution ce sera changé.

 

 

FP - Mais pourquoi est-ce que tout est polarisé? 

 

BdM - Tout est polarisé, parce que la jonction entre l’Esprit et l’espace de sa propre lumière ne peut pas être faite en dehors de la forme, parce que l’Homme de notre temps, l’Homme de la prochaine évolution pense. Penser ce n’est pas normal… Communiquer… Moi je parle avec vous, moi je parle avec vous. Supposons que vous, vous n’êtes plus sur le plan matériel, je continue à parler avec vous, mais moi, supposant que je suis inconscient, que je ne connais pas les lois occultes de la vie, et que vous, un jour vous partez…

Là je pense, vous, vous êtes selon votre niveau d’évolution, vous êtes « plugué » quelque part sur un plan, vous tombez dans le même piège expérimental, donc vous êtes obligé au lieu de dire : bonjour, Bernard, comment ça va? Demain tu vas aller à la campagne au lieu de dire çà, vous allez dire : demain je vais aller à la campagne. Au lieu de me dire d’une façon claire et nette : Bernard demain après-midi tu vas perdre ta job. Vous me dites : demain après-midi je vais perdre ma job. Ce n’est plus pareil, avant on communiquait, là vous m’emmerdez, parce que vous là vous n’avez pas le pouvoir de faire autre chose, parce que vous êtes assujetti aux mêmes lois de l’involution sur le plan de la mort.

Donc il n’y a pas de différence entre être sur le plan de la vie matérielle ou être sur le plan de la mort c’est la même chose, tu es niaiseux ici, tu arrives de l’autre bord niaiseux. Et nous nous pensons que quand on arrive de l’autre bord, on est « smart ». Donc l’Homme qui est conscient et qui communique avec les plans, automatiquement il est obligé de leur dire : foutez-moi la paix; il est obligé de leur dire : c’est l’Homme qui sait dans la matière, mais en fusion.

Mais c’est dur pour l’Homme de comprendre qu’il peut connaître autant les lois de la vie que les lois de la mort quand il est dans son corps matériel, pourquoi?

Parce qu’il se compare…

Et pourquoi?

Parce qu’il a toujours cru.

Kardec avait raison, ne demandez rien au monde de la spiritualité, vous n’aurez jamais de vérité. Regardez la vérité, l’Homme aujourd’hui cherche la vérité pour s’éloigner du mensonge.

La vérité c’est quoi?

C’est la qualité du mensonge cosmique… c’est de la désinformation.

Les Arabes ont leur vérité, les juifs ont leur vérité, les témoins de Jéhovah ont leur vérité, « make up your fucking mind ». Et l’Homme le sait, il le sait, mais il ne le sait pas.

 

 

FP - C’est diviser pour mieux régner.

 

BdM - Voilà! Vous pensez que si vous êtes spirituel, vous êtes en contact avec les plans, vous êtes un profès quelconque, vous êtes un psychique quelconque, on va vous « tuner » selon votre job, l’autre selon sa job, alors on finit avec 4, 5, prophètes.

Et la vérité, ça fait partie de quoi?

C’est l’extension dans le mental de la polarité entre la matière, et l’Esprit, et la spiritualité.

Si c’était comme çà, l’Homme ne souffrirait pas de vérité, il saurait. Vous vous me racontez une salade, je le sais que vous me racontez une salade, c’est final, je n’ai pas besoin de dire que tu ne me racontes pas la vérité.

Cette maudite recherche de la vérité... C’est écrit sur tous les murs, sur tous les papiers, sur toutes les surfaces de la vie de l’Homme. La vérité, la vérité, tout le monde cherche la vérité, tout le monde crève dans la vérité. Et ensuite après 10 ans, 15 ans, là nous avons un déblocage de vérité. C’est comme une diarrhée, là ce n’est plus de la vérité, on s’aperçoit qu’il y avait du mensonge, ainsi de suite…

Et l’Homme a vécu çà depuis des siècles. Socrate, les Grecs, les Amérindiens, tout le monde, les Égyptiens, les Romains, les gens du moyen âge, la renaissance, l’inquisition, quand est-ce que l’Homme va comprendre que la vérité, ça n’existe pas; qu’il y a simplement dans la vie des faits scientifiquement percevables que nous retrouvons dans la science, que nous retrouvons dans l’expression logique, intelligente d’un fait; et il y a le réel.

 

 

FP - Est-ce qu’il existe quelque chose qui ne soit pas polarisé?

 

BdM - La seule chose qui n’est pas polarisée c’est le savoir parce que le savoir ne fait pas partie de l’ego. Ce n’est pas polarisé le savoir. C’est pas de ta faute si tu sais. Mais aussitôt que c’est de ta faute, c’est final. Quand c’est pas de ta faute ben ce n’est pas de ta faute. L’Homme qui sait, ce n’est pas de sa faute.

 

 

FP - Donc dans le savoir il n’existe pas de comparaison?

 

BdM - Dans le savoir il n’y a pas de comparaison; dans le savoir il y a simplement de la synthèse; dans le savoir il n’y a pas de question; dans le savoir il n’y a pas de réflexion; dans le savoir il n’y a pas de pensée; le savoir c’est vibratoire; ce n’est pas psychologique; ça peut passer et prendre une forme pour qu’il soit rendu, c’est évident, faut que les choses se disent. Mais chaque Homme a cette vibration en lui, tous les Hommes ont cette vibration en eux, mais elle est colorée.

Elle est colorée parce que, quand tu étais petit bonhomme, on te disait : ah, mais tu n’as pas des conversations des adultes, ce n’est pas de tes affaires; tu es ben sans dessein de parler de même. Ensuite on va à l’école, on va à l’université, là c’est le prof dans toute sa gloire et le petit étudiant dans toute sa merde qui veut devenir demain dans toute sa gloire.

Comment voulez-vous que l’Homme, l’étudiant, ait sa gloire demain si le prof ne lui donne pas un peu de sa gloire. Et ça continue comme ça à toutes les échelles de toutes les hiérarchies d’expériences humaines dans le monde.

 

 

FP - Est-ce que vous considérez que des questions sur la finalité de l’univers, la finalité de l’Homme, est-ce que vous considérez que ça fait partie d’une certaine forme de pollution dans le mental?

 

BdM - Mais oui! Mais oui! L’Homme doit apprendre à vivre dans son présent, il ne doit pas regarder trop loin, ça donne quoi, c’est de la curiosité.

Vous savez qu’est-ce que c’est de la curiosité?

C’est une vibration qui vient du monde astral pour créer dans l’Homme une pensée suffisamment forte pour qu’il soit confus.

Alors imaginez-vous si l’Homme a la curiosité de choses qui concernent des infinités, des alephs, des constructions extrasystémiques, les trous noirs, la vitesse de l’Esprit, les rapports entre l’Esprit et l’énergie originale, et l’Homme va commencer à penser à çà… Il capote… Alors les autres plans qui veulent le faire capoter, c’est ce qu’ils font, c’est la job de la mort de faire mourir la vie pour que la vie retourne à la mort. C’est un cercle vicieux. Curiosité de quoi…

Si on veut s’amuser, si on relaxe, vous n’avez pas de curiosité, on prend un petit café puis des fois on aime çà se parler de quelque chose, alors là on parle de ces choses-là. La curiosité, c’est malsain et c’est l’énergie utilisée dans l’astral pour faire avancer l’Homme selon la courbe de l’involution. Et c’est une énergie nécessaire parce qu’avec la curiosité l’Homme a réussi à progresser. Mais il a progressé jusqu’au point où il est en train de se détruire.

 

 

FP - Bernard de Montréal, merci beaucoup!

FP013 Les archétypes cosmiques

 FP - Les archétypes sont-ils la source même de la programmation de l’être humain?

 

BdM - Nous les Hommes, nous avons tendance à constater, lorsque nos sciences avancent, évoluent et que nous avons beaucoup constaté; nous faisons de nos constatations un emporium, nous faisons de nos constatations un temple, nous faisons de nos constatations une immense bibliothèque à laquelle nous donnons le nom de science et ceci fait partie de la mécanicité de la science de l’involution.

Donc pour revenir aux psychologues, les archétypes où moi je dis que l’Homme doit en arriver un jour après avoir fait, après avoir étudié, fait la compilation de ses observations, l’Homme doit en arriver un jour à comprendre la fonction de tout ce matériel complet. Autrement dit ce n’est pas suffisant pour un psychanalyste de dire : nous avons observé ceci dans l’humanité, nous avons accumulé toutes ces informations, nous avons créé un temple, nous avons développé une très grande réserve d’informations.

Le psychanalyste de l’avenir devra aller plus loin. Le psychanalyste de l’avenir devra comprendre, savoir, avoir la science de la mécanique de la fonction, de l’origine, du but, de toute cette information qui se relie à l’expérience psychique de l’Homme et de ce qu’il doit faire pour neutraliser l’aspect involutif de ce qu’il a constaté. Autrement dit, constater, ce n’est pas suffisant. Si les psychanalystes disent que les archétypes font partie ou sont des formes d’ images à contenu émotif qui servent à la manifestation, chez l’Homme, d’une certaine forme de comportement, malgré lui-même, inconscient que moi, j’appelle la programmation, ce n’est pas suffisant.

Que l’Homme soit programmé pendant l’involution, que l’Homme soit assujetti aux lois cosmiques inconscientes des archétypes, ça fait partie de l’involution, mais pourquoi?

Pourquoi l’Homme est-il un être qui réponde, qui raisonne à l’image énergisée d’un archétype?

Parce que l’être humain ne possède pas, encore, un mental qui est dissocié émotivement de ce qu’il vit mentalement au niveau inconscient.

L’Homme vit, expérimente, une qualité mentale, un processus de mentation qui fait partie de la coordination entre le rationnel et l’intuitif. Donc l’Homme vit son mental ou son état d’intelligence d’une façon qui est le produit de la programmation inconsciente intérieure, intuitive archétypale sur le plan de son cerveau récepteur et il vit la programmation sur un plan idéologisé, mécaniste, basé sur les mécanismes de la croyance et de la pression psychosociale en ce qui concerne le cerveau rationnel.

Donc dans un cas ou dans l’autre, l’Homme fonctionne vis-à-vis l’intérieur de lui-même, son inconscient, et vis-à-vis l’extérieur de lui-même, son conscient mécanique, l’Homme fonctionne d’une façon qui n’est pas autonome. Il est manipulé intérieurement par les archétypes et il les manifeste extérieurement par les conditions sociales qui permettent que ces archétypes, d’une façon ou d’une autre, s’intègrent dans un comportement humain qui soit, sur le plan des arts, de la musique, de la science ou simplement sur le plan humain social, doit bénéficier à la société.

Et si les forces énergétiques de l’archétype ne bénéficient pas à la société, l’Homme est obligé de la garder en lui-même, d’en vivre une déviation qu’on appellera demain une psychose ou une névrose. Donc l’Homme ne sera jamais capable sur le plan humain social de vivre une conscience réelle, parce que sa conscience, elle est toujours archétypée.

Donc ceci amène l’Homme par progression inévitable de l’inconstante relation entre son absolu et sa relativité spatio-temporelle; ça amène l’Homme inévitablement à être obligé de se construire un pont entre son absolu et sa particularité intelligente animale, sa vie sociale et ce pont il est toujours sujet aux lois de l’inconscient, c’est-à-dire aux lois de ces énergies vexantes à l’intérieur de lui que nous appelons l’inconscient collectif; énergies qu’il n’est pas capable de contrôler parce que l’Homme vit son énergie archétypale en fonction de l’image émotive et mentale que l’humanité a créée et que lui supporte dans son évolution.

Et ça, c’est une des grandes raisons pour laquelle l’Homme de l’involution est un être qui est obligé de vivre en fonction et en relation et avec le support des idéologies parce que les idéologies ont une fonction sur le plan matériel, elles ont la fonction de donner, à toutes formes d’énergies archétypales, une sanction contemporaine historique qui convient avec le développement psychologique de l’humanité et les probabilités évolutives de l’humanité pendant la descente de l’Homme dans la matière.

Donc l’Homme qui vit idéologiquement sur le plan matériel, sans le réaliser, vit en conjointe relation avec des forces archétypales dont il ne connaît pas les lois vibratoires, c’est-à-dire dont il n’est pas capable émotivement et mentalement de se dissocier, afin de pouvoir utiliser simplement l’énergie créative de ses archétypes et de rendre dans son expérience psychosociale une valeur créative d’un moi qui est supramental.

C’est-à-dire un moi qui n’est pas assiégé par les courants insidieux et subtils de l’involution collective de l’humanité à laquelle, lui appartient, à cause de cette définition psycho-génético-matérielle. Donc l’être humain de l’évolution, et là je parle de l’être humain de l’évolution, après l’involution l’évolution, l’être humain individuellement des 2500 prochaines années, sans parler de la 7race racine qui viendra ensuite; l’être humain apprendra à prendre conscience d’abord, non pas de ses archétypes, il n’aura pas besoin de prendre conscience de ses archétypes, il prendra conscience d’abord de la vibration qui émane d’un niveau de conscience supérieure faisant partie de son troisième cerveau et qui elle peut utiliser créativement l’archétype afin de donner simplement à l’Homme une capacité créative astromentale; et non pas utiliser cette énergie pour être assujetti à l’imagination de sa conscience; c’est-à-dire à la descente dans la manifestation de la matière, de cette force archétypale qui fait partie de l’inconscient collectif. Ce que je veux dire pour être plus simple : prenons le cas d’un artiste, on dit souvent : les artistes souffrent, les musiciens souffrent, l’Homme dans sa créativité souffre...

Pourquoi l’Homme dans sa créativité souffre-t-il?

Parce que sa créativité est le produit de l’énergisation d’un aspect archétypal de sa conscience humaine, fixée dans l’inconscient collectif dont lui en tant que créateur n’est pas capable de se dissocier parce qu’il n’a pas la puissance mentale de supporter l’énergie sans la coloration, sans la forme archétypale dont elle a besoin ou qu’elle a eu besoin pendant l’involution pour pouvoir devenir suggestive à l’humanité ou à l’Homme individuellement en tant qu’artiste, scientifique, penseur, ainsi de suite, à l’intérieur d’une conscience collective. Vous me suivez…

C’est simple ce que je dis, essayer de comprendre ce que je dis sans essayer de le comprendre. Ce que je dis, c’est que l’Homme vit sur le plan matériel, il vit sur ce qu’on peut appeler le plan astral, il vit sur un plan mental supérieur auquel il n’a pas accès.

Donc l’Homme, l’être humain, l’être de l’involution, vit à la fois la matérialisation créative de son archétype dans sa vie sociale et il vit intérieurement dans ses rêves, dans les profondeurs, dans les abîmes de son inconscient, la connexion directe de son énergie à des formes pensées qui font partie de l’accumulation historique expérimentale de l’Homme au cours des millénaires.

Donc inconsciemment, dans son subconscient, l’Homme est rattaché à l’humanité; et si l’Homme est rattaché à l’humanité au niveau de son subconscient, il ne peut pas être créatif en tant qu’être humain intégré. Donc il est obligé en tant qu’artiste, il est obligé en tant que créateur, il est obligé d’assujettir sa créativité à un jugement collectif qui fait partie de la pernicieuse imposition du pouvoir idéologique instruit, construit, par les archétypes qui font partie de l’organisation accumulative, historique, contemporaine, du savoir intérieur de l’humanité, mais savoir qui est toujours conditionné par la crainte de savoir plus, c’est-à-dire la crainte de vivre seulement de l’énergie et utiliser la forme pour rendre cette énergie, au lieu de vivre de la forme et ne jamais être conscient de l’énergie.

Donc de ne jamais vivre la fusion avec soi-même, de toujours vivre la relativité avec soi-même.

Donc de toujours vivre la division avec soi-même.

Donc de toujours être sujet dans une contemporanéité ou dans une autre selon les chocs de la vie à une dissociation psychologique d’où la névrose, d’où la psychose, qui fait revenir sur le plan matériel, en puissance, l’énergie colorée de l’archétype qui complètement annule la perspective personnelle de l’individu, l’associe dans une collectivité totalement d’ambiance, c’est-à-dire une collectivité de maladie mentale, et qui fait de lui en tant qu’artiste un Homme débalancé au lieu d’un être créateur.

Regardez Gauguin, regardez Van Gogh. Prenons Van Gogh. On parle de Van Gogh, puis de Van Gogh, puis de Van Gogh. Van Gogh a été un artiste qui a été obligé de vivre dans les enfers de sa conscience, pour supporter, pour canaliser, l’empirisme, l’impérialisme archétypal à travers sa conscience humaine, à en disloquer son corps matériel à en couper son oreille; afin de pouvoir rendre sur le plan humain, des conditions archétypales d’une créativité dont il n’avait pas le contrôle et qui devait le rendre fou, parce que Van Gogh, comme beaucoup d’artistes, au lieu de vivre leur artisterie, leur créativité, en fonction de l’énergisation de leur mental à travers une forme qu’ils sont capables de souplement découper pour créer sur le plan matériel, la vertu de cette forme en fonction d’un art qui convient parfaitement et universellement à l’Homme et non pas simplement un art qui convient parfaitement et universellement à l’humanité.

Nous faisons de l’art pour l’humanité. Nous faisons de l’art pour l’humanité parce que l’inconscient collectif, les forces archétypales, sont les forces de l’humanité, elles sont les forces de l’involution. Un Homme, et çà vous le savez dans votre propre expérience, si un de vous est artiste, ingénieur, architecte, et qu’il s’en va dans le monde, et qu’il compose à partir de son énergie au-delà des forces archétypales qui essaient de contrôler la religion de sa mémoire, cet Homme sera obligé dans l’expérience psychosociale de son entrevue avec les arts, il sera obligé de conditionner son art à une volonté collective, à une conscience collective, à une idéologie collective, et tous les artistes qui ont réussi à imprimer dans le monde, leur art, leur technique, leur architecture, ont été obligés de baver pendant des années pour en arriver un jour à cause de la simple froideur de leur génie, à cause de la simple puissance de leur génie, d’imposer dans le monde, une vibration, une forme, qui venait de leur mental supérieur et qui n’était pas conditionnée par les besoins psychocollectifs d’une humanité qui se sert de la mémoire, « in memorial » de l’humanité, à travers les formes archétypales pour que l’Homme lui crée et compose toujours une forme artistique qui convient au pouvoir idéologique de l’humanité.

Autrement dit, l’Homme c’est un être qui ne vit pas simplement de matérialité et de psychisme. L’Homme est un être qui vit de matérialité, de psychisme et de pouvoir mental. Et le pouvoir mental c’est l’exécution créative de son Esprit, à travers les archétypes, à travers la matière. Le pouvoir mental est au-dessus du conditionnement historique de l’Homme. Le pouvoir mental n’a aucune relation avec l’histoire; et çà c’est tellement réel que lorsque l’Homme futur, l’Homme de la prochaine évolution, l’Homme supramental, l’Homme fusionné, appelez-le comme vous voulez, lorsque l’Homme aura vécu l’intégration de son énergie, il vivra une personne, il ne vivra plus de personnalité.

Donc automatiquement le pouvoir mental de l’Homme nouveau sera une créativité tellement grande que cette créativité ne pourra jamais être acceptée, intégrée, à la conscience collective de l’humanité, elle servira simplement à l’agrandissement de la conscience individualisée de l’Homme futur.

Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que la conscience supramentale, ses conséquences créatives dans le monde, sont tellement occultes, autrement dit, elles font tellement partie la conscience intégrale de l’Homme que ces sciences futures de l’Homme n’auront aucun lien avec l’humanité dans le sens historique. Elles auront un lien avec l’humanité dans le sens du choc qu’elles créeront à l’inconscient collectif de l’humanité. Mais elles n’auront pas de relation avec humanité sur un plan expérimento-social comme nous l’avons connu pendant l’involution.

Donc effectivement les psychologues ont raison, ce sont les archétypes qui font de l’Homme une machine à être programmée. Ce sont les archétypes qui, pis çà on peut aller loin parce que là on parle des archétypes à partir d’un point de vue purement psychologique, mais quand un Homme sort de son corps matériel et qu’un Homme investit son temps précieux dans l’étude des zones invisibles de la conscience humaine, autant collective que personnelle, l’Homme s’aperçoit que ce que nous, nous appelons des archétypes, ce sont des formes d’énergie créées par des intelligences dans des mondes parallèles dont la fonction est de garder l’Homme sous l’exigence du pouvoir de leur propre évolution.

Et l’Homme un jour découvrira ceci, les occultistes qui ont moindrement l’œil froid; les occultistes dans le monde, que ce soit des occultistes tibétains, français, égyptiens, l’Homme, l’occultiste réel, c’est-à-dire le savant de l’Esprit, demain, qui osera regarder dans les profondeurs de ces sphères, découvrira que les archétypes que nous vivons sur le plan de l’imagination, que nous vivons sur le plan du rêve, sont des manifestations créatives d’une énergie intelligente sur un autre plan.

Autrement dit un archétype ça n’existe pas par lui-même et contrairement à ce que les psychologues croient, un archétype ce n’est pas cosmique universel, c’est cosmique planétaire. Autrement dit, ce que nous, en tant que races ici sur notre planète, nous vivons, connaissons, comme archétype, cet archétype-là n’existe pas sur d’autres planètes de la galaxie.

Chaque planète possède ses propres archétypes et les planètes très très évoluées, extra-terrestres, qui ont atteint des niveaux de mentation tellement avancés qu’ils sont capables, eux-mêmes, de dissocier la matière par leur mental. Ces races n’ont aucun archétype dans leur conscience parce que ces Hommes, ces êtres, ne connaissent pas la conscience collective. Ce sont des êtres totalement et parfaitement intégrés à l’état de fusion de leur propre Esprit.

Donc nous, sur notre planète, nous vivons des archétypes, nous vivons une conscience archétypale, parce que nous n’avons pas encore suffisamment étudié les mécanismes psychologiques de notre ego, qui sont responsables pour la condensation dans l’expérience de ces formes d’énergie. Et c’est pourquoi viendra le temps, au cours des prochaines générations, où l’Homme découvrira, percevra, qu’il existe maintenant sur la Terre ce que nous pouvons appeler, une science supramentale, une science psychologique supramentale, une science de l’Esprit, une science de la forme, une science de la parole, une science de la vibration, une science du savoir; autrement dit il existe, maintenant sur notre planète, une science qui n’est plus sujette aux lois de l’involution, donc qui a la pouvoir d’expliquer, de savoir et de dissocier toutes les formes quelconques de connaissances assujetties aux lois de l’archétype ou de l’inconscient humain qui fait partie de la programmation humaine de l’involution.

Donc le point que je veux faire dans tous ceci, et ça c’est pour le restant de l’évolution de l’Homme, c’est de dire que ce n’est pas suffisant pour l’Homme d’observer ce qui se passe dans le cosmos invisible de sa propre conscience, mais ce qui est important pour l’Homme, et je parle du psychologue, je parle de ceux qui s’occupent de ces choses, c’est de connaître les lois de l’énergie qui font en sorte des intelligences sur des plans parallèles, que nous après la mort nous retrouvons, que des intelligences soient responsables de cette activité et que ces Hommes réalisent que cette activité, bien qu’il fût essentiel pendant l’involution parce que l’Homme était à un stage de développement entre sa nature animale et une nature plus intelligente, qu’au cours de l’évolution future ses activités sur le plan mental inférieur de l’Homme n’existeront plus parce que l’Homme vivra un état mental totalement différencié de la construction occulte, astrale, archétypale de son inconscient.

Donc ce qui est dit, ce qui est constaté, ça fait partie des constats humains. Et l’Homme demain cessera d’être simplement un observateur de l’invisible et il en connaîtra les lois. Et lorsqu’il aura compris les lois de l’invisible, à ce moment-là il sera prêt à travailler avec l’énergie, et ensuite la forme, et ensuite la forme de la matière. Si l’Homme ne travaille pas avec l’énergie, il sera assujetti aux lois de la forme et automatiquement il sera assujetti aux lois de la matière. Ciao… C’est aussi simple que çà…

 

 

FP - Est-ce que je peux donner des exemples concrets d’archétypes pour qu’on saisisse mieux; un exemple, l’archétype de dieu?

 

BdM - Parlons de celui-là.

 

 

FP - L’idée de dieu est probablement la plus ancienne de l’histoire des Hommes. Elle est implantée dans l’inconscient à partir d’émotions profondes gravitant autour de forces invisibles, puissances créatrices ou destructrices, énergie éternelle, etc. L’archétype de dieu est intimement lié à l’archétype du père. Ce dernier est également cristallisé autour d’émotions puissantes ressenties dès l’enfance devant l’idée d’un être fort, héroïque, glorieux, qui guide, éclaire, prépare le chemin d’un être dont on est le fils méritant le châtiment, le pardon, l’approbation, l’amour, etc. Il y a un petit renvoi au bas de la page ici, mais alors c’est écrit tout petit, tout petit : le fait que l’idée de Dieu est un archétype ne constitue nullement une preuve de l’existence ou de l’absence de Dieu.

 

BdM - Ah... très bien, très bien, et ça revient à ce que je disais, ça revient au fait que les archétypes malgré leur puissance, malgré la hiérarchisation de leurs valeurs sur le plan du sacré, les archétypes sont des forces plantées dans le mental de l’Homme pour le développement de son émotivité, dans un ordre qui convient à ce qu’il passe du stage animal au stage humain, afin d’empêcher la dégradation de sa conscience à partir de la puissance des forces animales. Et L’archétype, comme l’archétype de Dieu, c’est le dernier des archétypes que l’Homme, un jour, devra comprendre. Parce que l’archétype de Dieu, ce n’est pas l’archétype de Dieu qui est le problème, c’est que le fait, que l’Homme quand il vit cet archétype, il n’est pas capable de se séparer du fait que ce qui existe dans son mental, sur le plan archétypal, ou rendu à une valeur religieuse ou spirituelle, doit nécessairement être là, parce que lui, quand il regarde l’infinité, l’infinité qui est tellement intelligemment organisée, il est obligé de faire une connexion entre l’archétype et ce qu’il voit, ce qu’il expérimente.

Donc le plus grand problème de l’Homme de la prochaine évolution c’est qu’il sera obligé de voir la grande perfection de l’infinité et en même temps être capable, sur le plan psychologique, de fracasser l’archétype de Dieu en tant qu’image psychohumaine pour la conservation de la race, afin de pouvoir éventuellement commencer à étudier les traces des mouvements d’énergie dans le cosmos qui lui permettront de comprendre ce que veut dire infinité, espace, temps, magnétisme, feu, soleil, Esprit, Homme, monde invisible, gouvernement invisible, centre de l’univers, aleph, intelligence, volonté, amour, principe, atome.

L’Homme, pour que l’Homme comprenne, pour que l’Homme comprenne, autrement dit pour que l’Homme évolue, et l’évolution de l’Homme va aller très loin dans le temps, pour que l’Homme ou les intelligences sur les plans, sur les mondes, dans les mondes sur les différentes planètes, pour que les intelligences comprennent, elles sont obligées, et ça, c’est une des plus grandes lois de l’intelligence dans le cosmos, pour qu’une intelligence comprenne quoi que ce soit, elle est obligée de détruire la base, la base, la fondation, qui l’a rendue intelligente.

Pour que l’Homme passe de la petite école à l’université, il faut qu’il passe d’une étape à une autre. Pour que l’Homme passe de la 4e à la 5race, il faut qu’il laisse une marche. C’est le même principe pour l’intelligence, l’amour et la volonté. Pour l’intelligence, pour le développement de l’intelligence, il faudra un jour que l’Homme, au cours de la prochaine évolution de la 6race racine, au cours de l’évolution de la 7race racine, au cours des grandes époques de fusion entre les prêteurs d’énergie et les grandes planètes qui les reçoivent comme le soleil, il faudra que l’Homme apprenne, à briser, à rompre, à faire éclater, la fondation de sa sécurité mentale.

Aujourd’hui sur notre planète, nous sommes obligés et nous vivons, malgré nous-mêmes, pour des raisons d’involution, ce que nous appelons des initiations.

Qu’est-ce que c’est une initiation?

Une initiation c’est une condition d’expérience, soit astrale ou mentale supérieure, mais c’est une condition d’expérience pour un être humain, qui lui permet finalement de dépasser la limite de sa sécurité antérieure afin de rentrer dans l’avenir de sa découverte.

Mais l’involution n’a pas voulu que nous puissions vivre l’initiation, parce que l’involution a voulu garder l’Homme à l’intérieur d’une sphère de conscience expérimentale, parce que pendant l’involution les forces occultes et les forces matérielles de la vie devaient se servir de l’«idéologisation de l’Homme, pour que l’Homme puisse grandir sans qu’il y ait trop de détérioration sur ou en relation avec sa conscience expérimentale terrestre. Mais ce ne sera pas la même chose au cours de l’évolution future, parce qu’au cours de l’évolution future, l’Homme, l’individu conscient, solarisé, qui vivra le contact entre lui-même et lui-même, lui-même ici avec lui-même sur un autre plan.

Cet Homme-là sera obligé de vivre la transfiguration de tout ce qui est archétypal en lui, et de comprendre parfaitement ce que veut dire en lui la symbologie universellement planétaire et mondiale de la mémoire de l’humanité qui le soutient psychiquement, psychologiquement, émotivement, mentalement, mais qui ne lui donne pas accès au temple devant lequel se situe le sphinx, c’est-à-dire cette particularité de l’énergie de l’Esprit de l’Homme qui un jour sera responsable pour la fracturation sur le plan matériel de ce que nous appelons aujourd’hui la conscience planétaire de l’Homme et qui amènera l’Homme, éventuellement, à pouvoir entrer, pendant qu’il est dans la matière, dans un monde qui est parallèle à la matière, mais qui ne possède aucune archive, aucune mémoire, aucune relation avec le passé, autrement dit un monde dont le secret sera l’expérience de ceux qui entreront dans cette nouvelle Jérusalem, c’est-à-dire ce monde occulte qui fait partie de la définition de la future humanité, mais dont on a utilisé une forme archétypale occulte pour définir l’aspect scintillant de la spiritualité humaine future.

C’est pour çà que tous les occultistes, les gens qui sont allés loin dans la contemplation ou dans l’étude de la fameuse Jérusalem céleste, ont toujours découvert que cette Jérusalem céleste, représentait, sur le plan astral, une cité, un monde extrêmement développé, extrêmement perfectionné à l’intérieur de laquelle des êtres évoluaient dans une très très grande conscience évolutive. Mais les Hommes n’ont jamais réalisé et compris ce que veut dire la Jérusalem céleste.

La Jérusalem céleste ne veut pas dire archétypalement une conscience spatio-temporelle appartenant à la conscience spirituelle de l’Homme. La Jérusalem céleste veut dire une conscience spatio-mécanico-temporelle appartenant à des services d’énergie qui ont le pouvoir de donner à l’humanité, un savoir instantané autant sur le plan mental que sur le plan moléculaire, c’est-à-dire le dématérialiser afin de les faire monter, dans des vaisseaux, des engins, des médiums de transport, qui font partie du futur de l’humanité et qui ne font pas partie astralement parlant des projections archétypales de l’humanité qui nous donnent, à nous ici quand nous sommes sensibles, l’impression d’avoir vu des soucoupes volantes.

Autrement dit, l’Homme de l’humanité future découvrira que la gestion de l’énergie est dans les mains de l’Homme, qu’elle n’est pas dans les mains des forces astrocosmiques qui font partie de son subconscient. Et l’Homme découvrira que les forces astrocosmiques qui font partie de son subconscient n’ont aucun pouvoir sur lui pour une raison, seulement une, sans parler des autres, c’est que cet Homme est immortel.

Qu’est-ce que ça veut dire être immortel?

Ça veut dire ne pas être assujetti à aucun niveau à une conscience autre que la nôtre.

Donc pourquoi l’Homme sur la Terre meurt-il?

Parce que l’Homme sur la Terre est assujetti à une conscience qui est autre que la sienne, cette conscience est manifestée à travers son mental, elle est interloquée avec ce que nous appelons les archétypes collectifs de l’humanité.

Donc il est absolument impossible pour l’Homme de comprendre, de réaliser, comment des Hommes, comme le Nazaréen, ont pu à un certain moment changer le taux vibratoire de la volonté de leur corps, pour entrer dans des domaines de vie, de temporalité, qui font partie du futur de l’humanité.

Ça toujours demeuré pour l’Homme un mystère, pourquoi?

Parce que l’Homme n’est pas capable par lui-même de penser…

L’Homme n’est pas capable par lui-même de penser, le libre arbitre a été mis dans son mental pour qu’il ait l’impression que c’est lui qui pense. La fondation même de tous mes séminaires est basée sur ceci. Et ça, c’est ce qui est le plus difficile pour l’ego à réaliser, parce que l’ego n’est pas capable, à la fois de vivre la dissociation de sa conscience, donc de vivre la dualité de sa permanence mentale, et à la fois d’être capable de vivre l’unité de son psychisme, c’est-à-dire de vivre instantanément à la fois, la capacité de penser, de savoir que ça vient d’ailleurs, de savoir qu’ailleurs c’est lui, et de réaliser dans un même temps qu’il n’y a pas de séparation, qu’il y a simplement fusion.

C’est pour ça que nous entrons dans un âge où l’évolution de l’humanité, l’évolution de la conscience, tout de l’évolution, tout ce qui dans le passé était pour nous mystère, demain il n’y en aura plus. Et déjà il y a suffisamment de la conscience aujourd’hui sur la Terre, suffisamment de science venant du mental supérieur de l’Homme non conditionné par les archétypes, autrement dit non conditionné par les mémoires de l’humanité, pour nous donner une idée assez précise, encore très petite, de ce que l’Homme en réalité est. Jamais, des entités, des intelligences, dans les mondes invisibles ne participerons au désir de l’Homme, de connaître la vérité... jamais…

Parce que la vérité, ça fait partie du monde qui construit les archétypes pour maintenir l’Homme dans l’ignorance nécessaire, afin qu’il puisse gravir le sentier de son évolution, être aidé dans le sentier de son évolution, jusqu’au jour où l’Homme sera capable de par son propre feu, détruire le temple qui l’a nourri, pour finalement construire le temple dont lui est sur le plan matériel l’expression créative et non d’animation impressionniste de sa conscience archétypale et artistique.

L’Homme est un absolu. L’Homme un jour sera obligé, de réaliser, de comprendre, de dépasser, de voir, de transiger avec la réalité de lui-même et c’est pour çà que l’évolution est si lente, parce que l’Homme est si faible.

Le savoir c’est un poids.

Le savoir ce n’est pas de la connaissance.

De la connaissance ça fait plaisir à l’ego, ça fait plaisir à l’Homme, c’est un masque.

Le savoir c’est un poids.

Le savoir c’est de l’énergie.

Il n’y a absolument rien dans le savoir qui fasse partie des archétypes de l’humanité.

Donc dans le savoir, la méthode psychanalytique ne fonctionne plus et le psychanalyste devient initié... Il est obligé. Un psychanalyste qui entre dans le savoir, il est obligé de briser avec sa profession pour entrer dans sa propre conscience créative et créer à partir de sa propre unité avec lui-même une nouvelle science. Donc il est automatiquement obligé, soit de temporiser avec sa profession ou éventuellement de sortir de sa profession.

C’est pourquoi beaucoup de psychanalystes ont peur et craignent d’aller trop loin dans la compréhension déjà avancée qu’ils ont de certaines choses, parce qu’ils savent trop bien que lorsque l’Homme entre dans la réalité de sa propre énergie, il est obligé par lui-même de se déprogrammer. C’est pour ça que je les comprends, mais il y a des psychologues, il y a des Hommes, des ingénieurs dans le monde, des Hommes de talent qui sont prêts évolutivement parlant à passer dans un autre camp. Ceux-là se créeront une autre vie créative. Mais ils ne pourront plus vivre en relation assujettis à toutes formes d’idéologies.

L’Homme, l’Homme est un absolu en lui-même. Il est évident que si l’Homme en arrive à prendre conscience de lui-même à son niveau,  comme j’ai déjà dit un petit verre plein c’est aussi plein qu’un grand verre plein , si l’Homme en arrive à sentir la plénitude de son propre verre, il est bien, il n’a plus besoin d’être heureux, c’est-à-dire de rechercher le bonheur, de rechercher l’illusion du bonheur. Le bonheur c’est une forme d’idéal qui a été mis dans la tête de l’Homme par les forces qui s’occupent de son involution, afin de le garder en forme, c’est un stimulant c’est basé sur la loi de polarité.

Dans la conscience humaine de l’Homme, dans la conscience absolue de l’Homme, il n’y a pas de polarité, l’Homme est bien, point final. Qu’il soit sur le plan matériel, sur le plan éthérique, sur les autres plans, dans l’invisible, il est bien, il est toujours bien, il est toujours là, il est toujours présent, il est toujours total. Tandis que l’Homme quand il est spirituel, il veut aller dans le monde de l’invisible, quand il est là, il veut venir dans le monde de la Terre, quand il est heureux, il devient malheureux.

Aurobindo a prophétisé la descente de la conscience supramentale sur la Terre en 69, il avait entièrement raison. Maintenant nous en faisons l’étude profonde. Donc les Hommes, contrairement à ce que nous pensons, les Hommes ne seront pas amenés par la main à eux-mêmes, ils devront s’amener par eux-mêmes à eux-mêmes. Donc si vous cherchez un dada spirituel dans le monde, au cours des années, au cours des expériences, vous allez frapper un nœud. Regardez ce qui se passe, aujourd’hui, dans le monde de la spiritualité, le monde des gourous, regarder la télévision de temps à autre, regardez les nouvelles, vous allez comprendre.

Moi, je ne peux pas parler contre personne, mais je peux expliquer une phénoménologie. Et cette phénoménologie que j’explique c’est ceci : c’est que l’Homme comprenne un jour que lui-même est maître de lui-même. Il se fait traîner par la main pendant un certain temps, c’est normal, mais vient un certain temps où ce n’est plus normal. Vous vous imaginez un Homme de 50 ans qui se fait traîner par la main par un Homme de 60 ans. C’est beau et c’est intelligent…

 

 

FP - L’archétype de Dieu qui a déclenché d’immenses mouvements humains à la fois religieux, mais aussi guerriers a engendré l’archétype du Père. Le Père fort et glorieux qui guide, éclaire, le Père bienveillant du Nouveau Testament comme le Père punisseur de l’Ancien Testament. L’archétype du Père a engendré l’archétype de la culpabilité. Les Hommes qui se sentent coupables éprouvent le besoin d’être pardonnés, sauvés. L’archétype de la culpabilité engendre l’archétype du sauveur qui engendre de puissants symboles variant suivant les époques : le Christ, l’agneau, le berger, le rédempteur, les héros, Hitler, les guides, les gourous, les maîtres, les extra-terrestres.

 

BdM - Voilà… Çà, c’est l’histoire de l’humanité. C’est une chaîne… c’est une chaîne… Pourquoi…

Pourquoi croyez-vous que des Hommes comme Kardec, qui ont fait sérieusement des études de l’occulte à la fin du 19siècle, ont conclu qu’il était impossible à l’Homme d’avoir de la vérité à partir des mondes spirituels, pourquoi?

Parce que c’est impossible.

Si vous, vous avez le pouvoir, vous allez le donner?

Quand vous avez le pouvoir à votre échelle, est-ce que vous le donnez le pouvoir?

Quand vous avez le pouvoir dans l’industrie, est-ce que vous le donnez?

Est-ce que le patron donne le pouvoir aux unions?

Est-ce que les unions donnent le pouvoir aux patrons?

C’est la même chose. Le monde invisible a le pouvoir sur la Terre, c’est le monde invisible qui s’occupe de l’involution de l’Homme. Vous croyez qu’ils vont le donner?

Et vous, aujourd’hui ou demain, vous mourez, où vous allez?

Vous n’allez pas chez Eaton. Vous mourez demain, vous allez dans ces mondes. On vous trouve un job, et ça continue.

Votre job c’est peut-être surveiller l’évolution des enfants. Votre job c’est peut-être d’entrer en communication avec quelqu’un à Toronto, qui va se casser la gueule dans quelques jours et qui va avoir un choc, donc vous allez pouvoir entrer en communication télépathique avec lui commencer à l’amener au suicide; c’est comme ça que ça marche le monde de l’invisible.

Et là vous allez dire : Ben oui, mais qu’est-ce que vous dites des grands mondes spirituels, les grandes sphères spirituelles, les grands maîtres spirituels?

Les grands maîtres spirituels vont exercer sur vous le pouvoir spirituel.

Pouvoir, c’est pouvoir, que ce soit spirituel que ce soit infernal, que ce soit humain, que ce soit occulte, que ce soit archétypal, que ce soit idéologique, le pouvoir veut dire quoi?

Le pouvoir veut dire l’absence de puissance chez l’Homme.

Le pouvoir c’est l’absence de puissance chez l’Homme.

Que le pouvoir vienne des hautes sphères hiérarchiques spirituelles, occultes, des grandes religions ou des grands systèmes ésotériques, c’est le pouvoir. Mais l’ego lui, l’Homme qui est seul devant ce pouvoir, l’Homme qui avec sa sensibilité va sur ces plans-là et voit, comment voulez-vous que cet Homme puisse remettre en question; voir à travers la forme du pouvoir, il ne peut pas, c’est pour ça que ça prend une fusion. Il faut que quelqu’un, quelque part dans le temps, vive le choc de son énergie pour qu’il s’ouvre un chemin quelque part dans toute la forêt de cette folie humaine nécessaire.

Moi, je connais quelqu’un, que je respecte énormément, qui faisait partie de ces hautes sphères occultes dans la province de Québec, qui aimait bien ce que je disais, et qui vient à moi un jour, et qui me dit : mais qu’est ce que tu penses de cette formule là du sacré? Je lui ai dit : demande-toi-le à toi-même, et tu auras une réponse. Il s’est demandé une réponse et il l’a eu. Autrement dit c’était une forme et une puissante forme, qui lui a donné un puissant choc.

Donc si l’Homme nouveau, et Jean XXIII l’a dit : ceux qui seront les fils de la Lumière souffriront de grandes souffrances, pourquoi?

Parce que l’Homme est obligé de passer des ténèbres à la Lumière.

Donc il est obligé de passer du choc de son énergie, à travers les archétypes, à travers sa conscience humaine, il est obligé de tout regarder à partir de lui et supporter le poids de ce qu’il sait. Ce petit Homme qui est grand, mais qui ne connaît pas la force intérieure de sa propre conscience. Et c’est çà, l’initiation solaire de l’Homme.

C’est pour çà que je dis : ceux dans le monde qui ont, quand même ce serait un gramme de savoir, votre gramme de savoir, supportez-le, ne le laissez pas écraser par une tonne de connaissances. Vous avez un gramme de savoir, ne le laissez pas écraser par une tonne de connaissances. Ensuite votre gramme passera à deux grammes, à trois grammes, à dix gammes, et un jour vous pourrez commencer, à sentir, mesurer, percevoir, ce savoir parce que vous aurez la capacité finalement de parler au lieu de penser à rien.

Donc quand vous commencerez à pouvoir parler, parler, parler, là vous commencerez à souffrir de parler, à souffrir d’être un petit peu plus différemment intelligent que vous l’étiez avant. Vous aurez de la culpabilité, vous aurez des crises d’orgueil, vous aurez des crises d’humilité, mais continuez, faites-le éclater l’orgueil, faites la éclater l’humilité qui est une illusion d’orgueil, pour qu’un jour vous en arriviez dans le désert totalement ouvert de votre propre conscience, où vous ne souffrez pas d’orgueil, où vous ne souffrez pas du besoin d’humilité, où vous ne souffrez pas de la polarité psychologique de l’aspect spirituel du mental qui est l’orgueil et l’humilité. C’est fatigant ça, un jour tu es orgueilleux, l’autre jour tu es humble, branche-toi, deviens rien…

C’est évident que lorsque l’Homme évoluera, il sera obligé de vivre le grand tour de force des forces archétypales intégrées dans une conscience collective humaine, historique, idéologisée dont le pouvoir est à la fois la soif et le destin. Qu’est-ce que c’est, c’est la culpabilité. Vous croyez que vous allez rentrer dans la conscience de vous-même, dans votre énergie, votre énergie à vous, pas l’énergie de Bernard de Montréal ou l’énergie d’un autre gourou,  je ne suis pas un gourou , sans vivre la culpabilité au niveau de votre propre expérience. La culpabilité c’est le sucre qui est utilisé pour garder l’Homme dans l’émotion d’une pensée dont il ne veut pas se dévêtir, parce que l’Homme à peur d’être seul, c’est le sucre de la solitude.

Vous vous imaginez que des gars comme Victor Hugo, les grands écrivains, les grands réactionnaires, ceux qui ont fait des choses, ceux qui ont fait avancer l’humanité, malgré la grande inertie idéologique du pouvoir monarchique des temps passés, vous imaginez que ces gens n’ont pas vécu la culpabilité. Vous vous imaginez que vous quand vous aviez 13 -14 ans, quand vous êtes sorti de l’Église, vous n’avez pas vécu la culpabilité. Vous vous imaginez que le petit bonhomme qui s’est masturbé pour la première fois, qu’il n’a pas vécu la culpabilité. Tout le monde vit la maudite culpabilité… C’est le cancer de l’Esprit de l’Homme.

Et qui utilise la culpabilité contre l’Homme?

C’est le pouvoir, c’est le pouvoir qui va vous dire : vous vous êtes masturbé avant-hier, ce n’est pas bon, c’est pécher.

C’est le pouvoir de l’idéologie qui s’enrobe toujours de sa « sanctité » onctueuse.

Mais d’où vient sa « sanctité » onctueuse?

Elle lui vient soit de son orgueil intellectuel ou politique, elle lui vient soit de son orgueil philosophique, ou soit de son orgueil spirituel.

Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que moi je pourrais dire de l’organisation élitiste et idéologisée du monde. Autant le monde temporel que le monde spirituel, je ferme ma gueule parce que je ne veux pas me faire assassiner, ce n’est pas le temps...

Donc avant qu’elle finisse cette conférence, et je vous l’ai dit tellement de fois, l’Homme pour devenir lui-même, pour avoir accès à lui-même, il est obligé de supporter ce qu’il sait, que ce soit un gramme, si vous n’êtes pas capable de supporter un gramme de ce que vous savez, vous ne devriez jamais venir à des conférences comme ceci. Parce que ces conférences ne vont que créer de la confusion dans votre mental. Ces conférences ne vont que créer des la culpabilité dans votre émotivité.

Ça vous sert à quoi de rencontrer des Hommes comme moi si vous n’êtes pas capable de vivre, de supporter, le poids de votre gramme de savoir?

Ça sert à rien, c’est simplement un « tourist trip on the weekend » pour vous donner l’impression que vous faites quelque chose qui est une aventure spirituelle, qui a peut-être quelque chose au bout de ce que le gars dit.

Vous n’avez pas idée de ce qu’il y a au bout de ce que je dis, parce que ce que je dis n’a même pas de bout. Je n’ai pas commencé à parler, ça fait quinze ans. L’Esprit, c’est sans fin; le savoir, c’est sans fin. C’est l’ego qui limite tout, parce que l’ego se sent coupable, l’ego n’est pas capable de vivre son gramme de réalité. Vivez-le votre gramme de réalité et moi je ne parlerai qu’à des gens qui vivent leur gramme de réalité. Je les sens, je les sais, les gens que je rencontre dans le monde, qui vivent leur gramme de réalité et qui sont capables de dire : çà, c’est mon petit gramme de réalité.

La force de ma volonté, ma haine contre l’idéologie, ma haine contre le pouvoir avec toute la compréhension de l’importance de l’idéologie, de l’importance du pouvoir pendant l’involution, ma haine de la manipulation de l’Homme, elle n’est même pas encore manifestée.

L’Homme est un être intégral.

Je comprends les lois de l’involution.

Je comprends les lois des religions.

Je comprends les lois des gouvernements.

Je le comprends, l’involution.

Je vais l’écrire pour vous le faire réaliser jusqu’à quel point je le comprends.

Mais je dis, il y a une chose qui se produit aujourd’hui, je suis content de voir que dans le monde, les gouvernements, le Canada, les États-Unis, ont écrit des chattes sur les droits de l’Homme. C’est déjà quelque chose qu’il y ait des chartes du droit de l’Homme. Que l’Homme ait le droit, ça, je suis content, ça, ça me réchauffe le cœur.

L’Homme, c’est un être intégral qui se découvrira, qui fera éclater la matière par son mental; il l’a fait dans le passé. Il a créé des temples par son mental. Il a déplacé des statues d’un monde à un autre monde par son mental. L’Homme, c’est de l’Esprit dans la matière, programmé pour une involution, pour un perfectionnement du corps éthérique, du corps vital, du corps mental, du corps astral; d’accord, mais vient un point où l’Homme doit passer de l’involution à l’évolution.

L’Homme doit passer à sa propre puissance, à sa créativité, à sa propre gestion, à sa propre compréhension; les mystères doivent éclater devant son mental. Et la loi, le but, la nécessité de ceci, elle est inscrite dans l’Esprit de l’Homme. Et ceux qui connaîtront, qui vivront ceci au cours de l’évolution, les nouveaux initiés, appelez-les comme vous voulez, les fils de la Lumière de Jean XXIII, n’importe quoi, vous pouvez donner n’importe quel nom à n’importe quoi, ces Hommes qui un jour en arriveront à découvrir les lois de la personne, de la réalité de la vie, passeront d’une vie où la mortalité est le prix d’une inconscience, à une vie où l’immortalité est le résultat de la conscience de l’intégration de leur propre énergie.

Si le Nazaréen a désintégré et passé à un autre plan, tous les Hommes de la Terre sont capables de désintégrer et de passer à un autre plan; c’est normal, il l’a dit d’ailleurs, parce qu’il disait : ceux qui viendront après moi feront de plus grandes choses que moi.

Pensez-vous que l’évolution de l’humanité ça se situe au niveau du Nazaréen?

Il y a des civilisations dans le cosmos qui ont 75 000 ans de science devant nous. Nous avons réussi à envoyer des petites allumettes sur la lune pis nous avons le trou de cul qui nous chauffe. Le maudit orgueil écœurant de l’humanité.

Voilà cinquante ans, voilà cent ans, même aujourd’hui nous avons de la difficulté à admettre que dans cinquante ans, soixante ans, nous pourrons faire quelque chose.

Qu’est-ce que c’est l’Homme?

Ce n’est pas de la merde, c’est de l’Esprit.

De l’Esprit en puissance, petit, conditionné, idéologisé, programmé. Petit, attendez que l’Homme devienne Esprit en puissance, ce sera une nouvelle civilisation occulte sur cette planète qui influera sur le comportement, l’évolution de toutes les nations de la Terre.

C’est çà, la fin du cycle, mais ça commence où?

Ça commence dans l’Homme. Je vous assure une chose : qu’un Homme conscient, supramental, fusionné, peut changer le cours d’une civilisation; UN, imaginez-vous dix, quinze, vingt, cent, l’évolution future de l’humanité...

Je vous laisse avec ceci : vous avez un gramme de savoir, ne le laissez pas écraser par une tonne de connaissances. Le savoir, ça fait partie de votre Esprit, ça ne fait pas partie de votre connaissance. C’est à vous le savoir, c’est à l’autre le savoir, c’est à moi le savoir, il fait partie de la conscience cosmique de l’Homme. Tous les Hommes ont le savoir, tous les Hommes sont UN dans le savoir. Il n’y a pas un Homme plus haut que l’autre dans le savoir, parce que dans le savoir il n’y a pas de hiérarchie.

Bonjour.

 

 

FP - Merci!

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