dimanche 4 juin 2023

FP012 La psychologie de la perception

  

FP - Bernard pourquoi la perception du réel est-elle si difficile et souvent aussi partielle. C’est quoi notre difficulté? Comment se fait-il qu’il y ait du monde qui perçoit une chose d’une telle façon, un autre monde d’une autre façon? Vous par exemple, qui vous inscrivez d’après certains dans la lignée des grands instructeurs qui vont de Bouddha Gautama Sakyamuni en passant par le Nazaréen, Mahomet, Woody Allen, en tout cas tous ces gens qui ont une vision différente du monde. J’écoutais en venant tout à l’heure dans l’auto une chanson de Georges Brassens et s’il vivait encore le pauvre, il aurait certainement chanté ça de la façon suivante, au village sans prétention, vous avez une mauvaise réputation. Que vous vous démeniez ou que vous restiez coi, vous passez pour un je ne sais quoi. Vous ne faites pourtant de tors à personne, en parlant de la genèse du surhomme, mais les braves gens n’aiment pas que, l’on prenne une autre route que. Qui est-ce qui définit la normalité. Pourquoi ces difficultés à percevoir le rationnel de pardons le réel?

 

BdM - La normalité, ça ne se définit pas. Autrement dit, l’Homme essaie de définir la normalité pour se donner une convention normative. Lorsque l’Homme aura passé de l’époque idéologique à l’époque créative, l’Homme définira la réalité en fonction de son propre pouvoir de le faire. Dans le passé lorsque l’Homme définissait la réalité, il la définissait toujours en fonction de paramètres qui avaient déjà été établis par d’autres Hommes, ainsi de suite. Tandis que l’Homme nouveau ne définit pas la réalité en fonction de paramètres qui font partie de la conscience collective.


Donc il est libre de parler de la réalité et cette liberté, elle est proportionnelle à sa capacité de la vivre, de la rendre. Ce n’est pas facile pour l’Homme de déjouer, si vous voulez, toute la manigance psychologique de la mémoire de l’humanité. Autrement dit, pour l’Homme, l’Homme intégral, l’Homme seul, l’Homme face à lui-même, l’Homme face au monde, l’Homme face à la réalité, de parler de la réalité. Ce n’est pas facile parce que l’Homme n’est pas total. Donc comme il n’est pas total, il y a une partie de lui qui n’est pas réel, c’est-à-dire qui est empruntée à la civilisation, à l’historicité, à la mémoire humaine et une partie de lui qui cherche à transformer ce matériel à pénétrer outre, à déchirer le voile.

Donc l’Homme dans le fond, il est à la fois substance et à la fois matérialité. Tandis que l’Homme conscient en arrivera à dépasser la matérialité, c’est-à-dire qu’il sera capable d’ajuster sa parole à son mental. Dans le passé, la parole n’était pas ajustée au mental, d’ailleurs c’est pour ça que je dis toujours l’Homme n’a jamais parlé. Il y a des initiés, quelques initiés, qui ont parlé dans le monde. Mais l’Homme n’a jamais parlé, l’Homme a jasé pendant des siècles. Et comme il a jasé pendant des siècles, il ne pouvait pas apprendre ce qu’il savait. Si l’Homme avait parlé pendant des siècles, l’Homme aujourd’hui serait extrêmement avancé. Mais il a jasé pendant des siècles.

Donc l’Homme doit apprendre à parler, c’est-à-dire qu’il doit apprendre à donner une forme à une Énergie mentale supérieure qui fait partie de sa conscience invisible. Mais pour ce, il faut qu’il soit capable de s’instruire de lui-même et cesser d’être instruit par les autres. Autrement dit il faut qu’il puisse commencer lentement à percevoir un peu plus de substance et un peu moins de matérialité. Autrement dit, il faut qu’il commence maintenant à se fier de plus en plus sur ce qu’il peut rendre créatif par la parole. Et c’est çà qui est difficile, parce qu’il y a énormément de paramètres dans sa conscience, de paramètres psychologiques dans sa conscience qui influent émotivement sur son mental et qui ont tendance à créer en lui, constamment, le besoin de vérifier ce qu’il dit, de comparer ce qu’il dit, de percevoir ce qu’il dit à la lueur de ce que les autres pensent, ainsi de suite.

Donc il y a toute une gamme de mécanismes psychologiques qui font partie de l’inconscience psychologique de l’ego, qui font partie de l’insécurité psychologique de l’ego et qui empêche l’Homme de toucher du doigt sa réalité et d’exprimer cette réalité en fonction de son universalité et de se donner finalement une mesure solide, stable, sans équivoque, sans historicité, sans cyclisme sans cette courbe sinusoïdale de hauts et de bas, autrement dit, de se donner une permanence mentale, où il n’a plus besoin de se mesurer en forme de normalité sociale, mais où il s’impose progressivement au-dessus d’une humanité sociale pour rendre cette normalité sociale plus grande en substance et moins grande en matérialité.

 

 

FP - Est-ce que vous-même pouvez vous qualifier, vous qualifiez vos propos de logiques, de rationnels, ou de normaux? 

 

BdM - Mes propos sont intelligents dans la mesure où ils représentent un certain niveau de créativité. Ils sont intelligents dans la mesure où il faut qu’ils soient capables de donner à une valeur relative de normalité, une extension psychique très vaste. Ils sont intelligents dans la mesure où ils sont capables de cerner des dimensionnalités de rationalisme pour donner à ce rationalisme une sorte de vitalité, pour que finalement l’intelligence créative puisse apparaître dans le monde comme étant rationnelle, non pas dans le sens qu’elle ne touche pas une dimension qui est supra-rationnelle, mais dans le sens qu’elle est capable de rendre intelligemment quelque chose qui jusqu’à aujourd’hui faisait partie de l’irrationnel ou du supra-rationnel ou du supra-naturel, ainsi de suite.

Donc, vous parlez de Gide, ce n’est pas bête ce qu’il dit, parce que, si Gide s’oppose à la réalité qui n’est pas rationnelle, il a raison parce que nous avons tendance à penser que la réalité de par sa nature de par le fait qu’elle est en dehors des murs de l’expérience sensorielle psychologiquement vérifiable, nous avons tendance à penser que la réalité n’est pas rationnelle. Elle est rationnelle, seulement nous n’avons pas la capacité de la rendre rationnelle donc nous avons simplement la capacité de la rendre irrationnelle.

Mais un Homme est très capable, en tous cas moi, j’en suis un et il doit y en avoir d’autres dans le monde, de donner à la réalité qui est supra-rationnelle ou irrationnelle, un cachet de validité très très raisonnable. Exemple, si nous parlons du monde de la mort, pour l’Homme le monde de la mort c’est une expérience en dehors des catégories existentielles de sa conscience egoïque. Pour un Homme comme moi le monde de la mort est simplement une porte ouverte sur un plan de vie qui n’est pas encore arrivé à une parfaite évolution.

Donc, il est très possible pour un Homme sur un plan matériel de parler, d’avoir accès, sans parler des expériences sur d’autres plans, mais d’avoir accès à une dimensionnalité de son mental qui puisse lui ouvrir les portes sur le monde de la mort, qui puisse lui permettre de communiquer avec les morts, qui puisse même lui permettre d’aider les morts à évoluer.

Donc, qu’est-ce que c’est l’irrationnel?

L’irrationnel, c’est une sorte de lâcheté du mental humain devant une réalité qui est trop grande pour son mental infériorisé par l’expérience psychologique qui a dominé depuis très longtemps sa naissance.

L’irrationnel pour l’Être humain c’est une sorte de façon de dire, même si lui ne l’avoue pas, c’est une façon pour lui de dire, moi je suis incapable je n’ai pas la force, je n’ai pas la force intérieure, je n’ai pas la capacité je n’ai pas la résistance, je n’ai pas la grandeur d’esprit pour aller ouvrir les portes qui font partie des mondes immesurables et amener ces mondes à une confrontation avec notre intelligence, avec notre intelligence rationnelle, avec un aspect de la qualité de cette intelligence-là qui est la logique.

Donc ça c’est une illusion, l’irrationnel n’est pas irréfléchi, l’irrationnel n’est pas irraisonnable, l’irrationnel est simplement une dimension du mental de la réalité que l’Homme non averti, que l’Homme trop rationaliste, autrement dit trop matériel dans son Esprit, n’a pas été capable de toucher du doigt parce qu’il a peur de devenir fou. C’est la peur de devenir fou qui a empêché les Hommes d’aller et de s’aventurer dans des domaines de la réalité qui sont trop loin d’eux-mêmes. Mais quand un Homme a peur de devenir fou, il l’est déjà un petit peu, vous comprenez. Et comme il l’est un petit peu, bien là il a peur. Tandis qu’un Homme, qui n’a pas peur de devenir fou, peut jamais devenir fou.

Donc il a automatiquement accès à des dimensions de l’irrationnel, entre parenthèses, et s’il à la parole, la conscience, et une suffisance d’expérience, il est capable d’apporter ce matériel à la vue et à la vision de l’Homme moderne et finalement il est capable de faire éclater les murs de la circularité philosophique. Il est capable de faire effondrer les tourelles somptueuses de l’ésotérisme spiritualisé. Il a la capacité de faire éventrer la sorte de fissure infinie de la métaphysique recherchiste.

Donc finalement il est capable d’être au milieu de tout ce qui est, de faire venir vers l’Homme ce qu’il doit faire venir pour l’instruction de l’Homme ou pour la vie de l’Homme ou pour l’exercice utile et créatif d’une civilisation en évolution. Donc il devient libre, il est capable d’interroger les dieux, il est capable d’asseoir les dieux sur les tribunaux, il est capable de dire aux dieux ceci n’est pas correct ceci n’est pas juste, corriger votre parole si vous voulez que nous ici nous nous servions de certaines informations.

Autrement dit l’Homme créatif nouveau, réel, devient le parfait exécuteur de ce qui dans le passé avait été la désinformation. Il ne peut plus souffrir la désinformation. Il voit la désinformation à tous les niveaux, il la comprend et il fait face à tout ce monde irrationnel qui pendant des siècles a créé chez l’humanité une très haute spiritualité ou une terreur folle, qu’on appelle la folie.

Donc l’Homme conscient, l’Homme nouveau, l’Homme, appelez ça comme vous voulez, l’Homme de l’évolution, l’Homme de demain regardera n’importe quelle forme qu’on lui parle de ci, qu’on lui parle de çà, qu’on lui parle de ci, qu’on lui parle de n’importe quoi, et avec son œil, son troisième œil, ou avec son mental parfaitement éveillé, totalement libre d’émotivité, totalement libre de mémoire humaine antérieure, il sera capable de regarder toutes ces formes et de dire, ceci a servi pendant tant de temps, pendant tant de siècles, aujourd’hui ce n’est plus nécessaire. Autrement dit, il fera ce que les anciens ont fait lorsqu’ils ont résolu que, finalement c’était fini un cycle d’évolution.

Et l’Homme, aujourd’hui, est rendu à ce stage... mais regardez le phénomène des prophètes, moi, ça me fascine le phénomène des prophètes, il y a de plus en plus de prophètes dans le monde. Et je vous assure que le phénomène des prophètes, c’est probablement le phénomène le plus dangereux que peut vivre l’humanité.

Il n’y a rien de plus dangereux qu’un prophète, savez-vous pourquoi?

Parce qu’un prophète va toujours utiliser la vérité pour assumer la responsabilité de son autorité afin de maintenir sans s’en rendre compte, parce que les prophètes ont toujours de bonnes intentions, sans s’en rendre compte, une multitude dans l’ignorance.

Autrement dit, un prophète, c’est un outil parfait de manipulation. Il n’y a rien de plus dangereux qu’un prophète. Il y a eu dans le passé de grands prophètes, mais ce n’était pas des prophètes, on les a appelés des prophètes, c’était des initiés.

Quand on parle de prophètes, c’est une forme d’initié. Mais c’est une forme d’initiés qui peut être très dangereuse pour l’Homme, si l’Homme lui-même ne voit pas à travers l’initiation, si l’Homme ne voit pas à travers le jeu et les illusions. Regardez les Hommes qui viennent de l’orient, les gourous qui viennent de l’orient, et qui viennent exploiter avec bonnes intentions, parce que ces Hommes-là ont toujours de bonnes intentions, ils viennent exploiter un territoire psychique qui est totalement vierge, que nous retrouvons comme aux États-Unis. Remarquez que ces Hommes, malgré leurs bonnes intentions, se voient obligés, quelque part dans le temps, de réaliser qu’il y a une faille, qu’il y a une faille dans la construction totale de leur empire psychique.

S’ils ne voient pas la faille sur le plan humain, ils la verront sur les autres plans. S’ils ne la voient pas sur les autres plans, elle leur sera cachée. Et s’ils ne la voient pas encore, il y aura des Hommes sur le plan humain qui verront la faille.

Et un Homme qui est conscient, un Homme qui est intégral, ne peut pas bâtir quoi que ce soit de réel sur de la vérité.

La vérité c’est le sable des temps.

Le mensonge c’est l’envers de ce sable des temps.

La vérité est une condition psychologique que l’Homme a toujours eu besoin de se nourrir au paravent, parce que l’Homme n’était pas capable de savoir, il n’était pas capable de créer ses propres pensées, il avait besoin toujours de l’opinion intuitive ou de l’opinion mondiale.

Mais l’Homme nouveau ne sera pas ainsi. Il n’aura plus besoin de vérité, il n’aura plus besoin de mensonge parce qu’il aura fait la synthèse de cette polarité.

C’est-à-dire que finalement il aura compris les lois du mensonge cosmique. Et un Homme doit comprendre le mensonge cosmique, un Homme doit réaliser un jour que le mensonge cosmique fait partie intégrale de l’involution, il doit comprendre qu’il y a des entités, et des milliards d’entités dans les plans invisibles qui travaillent au maintien du mensonge cosmique sur notre planète. Ça fait partie de la désinformation, sinon nous aurions été trop intelligents trop vite.

Donc l’Homme doit reprendre la bannière de sa propre liberté, il doit reprendre sa propre Énergie en main.

Donc il doit, quelque part dans le temps, contrôler sa parole, il doit utiliser sa parole pour savoir. Il doit réaliser que ce n’est jamais en pensant qu’il pourra savoir. D’ailleurs c’est justement l’atome des rationalistes. L’atome des rationalistes, c’est justement ce point dans l’évolution du rationalisme où on découvrira que ce n’est pas en pensant qu’on peut savoir.

En pensant, on peut calculer, on peut mesurer, mais on ne peut pas savoir. Pour savoir, il faut parler, mais pour parler il faut que la parole soit libre. Et pour qu’elle soit libre la parole, il ne faut plus qu’il y ait dans la conscientisation, dans le processus créatif de la parole, d’interjections, d’injections, d’interférences.

Donc il ne faut plus qu’il y ait d’émotion ou d’émotivité subjective infantile liée caractériellement à l’involution. Il faut qu’il y ait simplement un mental pur. L’Homme n’a pas besoin de penser pour parler. L’Homme peut parler, parler, parler, parler… Qu’on me demande de parler de quelque chose, je vais en parler, je n’ai pas besoin de penser. Si je pense de ce que je vais parler, je déforme ce que je parle.

Et la nouvelle évolution, l’Homme aura un centre mental, il n’aura pas à regarder ce qu’il a à dire pour voir si ce qu’il a à dire est correct, si ce qu’il a à dire est juste. Il aura simplement à contrôler la vibration de ce qu’il a à dire pour que ce qu’il a à dire sorte d’une façon de plus en plus parfaite. C’est tout ce que l’Homme a de besoin.

Donc c’est par la parole que l’Homme pourra savoir. Ce n’est pas en pensant. Jamais. C’est une illusion. Ça fait partie de l’involution, ça a été nécessaire pour le développement du mental inférieur de l’ego, mais pendant l’évolution ce ne sera plus nécessaire, parce que l’Homme pourra finalement commencer à composer son absolu.

Qu’est-ce que c’est composer son absolu?

C’est cesser d’être une bibite sur la planète et devenir un Homme intégral.

C’est cesser d’être un petit-cul sur la planète pour devenir un grand-cul dans le monde.

C’est cesser d’être un Être qui a un teint brun sur une planète pour en arriver à avoir un teint doré.

Autrement dit, c’est prendre en vie sa vie pour qu’un jour la planète appartienne à l’Homme. Pour qu’un jour la planète appartienne à l’humanité et que finalement nous découvrions sur la planète Terre une réelle confrérie. C’est-à-dire une unité totale des différents esprits qui compose les différentes nations. Ceci prendra un certain temps, c’est normal. Mais au début il faut que l’Homme en arrive, quelque part dans le temps, à réaliser que ce n’est pas en pensant qu’on peut savoir, c’est une illusion.

 

 

FP - Si cette initiation solaire et cette parole, ce verbe permet d’expliquer le monde de la réalité, est-ce que ça permet aussi d’expliquer ce qu’on appelle les mondes hyperréels? Par exemple, est-ce que ça permet d’expliquer les processus opérationnels du miracle? 

 

BdM - Je vais vous expliquer qu’est-ce que c’est la parole. Nous voulons parler de parole. Je vais vous expliquer qu’est-ce que c’est de la parole. Il faut me suivre, peut-être ça va être difficile à comprendre, mais c’est facile à comprendre. La parole c’est une injection instantanée, créative, non egoïque d’un pouvoir vibratoire qui fait partie de la substance éternelle de l’Homme, substance qui n’a pas d’origine qui n’a pas de fin, substance qui fait partie de l’organisation interne atomique de sa conscience nouvelle, ancienne. La parole c’est la manifestation sur un plan quelconque, plan très bas en vibration, d’une naissance sur un autre plan.

Donc lorsqu’il y a une parole manifestée sur un plan inférieur, c’est qu’il y a sur un autre plan une naissance.

Qu’est-ce que veut dire naissance sur un autre plan?

Naissance veut dire sur un autre plan : la sortie du monde de la mort.

Donc, lorsqu’un Homme sort du monde de la mort sur un autre plan, il devient automatiquement sur le plan matériel capable de rendre la parole, c’est-à-dire d’établir un plan, un canal, un circuit de communication interplanaire, intermondial, entre le plan matériel et les autres plans qui sont en dehors de la mort.

Donc, à partir de ce moment-là, l’Homme est capable de s’interroger, d’interroger, de communiquer, de voir, de sentir, de percevoir, d’être en relation à, d’intuiter, de concevoir l’intuition, de refuser l’intuition. Donc l’Homme est capable d’une façon très neutre, très simple, très facile, d’être présent.

Être présent veut dire quoi?

Être présent veut dire : au niveau de cet autre plan, c’est-à-dire sur le plan de l’Esprit, sur le plan du Double, l’Homme est capable d’être présent n’importe où, sur n’importe quel plan dans l’universel.

Donc, si on demande à l’Homme qu’est ce que c’est le monde de la mort, l’Homme est capable d’être présent dans le monde de la mort. Étant présent dans le monde de la mort, il est capable de voir, de vérifier, de constater, d’observer et de dire à ceux qui sont dans le monde de la mort : vous êtes dans telle situation, telle situation, si vous faites telle chose, vous pouvez faire telle chose, vous pouvez évoluer de telle façon.

Donc l’Homme qui a la parole, l’Homme qui est dans la parole, il est présent dans le cosmos. Être présent dans le cosmos veut dire : être présent sur le plan de son Double, sur le plan de son Esprit, dans toutes les dimensions de la réalité. Donc s’il veut investiguer telle réalité ou tel domaine de la réalité, il lui est facile de le faire parce qu’il n’est jamais obligé de s’assujettir au besoin de dire la vérité.

 

 

FP - Je me suis arrêté au premier mot moi. Injection, vous dites c’est une injection la parole, mais qui est-ce qui a la seringue? Qui est-ce qui injecte?

 

BdM - C’est l’Homme. C’est l’Homme invisible qui a la seringue.

 

 

FP - Cocoon.

 

BdM - Et c’est l’Homme matériel qui se fait piquer. 

 

 

FP - Le cucurbitacée, concombre.

 

BdM - Je l’ai vu Cocoon. Dans Cocoon, il y avait l’Homme invisible, il y avait l’Homme, un matériel, une chose, c’est intéressant çà. Mais çà, c’est un film, mais c’est intéressant.

 

 

FP - Bon, on en revient au monde hyperréel, par exemple, le processus opérationnel du miracle?

 

BdM - Le processus opérationnel du miracle, c’est très subtil. Dans la phénoménologie du miracle, il y a toujours le besoin de certaines intelligences, de maintenir l’Homme dans une certaine condition psychospirituelle afin de maintenir l’Homme dans une condition d’involution. Autrement dit, là où il y a miracle, perçu par l’Homme, véhiculé par l’Homme, où l’Homme devient un outil.

Quand l’Homme est un outil dans le miracle, il est automatiquement dominé par des forces de haut niveau astral, donc des forces de très haute spiritualité ou de très basse spiritualité. Selon la nature de l’involution et des rapports entre l’Homme le monde de la mort. Mais là où il y a miracle, il y a toujours intervention entre un plan matériel et un plan astral de haute ou de basse vibration selon le taux vibratoire de l’individu.

Donc je dis, il ne s’agit pas pour l’Homme de nier les miracles, il s’agit pour l’Homme de savoir que là où il y a des miracles, il y a de la manipulation. Et les Hommes ne connaissent pas ne comprennent pas le concept de la manipulation. Les Hommes ne savent pas ce que veut dire manipulation. Ils le savent sur le plan idéologique, sur le plan social, mais les Hommes ne savent pas reconnaître que s’il y a contact entre le plan matériel et le plan astral, et qu’il y a manifestation, autrement dit miracle, ce contact est un contact karmique.

Si un Homme veut travailler avec les Énergies qui font partie des mondes invisibles, ces Énergies doivent faire partie de sa substance. Ces Énergies ne peuvent pas l’utiliser, lui en tant que canal, pour des raisons d’évolution spirituelle de l’humanité. Si ces Énergies utilisent l’Homme pour des raisons d’évolution spirituelle de l’humanité ou pour des raisons de confusion ou pour des raisons de pacifisme, ces intelligences, ces Énergies, font partie encore de l’ordre de l’involution et l’Homme conscient ne peut pas utiliser ces conditions de travail, ces conditions d’énergisation, pour le bénéfice de sa propre Êtreté.

Mais il peut reconnaître qu’un tel phénomène, un tel miracle, va aider des milliers et des milliers de personnes surtout dans les pays pauvres ou dans les pays sous-développés. Il y a des gens qui me demandent toujours comment se fait-il que lorsqu’il y a des miracles, ça ne se produit jamais dans le bureau d’un vice-président de IT&T. Que ça se produit toujours dans des hameaux avec des gens totalement ouverts, totalement spirituels, totalement limpides, totalement naïfs.

Donc, ce que je veux dire, c’est ceci : je me prends en exemple : supposons que moi, je suis chez moi, dans mon bureau et que viens à mon bureau un personnage. Ce personnage vient dans mon bureau, je le regarde, on se parle, on communique, on s’entend, mais c’est pas ce personnage qui est dans mon bureau qui va me faire léviter moi. Moi, je léviterai quand je veux. Je ne suis pas une bonbonne d’oxygène. Vous comprenez…

Donc, si quelqu’un veut venir des mondes paranormaux dans mon bureau, je suis content de les rencontrer, je les attends depuis longtemps, on se parle, ils repartent, nous faisons un travail ensemble. Il y a une égalité dans les pairs. Il y a une égalité entre l’Homme sur le plan matériel et l’Homme sur ces autres plans. Çà, c’est réellement la façon dont le miracle devrait être vécu.

Mais ce n’est pas çà qui se passe. Vous avez des entités qui viennent d’autres plans qui rencontrent ces pauvres Êtres totalement naïfs, totalement spirituels, dans des petits hameaux du monde et qui font de ces Êtres des personnages qui ne savent pas ce qui se passe. Qui ne comprennent pas ce qui se passe. Qui sont tellement éberlués, qu’ils ne sont même pas capables de demander à ces Êtres, des questions intelligentes.

Autrement dit des individus ou des Hommes qui n’ont pas la capacité de contester ces venues-là. Si vous, vous venez chez nous, je veux bien savoir pourquoi vous venez chez nous. Je veux bien avoir le pouvoir de vous demander des questions. Et d’ailleurs, je veux bien avoir le pouvoir de contremander vos réponses. Sinon il n’y a pas d’égalité.

 

 

FP - Mais qu’est-ce qui nous empêche justement de contester? Est-ce que c’est pas le fait que ce soit une illusion que ce soit quelque chose de nouveau, d’une nouveauté dans notre vie?

 

BdM - Parce que nous n’avons pas encore compris les lois de la désinformation.

Nous n’avons pas encore compris les lois de la manipulation astrale.

Nous n’avons aucune conscience de l’organisation interne du monde de la mort.

Nous n’avons aucune idée de ce que représente le monde de la mort, de ce que font les morts lorsqu’ils sont vivants de l’autre côté.

Nous n’avons aucune idée de l’organisation psychique du mental humain.

Nous n’avons aucune idée de la nature du symbole.

Nous n’avons aucune idée de la capacité vibratoire de l’Énergie de donner à n’importe quel symbole la forme dont il a de besoin afin de se manifester, toujours d’une façon parallèle avec les besoins psychologiques de l’ego.

Autrement dit : nous sommes parfaitement des ignorants. Nous sommes parfaitement ignorants.

Et comme nous sommes parfaitement ignorants, nous sommes assujettis à des expériences. Moi, vous savez, souvent on dit : ah! telle personne, telle ou telle expérience ce sont des charlatans, je n’aime pas que les gens parlent comme ceci. Il y a des gens dans le monde qui ont des expériences paranormales et ce ne sont pas des charlatans; ce ne sont pas des Hommes, ces hommes ou ces femmes, qui ont des expériences paranormales qui sont charlatanesques, ce sont les entités derrière eux.

Nous, nous bottons toujours les fesses à ces pauvres individus qui nous regardent gaga, qui canalisent une expérience, qui essaie de nous faire ressentir ce qu’eux ont ressenti à travers leur extrasensorialité et ces pauvres Êtres sont absolument sans défense devant ces expériences. Et nous, nous avons le culot de les traiter de charlatans. Ce ne sont pas ces Êtres qui sont charlatanesques, ce sont les forces derrière elles derrière eux, qui sont sur charlatanesques en puissance.

Donc, c’est à l’Homme de savoir, c’est à l’Homme de savoir si le contact avec tel niveau de vibrations, tel personnage sur tel plan est un contact qui aide l’humanité à se sortir de sa situation psychologique totalement amorphe pour entrer dans une situation psychologique créative. Et c’est çà, nous sommes aujourd’hui à ce point et vous verrez au cours des années dans différents pays du monde, de plus en plus de ces phénomènes, de plus en plus de ces individus qui sentiront le besoin de s’afficher comme prophète, et malgré eux, parce qu’effectivement ils auront vu quelque chose.

Mais est-ce qu’ils auront compris quelque chose de ce qu’ils auront vu? Voilà la question. Et c’est là qu’entre en jeu la conscience supramentale de l’Homme. C’est là qu’entre en jeu le besoin chez l’Être humain de la prochaine évolution, d’être totalement mental dans son expérience, de n’avoir aucune émotivité spirituelle dans son expérience, sinon il est totalement mesmérisé et tellement mesmérisable, qu’il peut même léviter dans son expérience.

Alors, s’il lévite dans son expérience, ça en est foutu, parce qu’à ce moment-là, on fait de lui un saint. Lui se sainte lui-même et c’est final; et c’est ça que les Hommes ne comprennent pas.

Les Hommes ne comprennent pas le pouvoir vibratoire de l’Énergie.

Les Hommes ne comprennent pas le pouvoir vibratoire de l’Énergie sur le symbole, donc sur la pensée.

Les Hommes croient que parce qu’ils ont contact avec des dimensions parallèles, ils sont en sécurité. Je vous assure que le plus grand danger, l’Homme est en plus grand danger vis-à-vis lui-même lorsqu’il est en contact avec ces plans que lorsqu’il est totalement matériel, parce qu’au moins, lorsqu’il est totalement matériel, il y a l’expérience de l’humanité qui le protège; il y a des ordres quelconques qui le protègent.

Regardez l’Église catholique, le Vatican, le Vatican a été pendant des siècles, opposé à une définition trop hâtive d’une sorte de miracle. Ils ont toujours fait attention. Ils ont toujours cherché des preuves, des preuves réellement solides pour finalement dire : bon, ça va, c’est un miracle.

Donc il y avait beaucoup de sagesse là-dedans. Et l’Homme aujourd’hui, qui sort de plus en plus de ces cadres et qui devient de plus en plus para, lorsqu’il fait expérience de contact avec des plans parallèles, il doit réellement réalisé que pour la première fois de sa vie, il vit une initiation.

Quand nous rencontrons un Être qui fait partie d’une autre dimension, nous vivons une initiation, savez-vous pourquoi?

Parce que quand nous rencontrons un Être, qui fait partie d’une autre dimension, nous sommes de nature habitués à le croire.

C’est très fort pour nous. Ça nous dépasse, ça nous rend absolument fous de joie. Ça nous rend absolument dingues. Alors moi, à travers mon expérience, si on vient chez moi dans mon privé, qu’on s’assoit dans le fauteuil, moi je suis dans mon fauteuil et qu’on me parle et quand je dis bonjour, comment ça va... qu’on ne reste pas dans mon éther. Je ne veux pas que des entités viennent dans ma maison quand je ne veux pas que des entités viennent dans ma maison. Je suis maître dans ma maison.

Donc si j’invite du monde à venir dans ma maison, des entités, qu’ils viennent dans ma maison et qu’ils repartent quand j’ai décidé qu’ils repartent. Et lorsque nous parlons, qu’ils n’essaient pas, ces entités, ces intelligences de me mettre de la laine devant les yeux, parce que je n’ai pas d’émotions dans le mental. Je je n’ai pas à demander à Payotte de l’opinion. Je n’ai pas à demander aux sciences ésotériques de l’opinion. Je n’ai pas à l’Église à demander d’opinion. Je demande d’opinion à personnes lorsque je traite avec l’invisible. Lorsque je traite avec l’invisible, c’est l’invisible qui traite avec moi et non pas moi avec lui, c’est ça l’Homme nouveau.

Quand les Hommes auront compris ceci, ceux des Hommes, demain, dans 10 ans, 15 ans, vingt ans, lorsque vous aurez compris ceci, vous aurez commencé à comprendre le pouvoir de l’Homme sur l’invisible et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme commencera finalement, lentement, à avoir des pouvoirs sur la matière. Mais des pouvoirs que lui-même contrôlera et non pas des pouvoirs qui lui seront donnés afin que lui s’affiche comme étant un saint pour que le pouvoir astral, religieux et spirituel continue sur la Terre à maintenir les Hommes de bonne volonté dans un état d’inconscience parfaite et d’absolue incapacité créative.

 

 

FP - Mais est-ce que ce n’est pas nous-mêmes par notre attitude spirituelle qui invitons justement des entités de ces plans-là à venir nous rencontrer? Je prends l’exemple que tout le monde connaît aujourd’hui de ces gens qui font la grève de la faim, parce qu’ils sont les fils de Notre-Dame et qu’ils veulent que le pape révèle le troisième secret de Fatima, etc. Si on regarde leurs bagages, en tous cas leurs cheminements, ce sont des gens qui ont une ouverture ou une attitude spirituelle très profonde. Est- ce que ce ne sont pas eux qui invitent à ces expériences-là?

 

BdM - Bien là, je vais vous dire une chose. Ce sont toujours les gens spirituels qui invitent à ces expériences. Mais, ce que les gens spirituels ne réalisent pas, c’est que les expériences spirituelles qu’ils connaissent font partie de leur expérience spirituelle. Et un jour, au lieu que ces expériences fassent partie de leur expérience spirituelle, ces expériences devraient faire partie de leur expérience scientifique. Il faut que l’Homme en arrive un jour à être capable de communiquer avec l’invisible de la même façon qu’il communique avec le matériel, de s’informer, de travailler avec l’invisible.

D’ailleurs, qu’est-ce que c’est la fonction de l’invisible?

Je veux parler de quelque chose. Nous, nous avons tendance à regarder la matière comme étant le point final où l’invisible se manifeste. C’est toujours la matière qui est en second lieu. Ceci fut réel pendant l’involution, mais pendant l’évolution ce sera le contraire, parce que tout Homme, qui sait quoi que ce soit aujourd’hui, sait que le développement éventuel de l’humanité repose justement sur le fait que l’Être humain, l’Être matériel aura finalement été capable de faire descendre sur le plan matériel, cette Énergie, cette substance, qui fait partie de lui. C’est ça que nous appelons la spiritualisation de la matière.

La spiritualisation de la matière veut dire : la fonte de l’Énergie de ces plans avec le monde matériel. Ceci ne veut pas dire la séparation et la domination de l’Homme. Ceci veut dire la fonte de. Et lorsque nous essayons de mesurer l’Homme, lorsque nous essayons de mesurer l’Homme, nous trouvons difficile de mesurer l’Homme, parce que nous avons la conception psychologique de notre ego. Nous avons la vision psychologique de notre Moi, mais nous n’avons pas la réalité transcendantale de notre substance.

Et si l’Homme avait accès à la réalité transcendantale de sa substance, supportant et supporté pas la condition psychologique de son ego et de son moi conscientisé, l’Homme verrait qu’il n’a aucune séparation entre la substance et l’essence, aucune. Ce que les philosophes ont essayé de faire, ce que les philosophes ont essayé pendant des années, de créer, de voir, de déchirer, pour que nous en arrivions à la matière et à l’Esprit, c’est une illusion. Il n’y a pas de séparation entre la matière et l’Esprit, tout ce qu’il y a entre la matière et l’Esprit, ce sont différents plans vibratoires qui occupent différents espaces-temps.

Donc, qui crée de par ces occupations, différents mondes, différents systèmes. Il n’y a pas de séparation entre la matière et l’Esprit. Donc, lorsque l’Esprit est en relation étroite avec la matière, lorsque l’Esprit est en relation étroite avec l’Homme, sur le plan de l’ego à travers la manifestation psychologique de son Moi, donnant à l’Homme la capacité de penser, il faut qu’il en arrive un jour, cet Homme, à pouvoir corriger toutes les formes de pensée qui viennent de l’Esprit à travers son ego, pour en arriver un jour, à pouvoir créer une pensée, c’est-à-dire créer un son suffisamment ajustées pour que finalement, le Double, l’Esprit autrement dit à travers l’ego, commande à la matière.

Donc, vous me demandiez au début de la conférence, qu’est ce que c’est la personnalité, l’Homme conscient n’est plus dans de la personnalité, l’Homme conscient est dans de la personne et lorsque l’Homme est dans la personne, il y a une communication entre l’Esprit de l’Homme, l’ego et la matière. Donc l’Esprit et la matière sont unis. Donc, la matière est spiritualisée. Donc, vous avez un Homme neuf, donc vous avez un Homme conscient.

Donc, sur le plan matériel, vous avez un Homme intégral qui un jour, pour une raison ou une autre, mettra de côté cette enveloppe matérielle pour ne vivre que d’un corps morontiel; c’est ça, l’évolution. Et les Hommes aujourd’hui, sont à un point où ils doivent commencer à se sensibiliser aux aspects subtils de la désinformation.

Moi, si on me demandait : quelle est votre plus grande lutte dans le monde occidental ou dans le monde oriental, je dirais que ma plus grande lutte, c’est contre la désinformation astral. Lutte qui est nécessaire, lutte qui ne pourra s’éteindre, et lutte qui éventuellement amènera des Hommes, de différents niveaux, de différentes expériences, de différents calibres, de différentes spiritualités de différents mysticismes, à reconnaître qu’effectivement dans l’Homme, il n’y a pas, il ne doit pas y avoir, il n’y a jamais eu en réalité de maître.

 

FP - Vous êtes donc l’ennemi public numéro un?

 

BdM - Je suis l’ennemi public numéro un de toutes désinformations, surtout dans le domaine de l’occulte.

 

 

FP - Je voulais dire l’ennemi public numéro un de la personnalité, l’ennemi public numéro un de la personne. Ça serait çà?

 

BdM - Je ne suis pas l’ennemi de la personnalité parce que je considère que la personnalité fait partie de l’involution. L’Homme ne peut pas passer de la personnalité à la personne. Ça prend un certain temps.  Mais je suis l’ennemi numéro un de la désinformation, qui utilise la personnalité de l’Homme, qui utilise cette personnalité et qui lui enlève tout pouvoir de discernement... Oui.

 

 

FP - Vous avez fait allusion tout à l’heure à la science. Il y a une dizaine d’années, lorsqu’il y a eu un collège de chercheurs mystico-scientifiques, on va dire, en Italie, qui ont eu la prétention de vouloir photographier les événements dans le passé. En reculant de quelques jours, semaines, mois, etc. avec des appareils très sophistiqués, qui photographient l’infrarouge, donc la chaleur qui subsiste après qu’une personne soit sortie de la salle par exemple. On prendrait à l’infrarouge ici, une photo dans une heure et on aurait encore le spectre de toutes les personnes qui sont là. Il y a eu donc un collège au Vatican, qui travaillait là-dessus, de chercheurs mystiques et scientifiques à la fois.

Et la réponse de la science à ces recherches, lorsque ça a été découvert, parce qu’il y a eu des fuites. La réponse de la science a été une espèce de sourire, on va même dire de rire, à peine caché. Aujourd’hui les scientifiques là, le corps même des scientifiques sont en train de photographier en astrophysique, les quasars. Ils photographient ces quasars et nous expliquent que ces quasars ont existé il y a dix milliards d’années. Ils sont plus vieux que notre système solaire à nous.

Donc, ce qui est au plus profond de la galaxie, au plus lointain, a dix milliards d’années. Nous autres, on a cinq milliards d’années. On nous explique que ces quasars n’existent plus depuis cinq milliards d’années et qu’à la place, il y a une galaxie aujourd’hui. On en photographie encore l’image ou la présence. Donc eux-mêmes sont en train de corroborer ces recherches-là, qui tendaient à photographier le passé.

Alors, comment voyez-vous ça aujourd’hui la recherche scientifique, à la plus fine pointe justement? Est-ce qu’ils vont rejoindre, peut-être, ces concepts ou votre façon à vous de voir au niveau supramental? Est-ce que ce n’est pas un moyen de la science pour arriver à ces conceptions-là?

 

BdM - Il ne peut pas y avoir de séparation entre la science et l’Esprit éventuellement. Donc la science évolue, et le problème aujourd’hui, c’est que des scientifiques de haute qualité mentale sont obligés pour des raisons psychologiques, pour des raisons de situation sociale, ils sont obligés de se renfermer dans des clubs privés pour ne pas parler de leurs idées; nous savons ceci. Et sur le plan technique, ils font leur travail.

Mais ce n’est pas la science qui est le problème; la science elle est belle; la science c’est toujours bon. Mais ce qui est le problème, c’est l’élément humain inconscient dans la science. Ce n’est pas le fait que la science découvre de nouvelles méthodes de composer de nouvelles matières qui est le problème.

C’est le fait que l’Homme, dans son inconscience, ne sait pas travailler, ne connaît pas les conséquences, s’empêche d’utiliser la science d’une façon totalement créative et n’emploie la science que pour des raisons financières d’économie. Il est là le danger de la science.  Même la science aujourd’hui, qui est utilisée par des Hommes sans sensibilité; la science demeure toujours la science.

Et d’ailleurs, la science c’est la plus grande porte d’ouverture ou de sortie de l’Homme sur l’infinité. La plus grande, parce que viendra le jour où l’Homme sera capable d’entrer sur des plans parallèles; il ira dans l’éther; il verra comment fonctionnent les mondes parallèles; il amènera énormément d’informations sur le plan scientifique; l’Homme pourra travailler sur les sous-plans de la matière.

Donc, éventuellement il n’y aura plus de problèmes entre les définitions de la science sur le plan créatif et la science réelle cosmique sur le plan occulte éventuel de l’humanité. Le problème de la science aujourd’hui, ce n’est pas la science elle-même, c’est l’Homme derrière elle. Ce sont les scientifiques, ce sont les techniciens, ce sont les gens qui ont des Esprits bâtardisés, qui donnent à la science une mauvaise qualité.

Mais la science fait partie de l’évolution du mental de l’Homme. Elle a remplacé de plus en plus la spiritualité ou la religion; et un jour la science sera tellement avancée, que ce que nous vivrons dans ce temps-là, pour nous aujourd’hui ce serait de la magie. Il n’y a pas de limite à la science, parce que naturellement la psychologie de la science va changer; les mœurs de la science vont changer; l’éthique de la science va changer; la conscience de la science va changer. Mais la science, c’est le berceau de l’Esprit dans la matière.

 

 

FP - D’ailleurs le mot science est toujours relié au mot initiation?

 

BdM - Toujours. La science c’est la science. Donc, ce n’est pas la science qui est le problème, ce sont les Hommes qui sont stupides avec la science. Ce n’est pas la religion qui est le problème, ce sont les Hommes qui sont stupides dans la religion. Ce ne sont pas les occultistes ou l’occultisme ou l’ésotérisme qui sont le problème, ce sont les Hommes qui sont à naïfs et stupides dans l’occultisme. Autrement dit : le problème de la science; que ce soit une science spirituelle, métaphysique ou quoi que ce soit, le problème de la science devient le problème de l’investissement d’énergie pour la découverte des principes de la dynamique des mondes parallèles ou des mondes matériels.

Le problème de la science, c’est toujours l’Homme lui-même. C’est toujours l’Homme lui-même, pas la science. Heureusement que nous avons de la science.

 

 

FP - Krishnamurti disait que les limites de la science aujourd’hui, actuelles provenaient du fait qu’ils avaient dissocié l’observateur de la chose observée, que tout cela ne faisait qu’un tout?

 

BdM - Oui, mais c’est normal. C’est normal que l’opérateur soit séparé de la chose observée, parce que l’observateur ne possède pas aujourd’hui un véhicule suffisamment subtil, suffisamment développé, pour pénétrer dans la conscience de la chose observée. Donc, Krishnamurti a raison dans l’observation, mais il doit avoir la patience dans la réalisation que l’effet psychologique de la désinformation sur l’Homme est responsable pour la quantification psychologique de son Moi au niveau de l’analyse paramétrique des valeurs qui entrent dans la détermination des systèmes théoriques de la science.

Nous ne pouvons pas demander au scientifique d’être plus scientifique qu’il ne l’est. Il y a évolution scientifique chez le scientifique lui-même. Il faut que les scientifiques en arrivent un jour à pouvoir vivre à un autre niveau de conscience, de sensibilité, et à ce moment-là la science elle-même bénéficiera de ce nouveau niveau.

Donc, il ne s’agit pas pour nous les initiés, de toujours regarder le monde et de toujours critiquer ci, critiquer ça, il faut dire que dans un certain temps, lorsqu’il y aura évolution, cette marge de manoeuvre sera changée, sera altérée. Donc Krishnamurti, il a raison, comme il a raison dans beaucoup de ses choses, mais nous devons savoir que pour que l’Homme réellement comprenne ce que veut dire matière. Il faut qu’il soit libre dans son Esprit. C’est-à-dire, il faut qu’il puisse utiliser à volonté son Double éthérique, comme il peut utiliser sur le plan matériel son corps physique pour investiguer les sous-plans de cette matière.

Si vous regardez un atome d’hydrogène, un atome d’hydrogène sur le plan théorique, c’est une chose. Vous regardez l’atome d’hydrogène sur le plan expérimental, c’est une chose qui est parallèle à sa définition théorique. Mais si vous regardez un atome d’hydrogène à partir des sous-plans, non pas de l’atome elle-même, mais à partir des sous-plans de sa couronne, ce n’est plus la même chose que vous voyez, ce n’est plus un proton avec un électron qui se fout de la gueule de l’autre autour. C’est d’autre chose, c’est un autre monde et l’Homme découvrira que, en fait l’atome d’hydrogène qui est si puissant au niveau de la détermination des forces vitales, dans un cosmos ou dans un autre, c’est parce que l’atome d’hydrogène n’existe pas sur les sous-plans de sa réalité aurique comme il existe sur le plan manifeste de sa microconscience atomique. C’est un autre monde.

 

 

FP - Quelles peuvent être les conséquences à ce moment-là des explosions nucléaires dans les airs, souterraines, etc. Les conséquences occultes?

 

BdM - Les conséquences occultes de l’explosion de ces forces atomiques, c’est que ça crée le bordel dans les mondes élémentaux. Ça crée le bordel et lorsque les mondes, les forces, les mondes élémentaux sont trop en tension, sont trop en guerre, ils vivent la guerre et la guerre devient pour eux un déchaînement. Et ce déchaînement nous le retrouvons sur l’incapacité, sur le plan matériel de certaines compositions physico-chimiques de pouvoir rattraper la chaîne d’échange d’énergies qui leur sont naturelles.

Donc, nous vivons de la pollution, nous vivons le changement vibratoire de certains atomes qui sur le plan de la physique physique devient une sorte de changement dans la rotation du champ magnétique. Nous vivons toutes sortes de phénoménologie sur le plan matériel que nous ne pouvons plus contrôler. Donc finalement, nous vivons une pollution magnétique et nous ne pouvons plus contrôler cette pollution magnétique; et elle devient de plus en plus renforcie, de plus en plus évidente; et un jour nous ne pourrons plus contrôler la pollution magnétique; et à partir de ce moment-là, il y aura un changement sur notre planète et je ne veux pas parler de ce changement-là. Mais ça fait partie du fait que l’Homme ne possède pas l’intelligence conséquentielle de son action.

Si vous aviez un initié qui travaille dans un laboratoire, qui fait un travail, je parle d’un initié qui fait partie d’une conscience mentale supérieure. Un initié ne peut pas travailler avec la matière sans savoir exactement ce qu’elle va faire, au bout de dix ans, quinze ans, cent ans, deux cents ans. Quand l’Homme met en action des processus sur une base radioactive, qui va durer des années de temps, il faut qu’il puisse savoir ce qui va se passer.

Donc qu’est ce qui va se passer?

C’est qu’un jour la pollution deviendra effrayante et c’est à ce moment-là qu’il y aura appel à des intelligences venant d’un autre niveau pour neutraliser sur la Terre cette pollution atomique.

 

 

FP - Vous parlez souvent, vous faites souvent référence à un mot : conséquentiel.

 

BdM - Être conséquentiel dans son intelligence veut dire : avoir une capacité de voir sur une très longue échelle, les conséquences événementielles d’une décision mentale supérieure. Si un Homme prend une décision dans le monde, sur le plan de la science, sur le plan de quoi que ce soit, il devrait savoir voir les conséquences de son action sur une base de dix ans, quinze ans, vingt ans, deux cents ans, cinq cents ans… C’est normal, puisque l’Homme est en contact avec son Double, son Esprit.

Donc c’est le fait que l’Homme n’est pas capable de voir le conséquentiel dans son action qu’il crée des actions à court terme, des actions qui sont souvent débiles et qui créent dans notre monde d’aujourd’hui une situation absolument, de plus en plus irréversible.

 

 

FP - L’Homme doit être conséquentiel, il est inconscient…

 

BdM - Çà, ça fait partie de la conscience. L’Homme ne peut pas être conséquentiel quand il est inconscient. Ça fait partie de l’âge de l’expérimentation de la conscience planétaire. Nous n’y pouvons rien.

 

 

FP - Et pour utiliser sa faculté de discerner, l’Homme est obligé d’utiliser ses pensées. Comme vous dites que ces pensées ne lui appartiennent pas, qu’elles lui sont infusées…

 

BdM - Ses pensées ne lui appartiennent pas parce qu’il a l’impression que ses pensées sont le résultat de l’activité psychologique de sa personnalité. Ses pensées lui appartiennent seulement lorsqu’il est conscient de l’aspect créatif de sa personne.

 

 

FP - Ce que je veux vous demander c’est en fait s’il y a cette pollution créée par la fission nucléaire, est-ce que ça ne devait pas être?

 

BdM - Mais oui, c’était su, ça énerve tout le monde, mais ça va rien charger, parce qu’il y aura des Hommes qui sauront se rendre libres de quoi que ce soit que l’Homme inconséquent séquentiellement crée. Il y a des Hommes sur la planète Terre, il y aura des Hommes sur la planète Terre. Quand bien même la Russie, les États-Unis, la France, le Japon et le Québec se mettaient en guerre, il y aura des Hommes sur la planète Terre qui seront totalement intouchés, qui ne seront même pas impliqués dans ce qui se passera parce qu’ils auront un taux vibratoire ces Hommes, qui définira automatiquement leur capacité de rentrer dans leur monde.

Donc ce qui se passe dans le monde, ça fait partie de l’expérience de l’humanité, ça fait partie des tensions de l’humanité, ça fait partie de la confusion de l’Homme, ça fait partie des souffrances de l’Homme, ça fait partie de l’inquiétude de l’Homme, ça fait partie de la psychose de l’Homme, ça fait partie de tout l’astral de l’humanité.

Mais pour ceux qui demain auront une conscience mentale avancée, tout ce qui se passe dans le monde, que ce soit du plus grand noir au moindre gris, c’est absolument sans importance.

 

 

FP - Dans cette gamme de perception là, il y a aujourd’hui des gens qui refusent les schémas collectifs de pensée collective et qui s’appellent des libres penseurs.

 

BdM - Un libre penseur pense toujours avec l’impression d’être libre. Et l’impression d’être libre lui vient toujours du fait qu’il a l’impression d’avoir accès à des idées qui sont siennes, lorsqu’en fait ses idées sont celles des autres, mais qui ont été arrangées d’une certaine façon à ce que, elles se personnifient comme étant le produit de sa personnalité… c’est une illusion.

D’ailleurs ça n’existe pas être le libre penseur. On peut être libre parleur, mais jamais libre penseur. Moi je suis un libre parleur, mais je ne suis pas un libre penseur, je pense pas. Mais les Hommes qui sont libres penseurs et qui se donnent la gloire d’être libres penseurs, il pense toujours d’une façon à se donner l’impression de l’être. Vous avez déjà vu çà vous un libre penseur, qui est réel?...

 

 

FP - C’est ce qu’on appelle des objecteurs de conscience…

 

BdM - Les objecteurs de conscience sont des objecteux de conscience et ça fait partie de leur sensibilité de leur spiritualité. Objecteurs de conscience…  Je vais vous donner un exemple : si le gouvernement canadien demain matin décide de faire la guerre et qu’on dit, toi Bernard de Montréal, il faut que tu portes le fusil; moi je vais savoir d’avance quoi faire pour que le gouvernement ne m’envoie même pas une lettre, vous comprenez. Ça c’est réellement être libre dans la conscience.

Vous pensez que je vais me promener avec une carte, que je suis Bernard de Montréal, que je suis libre penseur, que j’ai objection de conscience à une guerre. Voyons, c’est à l’Homme de savoir d’avance comment organiser sa vie pour que quand la guerre vient, il n’est pas là. Çà, c’est d’être intelligent. Mais ça, ça prend de la conscience. C’est ça, de la conscience.

FP011 Processus microsocial

 FP - L’Homme vit dans un premier temps un rapport obligatoire avec un système microsocial qui lui est imposé et qu’on appelle la famille. Il y a aussi la microsociété formée par le couple et le milieu de travail. Mais un jour peut-être sous l’effet d’une expansion de ces structures mentales, l’Homme finit par se sentir à l’étroit, dans sa famille, dans son milieu de travail. C’est donc comme si l’Homme avait besoin d’air et d’espace nouveau pour exprimer ses idées, sa créativité, échanger, communiquer, dans le respect et dans le même niveau vibratoire de conscience.

D’abord, dans un premier temps, Bernard de Montréal, à quoi correspond ce phénomène et comment identifiez-vous ce besoin? Et deuxièmement, quel est le processus de la microsociété?

 

BdM - Avec l’évolution de la conscience mentale de l’Homme, surtout au cours de la prochaine génération, à cause des effets psychologiques, de contraintes, de compressions, qu’exercent de plus en plus les systèmes psycho-social de notre société.

L’individu dans le monde, surtout l’individu qui est le plus affecté par cette compression, en Europe, aux États-Unis, dans les pays développés, l’individu se verra obligé à un certain moment de commencer à sentir la contrainte et à ne plus chercher à la diluer dans un processus d’immersion contrariée à l’intérieur d’une structure d’une civilisation qui lui est imposée par des forces extérieures dont il n’est pas capable de régir le matériel, parce qu’il n’a pas atteint un niveau de conscience mental ou la maturité psychologique de son moi est devenu l’espace psychique de sa réalité.

Donc au cours de la prochaine génération alors que les forces de l’ordre social dans le monde entier, soit sur le plan économique, sur le plan politique, soit le plan de l’événement spirituel de l’ère moderne, ces forces, quelque part dans leur définition, forceront l’individu à vouloir récupérer son Énergie à vouloir reprendre ce qui lui a été enlevé, pièce par pièce, morceau par morceau, au cours de l’involution, c’est-à-dire au cours de la période déclinante de la cinquième race racines jusqu’à aujourd’hui. 

Un Être humain ce n’est pas seulement, tel que le croient certains psychologues, un Être humain n’est pas simplement le produit de l’acculturation, un être humain est une composante dynamique psychique qui s’autodéfinit en fonction des crises qu’il perçoit au cours de son évolution.

Donc un être humain est en fait un système biopsychique qui a tendance à s’autogénérer, à s’autoredéfinir et à s’autorelancer dans la courbe évolutive de son moi. Donc il est absolument impossible aux sociétés, aux idéologies de quelque sorte qu’elles soient, de pouvoir maintenir pendant un terme assez long l’ombrage de leurs cultures psychologiques, de leurs idéologies au-dessus de la tête de l’Homme.

Donc aujourd’hui à cause de la violation psychologique du territoire humain, tant sur le plan psychologique, que sur le plan économique, que sur le plan politique, que sur le plan spirituel, il vient un point où l’être humain à la fin du XXsiècle se sentira finalement capable pour la première fois, il se sentira capable cet être humain cet individu, de développer non pas la résistance à ces influences idéologiques extérieures, mais il se sentira capable d’éprouver sa capacité de les filtrer avec excès et lorsque je dis de les filtrer avec excès je veux dire de les filtrer d’une façon totale, d’une façon absolue c’est-à-dire d’une façon qui convient parfaitement à l’équilibre, normal, naturel, de son ego vis-à-vis sa conscience psychique.

Et ceci est inévitable parce que l’Homme aujourd’hui, l’Homme sensible, l’Homme qui fait une démarche spirituelle, l’Homme qui fait une démarche psychologique, l’Homme qui finalement recherche le paradis perdu, cet Homme, nécessairement quelque part dans le temps, dans la contrainte événementielle de notre historicité moderne, cet Homme sera obligé quelque part dans le temps de prendre conscience de lui-même, mais il réalisera une chose c’est qu’il est absolument impossible à un être humain de prendre conscience de lui-même à travers un autre.

Et lorsque je dis à travers un autre, l’autre ne représente pas simplement l’individu le familier, le camarade, je dis que l’autre représente aussi la totalité psychologique d’une conscience mentale qui fait partie de la caractéristique conventionnelle de nos conventions idéologiques que nous retrouvons dans le monde occidental et qui sont exercées dans leurs pouvoirs, socio-économiques sociopolitiques, sociopsychologiques, socioreligieux, à tous les vents et de toutes les façons.

Autrement dit l’être humain à la fin du XXdébut du XXIsiècle, l’Être humain réalisera de par lui-même pour lui-même en fonction de lui-même qu’il ne peut être bien dans sa peau que lorsqu’il est lui-même en contrôle de son Énergie. Et lorsque je parle de son Énergie, je parle de son Énergie mentale, je parle de son Énergie émotionnelle, je parle de son Énergie vitale, je parle de son Énergie physique, je parle aussi de son Énergie psychique c’est-à-dire le support inouï en grandeur qui unit ces fonctions biocérébrales et qui lui donne la qualité d’Être sur le plan matériel ce que nous appelons homo sapiens. Mais le problème avec l’homo sapiens, c’est que l’homo sapiens s’est oublié au cours de l’involution. Et au cours de l’évolution future alors que l’Homme prendra conscience de lui-même, l’Homme ne pourra plus s’oublier.

L’Homme ne pourra plus s’oublier pour les idéologies. L’Homme ne pourra plus s’oublier pour aucune forme d’idéologie qui menace l’intégralité de son territoire psychologique. Et ceci ne pourra se faire que sur la base du renouvellement de la convention humaine. C’est-à-dire que l’Homme, l’individu, tout en respectant les lois civiles, sociales, historiques, tous les codes qui auront amené la civilisation que nous connaissons à un développement plus ou moins bénéfique, l’Homme respectera ces codes, mais il se produira en lui quelque part une transmutation profonde qui fera de lui un observateur des conventions, mais non plus, un soldat, un militariste des idéologies.

Ce que je veux dire, c’est que la nouvelle évolution, l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, la définition des nouvelles structures humaines formera chez l’Être humain un autre centre d’Énergie. Et ce centre d’Énergie sera très très respectueux de l’ordre établi, parce que cet Homme ne sera pas d’aucune façon réactionnaire ou révolutionnaire.

Mais cet Homme sera totalement et intégralement créatif, c’est-à-dire qu’il ne demandera à personne la nature de son savoir, il vivra son savoir jusqu’à la perpétuation de son savoir au cours de l’évolution, au cours des siècles et au cours de la définition de la prochaine la race racine. Autrement dit, je dis dans un sens limité, pour redonner la parole à Monsieur Payotte, que l’évolution de la conscience supramentale, la scission entre la 5e et la 6race racine forcera l’individu, l’Homme nouveau, à prendre finalement en main sa vie. Et lorsque je dis prendra en main sa vie, je veux dire prendra en main sa tête, ses émotions et sa vitalité ainsi que sa physicalité. 

FP - Donc en résumé, on peut dire que l’Homme ancien fonctionne au niveau d’une certaine forme d’action réaction et l’Homme nouveau d’un principe d’intégration et de création. Maintenant ça veut dire que pour entrer dans un processus microsocial, il ne s’agit pas pour cet Homme de vouloir échapper à sa famille, à son milieu social ou à son couple ou à ses amis, mais bien d’avoir intégré la famille, le milieu du travail.

 

BdM - Oui le concept de la microsociété, d’ailleurs la microsociété ce ne sera pas un phénomène dans le sens que nous pouvons l’épouser ou y croire aujourd’hui, la microsociété sera l’expression graduelle du développement créatif des facultés psychiques de l’Homme. Donc la microsociété sera, représentera pour l’Être nouveau, une condensation de ces Énergies, c’est-à-dire une capacité nouvelle de créer avec son Énergie.

Et les conséquences de cette nouvelle société, de cette microsociété, seront très grandes sur le plan occulte de l’humanité, mais elle pourra très bien sur le plan conventionnel de l’humanité, sur le plan physique de l’humanité, apparaître totalement invisible. Autrement dit, je dis que la nouvelle société, cette microsociété, partagera d’une façon occulte les capacités internes de l’Homme nouvellement découvertes.

Et à partir de ce plan, les Êtres qui feront partie de cette microsociété, de cette microcivilisation, découvriront au fur et à mesure qu’eux-mêmes entreront en contact avec d’autres niveaux de leur propre Énergie, des facultés créatives qu’aujourd’hui ils ne savent pas, qu’aujourd’hui ils ne connaissent pas.

Donc la microsociété de l’avenir sera forcément fondée sur le principe de l’actualisation d’une Énergie nouvelle dans l’Homme et il nous est absolument impossible d’en définir le contour bien que nous puissions en parler d’une façon qui nous permette de réaliser que l’avenir de l’Homme est en fait directement en relation avec l’avenir de l’individu élevé en vibration et capable de manifester d’une façon volontaire ses attributs internes, psychiques que d’où éventuellement le pouvoir sur la matière dont bénéficieront ceux qui font partie de cette microsociété.

Mais lorsque nous parlons de microsociété, nous ne parlons pas de microsociété dans le sens habituel où nous définissons le social. Pendant l’involution, pendant des milliers d’années, alors que l’Homme devait être défini en fonction de certaines forces parallèles, agissant pour la préservation de la race et aussi agissant pour le perfectionnement de son relationnel à l’intérieur la race afin de maintenir cette race qu’on sentait en évolution.

Pendant l’involution l’Homme était obligé d’être assujetti à des conditions psychologiques émises par la race pour bénéficier à la race au-delà du bénéfice individuel. Tandis que l’évolution dans la microsociété sera un phénomène totalement différent.

Ce ne sera plus la race qui sera l’évidence historique, événementielle, de la manifestation énergétique de l’Homme nouveau, ce sera la conscience individuelle programmée par l’Homme individuellement qui donnera à cause d’une nouvelle valeur de communication entre des individus qui partageront un taux vibratoire universel et uniforme qui donneront à ces individus la qualité d’appartenir à une microsociété et d’engendrer selon leurs pouvoirs créatifs des constructions, des structures psycho ou psychomatériel équivalent à une science totalement nouvelle totalement cosmique sur la Terre.

Donc si nous parlons de microsociété aujourd’hui nous devons commencer à voir et à comprendre que nous ne parlons pas de microsociété dans le sens social d’antan.

Nous parlons de microsociété dans le sens où l’individu ne perd rien, absolument rien, de la totalité de son potentiel vibratoire et en même temps ce même individu, à cause de ses facultés universelles, à cause du grand déchirement auquel il aura survécu dans le passage de l’involution à l’évolution, dans le passage de la conscience purement egoïque à la conscience supra-egoïque, cet individu ne sera plus intéressé à vivre de son Énergie en fonction des valeurs psychosociales qui avaient, dans le passé, formé les sociétés à partir de la destruction des Atlantes jusqu’à la formation des états nouveau de la Rome ou de la Grèce antique.

Donc cette microsociété sera totalement le produit nouveau d’une capacité créative chez l’Homme d’engendrer sur le plan matériel des forces créatives à tous les niveaux qui feront de ces Hommes effectivement des membres d’une société neuve, d’une civilisation nouvelle, mais qui sur le plan purement matériel ne sera pas vu par ceux qui feront encore partie de l’involution de la 5race racine.

C’est-à-dire des civilisations que nous connaissons aujourd’hui et qui doivent, au cours des siècles, se raffiner afin d’en arriver au cours de ces siècles et à la fin du cycle de la 6race racine, à pouvoir s’intégrer sur le plan universel tel que les Hommes de la 5race racine l’auront fait à la fin du XXsiècle.

 

 

FP - Vous dites d’abord que cet Homme nouveau n’acceptera plus que son territoire psychologique soit menacé. Donc il me semble qu’au niveau des valeurs ça peut se faire sur un échange d’informations basé sur de l’espace. Est-ce que le concept d’espace ou de respect du territoire est important dans cette structuration de microsociété?

 

BdM - À l’intérieur de la microsociété, l’Homme qui fera partie de la microsociété n’aura plus à s’inquiéter des problèmes psychologiques qui se manifestent dans le relationnel. C’est avant la formation de la microsociété, c’est-à-dire c’est avant la conscientisation de l’Homme, c’est avant la transmutation, c’est pendant la période de transition entre la 5et la 6race racine que l’Homme trouvera très difficile sa relation psychologique avec le social, parce que l’Homme conscient aura lentement, graduellement découvert, en ayant traversé le fameux mur du doute personnel qui est construit de la mémoire de l’humanité. L’Homme aura découvert qu’effectivement il possède des facultés psychiques, des facultés d’intelligence, des facultés de volonté, des facultés de savoir, qui ne peuvent pas être intégrées dans une conscience collective involutive tel que nous connaissons.

Donc à partir de ce moment-là, l’Homme nouveau ne pourra plus chercher dans la masse sociale une sorte de densité psychologique afin de se donner en tant qu’ego une caractéristique flottante. L’Homme aujourd’hui est un Être flottant; selon la qualité, la densité de cet éther, de cet environnement social, l’Homme flotte. Mais l’Homme conscient ne peut pas flotter dans une conscience collective.

L’Homme conscient possède son propre poids, il ne peut pas flotter sur un médium qui le supporte, il doit se supporter lui-même et ceci sera très difficile parce que l’Homme aujourd’hui qui passe de l’involution à l’évolution où l’Homme conscient est obligé, de par sa nature, de par les mécanismes de sa mémoire, de par les structures psychologiques de son ego, est obligé constamment de se vérifier et il est obligé constamment de se comparer et il est obligé constamment de se mesurer et il est obligé constamment autrement dit de faire la navette entre le phénomène de la vérité et du mensonge qui caractérise la psychologie événementielle psychologique de notre histoire avec la sienne.

L’Homme n’est pas capable, il n’a pas été habitué, il n’a jamais été entraîné, et il n’a jamais été amené à ÊTRE.

Donc comme il n’a jamais été habitué à ÊTRE; l’Homme n’est pas capable de facilement ÊTRE. Ici pourquoi l’Homme nouveau sera obligé de vivre des périodes difficiles de reconsolidation, de révision, de développement d’un centre d’Énergie mentale.

Et ceci c’est pour tous les Hommes, tous les Hommes qui ont connu ou qui connaîtront cette conscientisation vers la conscience supramentale seront obligés de vivre le déchirement. Nous ne vivons plus à l’âge de la 6e race racine. Nous ne vivons plus dans le cirque des relations maîtres disciples. Nous ne vivons plus dans le cirque des relations où l’individu, en tant qu’Être biopensant, est assujetti à une domination psychologique quelconque.

L’Homme est nu devant lui-même et il doit être nu devant lui-même et son lui-même qui est caractérisé par son passé doit être totalement transmuté afin que seul lui-même soit réel.  Donc l’Être de la nouvelle civilisation, de cette microsociété future sera obligé de prendre conscience et de comptabiliser tout ce qu’il est et il ne pourra mettre de côté aucune valeur à l’intérieur de cette comptabilité qui ne soit pas réelle parce qu’il vibrera à l’irréalité de sa perception.

 

 

FP - Qui est-ce qui définit les critères d’appartenance à la microsociété?

 

BdM - C’est l’Homme lui-même, l’individu lui-même. Avec la microsociété, avec la nouvelle évolution, avec la formation de la 6e race racines, les efforts glorieux, les efforts nécessaires, les efforts spirituels, les efforts de l’involution qui ont voulu que l’Homme se rattache à des maîtres et à des Êtres qui, de son point de vue, avaient atteint un certain niveau d’évolution.

À partir de ce moment-là, l’Homme sera obligé d’en venir un jour à la réalisation que ceci faisait partie de l’illusion de l’involution. Il n’y a pas dans le cosmos de supériorité psychologique. Il n’y a pas dans le cosmos de supériorité spirituelle. Il n’y a rien dans le cosmos qui soit supérieur à autre chose. Donc les Hommes de la prochaine évolution, les Hommes de l’Occident, les Hommes des États-Unis, les Hommes de la Californie, les Hommes du Québec, les Hommes de l’Europe qui sont aujourd’hui en voie d’une recherche spirituelle et qui se cherche dans les ténèbres de la vie moderne une sorte de clarté s’apercevront quelque part que même à l’intérieur de cette clarté il y avait des ténèbres.

Et lorsque l’Homme aura compris ceci, il deviendra totalement autonome, il développera le centre mental nécessaire à la construction de son nouveau moi et éventuellement il en arrivera à faire descendre sur le plan matériel des Énergies qui font partie de sa nature occulte, invisible, éthérique et à partir de ce moment-là l’Homme commencera lentement à s’avancer vers cette nouvelle dimension de vie.

 

 

FP - Est-ce qu’un projet comme Auroville pourrait être un centre de cet Homme nouveau, de cette microsociété?

 

BdM - Auroville est vouée à l’échec. Auroville a toujours été vouée à l’échec. Auroville était une projection spirituelle d’un très grand Homme, Aurobindo. Mais à partir du moment où le maître ne peut plus contenir l’Énergie qu’il descend sur le plan matériel dans une forme et que cette Énergie est sous le contrôle d’individus qui n’ont pas sa sensibilité, qui n’ont pas son taux vibratoire, toute forme se désintègre.

Il est absolument impossible qu’Auroville devienne un centre mondial d’Énergie parce qu’Auroville si vous regardez les positions planétaires qui en déterminent l’évolution, Auroville est déjà dans la descente sur le plan planétaire.

Les Hommes ne comprennent pas; les Hommes de l’involution ne comprennent pas que l’évolution et la science de l’évolution ou l’intelligence de l’évolution qui vient avec elle, est une transformation intégrale du savoir humain et que c’est une transformation intégrale de la disposition psychologique de l’Homme vis-à-vis sa vie sur la Terre ou vis-à-vis les structures qu’il développe sur la Terre. Lorsque nous parlons de la nouvelle évolution, lorsque nous parlons de la restructuration de l’Homme, des développements de nouvelles structures dans son mental, lorsque nous parlons de la mutation de l’Homme, nous parlons de quelque chose qui vient demain.

D’accord nous parlons de quelque chose qui est en voie d’expérience aujourd’hui; mais nous parlons de quelque chose qui vient demain et l’Être humain ne peut rien contre ça. L’Être humain ne peut pas faire avancer ceci. Autrement dit : je dis que l’Homme nouveau, l’Homme qui fait partie de la microsociété sera un Homme occulte, c’est-à-dire qu’il vivra en fonction de sa réalité, en fonction des structures qu’il voudra bien se donner, mais ce sera un Être qui sera totalement associable. Je ne dis pas qu’il sera antisocial, je dis qu’il sera asocial parce que ‒ et ceci est très important parce que pendant l’involution l’Homme devait se servir de facultés psychologiques pour construire sa société.

Tandis que pendant l’évolution l’Homme se servira de pouvoirs occultes pour construire des réseaux d’Énergies telluriques afin de maintenir sur la Terre une densité éthérique suffisamment haute en vibrations pour pouvoir absorber son corps éthérique et pouvoir maintenir sur la Terre un nouvel espace éthérique.

Donc le phénomène de la microsociété est un phénomène totalement occulte qui ne fait pas partie de la convention psychologique du savoir humain et l’Homme nouveau ne pourra pas utiliser le matériel de l’involution à quelques niveaux d’évolution, de perfectionnement, que soit arrivé ce matériel. Il sera obligé quelque part de laisser tomber tout ce qui est astralisable. Et ce que nous appelons astralisable, ce sont toutes les formes psychologiques qui servent à donner à notre ego une fausse sécurité.

 

 

FP - Donc vous ne voyez aucun processus de structuration, ni de ville, ni d’état de l’Homme nouveau, de microsociété. Donc il lui faudra assumer son individualité, une certaine forme de solitude.

 

BdM - Il sera obligé d’assumer son individualité, mais il ne connaîtra pas la solitude parce qu’il aura un coefficient de conscience mentale suffisamment développée pour pouvoir facilement reconnaître les gens qui sont sur sa longueur d’onde. Mais à cause de sa faculté créative, à cause de sa conscience créative qui sera très puissante, cet Homme sera capable de vivre comme les Hommes vivent, c’est-à-dire de vivre comme un mortel, mais il sera aussi capable de vivre comme un immortel.

Autrement dit il aura finalement atteint les 2 degrés de conscience nécessaire à la qualification de l’Homme pour la pénétration dans les chambres des invités qui font partie de l’ordre des Melchicédecs. L’Homme sera capable de vivre comme un mortel et il aura la faculté de vivre comme un immortel et lorsqu’il sera fatigué de vivre comme un mortel il demeurera simplement immortel c’est-à-dire qu’il dématérialisera con corps matériel. Mais ce ne sera pas dans des conditions de conscience sociale telles que nous connaissons ou telles que nous avons expérimentées dans le passé que cet Homme nouveau pourra exercer son droit à la vie planétaire.

Et lorsque je dis droit à la vie planétaire, je dis bien droit à la vie planétaire. Les Hommes aujourd’hui n’ont pas le droit à la vie planétaire. D’abord les Hommes n’ont pas la faculté, n’ont pas le droit dans certains pays, de passer d’un pays à un autre. Les Hommes n’ont pas la capacité aujourd’hui sur le plan planétaire de communiquer par le langage avec d’autres Hommes. Donc les Hommes sur la planète effectivement vivent dans des conditions de contraintes qui sont le produit de l’activité historico-sociale que nous connaissons.

La définition des espaces vitaux en fonction des nations, la définition des structures psychologiques appartenant à certains groupes raciaux ou à certains groupes culturels qu’on appelle le langage. Donc tout ceci fait partie de l’aliénation de l’Homme appartenant à la Terre. L’Homme doit être capable un jour de pouvoir communiquer avec tous les Hommes de la Terre et l’Homme doit être capable un jour de connaître toutes les dimensions de la Terre.

Et pour ce, il doit être capable un jour de bénéficier de l’extra-territorialité qui fait partie de la composante psychique de son moi. C’est-à-dire qu’il doit être capable de bénéficier de l’exercice volontaire de l’actualisation dans le plan matériel de notre planète, de son corps éthérique. À partir de ce moment-là, l’Homme sera libre et pour en arriver à cette étape l’Homme sera obligé de reconnaître quelque part au cours de son évolution future qu’il a été pendant des millénaires intoxiqué par une mémoire collective qui n’a plus de vie.

 

 

FP - Suite à votre instruction ici même au Québec, il s’est développé une certaine forme de groupuscules, donc de rassemblements de petits groupes par affinités vibratoires, pour un échange d’informations justement. Comment est-ce que vous voyez çà? Est-ce que vous voyez ça d’un bon œil? 

 

BdM - C’est un processus normal, c’est un processus naturel parce que les Hommes ont encore besoin des Hommes pour se rassurer et s’épauler mutuellement. Mais éventuellement ces groupuscules se fractureront et chacun fera ce qu’il a à faire. Autrement dit dans l’évolution de la conscience supramentale il ne peut pas y avoir de formation idéopsychique. Dans la formation à long terme de la conscience supramentale, il ne peut pas y avoir de formation idéopsychique.

L’individu, l’Homme, l’Homme possède les structures fondamentales primitives et essentielles qui lui permettent de vivre très bien, sur le plan de la communication. Et une de ces structures qui a été établie par les initiés depuis très longtemps est la structure de la famille. Donc l’Homme possède suffisamment d’Énergie à l’intérieur de la famille pour pouvoir vivre à l’intérieur de son couple les exigences nécessaires à la manifestation créative de son mental. 

Sur le plan social, là où il y aura formation de groupuscules ou de cellules, ce seront des formes de manifestations temporaires qui dureront peut-être cinq, dix, quinze, vingt ans, mais qui éventuellement crèveront. L’Homme est absolument conscient des lois qui déterminent la configuration du pouvoir qui domine sa conscience, contre le pouvoir qui sort de sa conscience. Avec le temps l’Homme réalisera ceci et il fera éclater ce qui dans le passé avait été pour lui nécessaire, temporairement.

 

 

FP - Alors c’est un peu comme l’histoire du fils prodigue qui quitte sa famille, qui revient dans sa famille.

 

BdM - Je ne vois pas la liaison.

FP - Mais vous parlez de la famille comme un lieu de réalisation finalement, qu’il n’y a pas lieu de créer de microsociété, que la famille est une microsociété par elle-même.

 

BdM - Dans ce sens, oui. L’Homme quittera sa famille. Je ne dis pas que l’Homme quittera sa famille, je ne dis pas dans ce sens. Je dis que l’Homme reviendra à sa famille. Autrement dit je dis que l’Homme un jour, l’Homme conscient, l’Homme supramental, sera plus familial qu’il ne l’avait été pendant l’involution.

Autrement dit je dis comme je le dis d’ailleurs aux gouvernements qui sont socialistes; je dis que plus l’Homme se conscientise plus la famille redeviendra le noyau de la société humaine, mais de la société humaine vivante. Et lorsque je parle de la société humaine vivante, je parle de la société humaine mortelle, matérielle, physique, sur le plan éthérique c’est une autre condition. Mais sur le plan matériel, l’Homme conscient deviendra plus conscient encore du phénomène de la famille qu’il ne l’a été durant le passé.

 

 

FP - Bon et dans le milieu de travail, comment cette nouvelle conscience va se manifester?

 

BdM - Dans le milieu du travail cette conscience va travailler constamment et elle va forcer l’individu constamment à revoir sa position vis-à-vis le travail. Mais ceci se fera en fonction de ses propres illusions. Les Hommes aujourd’hui dans la société moderne ont été emprisonnés par le travail, certains Hommes sont empoisonnés par le travail. Et bien que le travail soit nécessaire et bon pour l’Homme, il faut que le travail soit nécessaire et bon pour l’Homme dans un sens réel et non pas simplement dans un sens incertain.

Et avec le temps et avec l’évolution, l’Homme conscient sera tellement créatif qu’il en viendra un jour à créer son propre travail, mais avant qu’il en arrive à cette conscience à cette capacité à ce pouvoir il se passera beaucoup d’années. Donc à l’intérieur de cette période l’Homme sera obligé de voir à ce que son travail ne lui nuise pas, mais aussi il sera obligé de voir à ce qu’il ne perde pas son travail afin de survivre.

C’est au cours de l’évolution que l’Homme en arrivera à être karmiquement libre du travail et lorsqu’il sera libre du travail il œuvrera, c’est-à-dire qu’il travaillera à un autre niveau qui ne sera plus du travail, mais qui sera simplement la manifestation créative de son intelligence mentale supérieure. Et ce sera très très facile à partir de ce moment-là l’Homme sera libre sur le plan karmique du travail. Il pourra composer nouvellement, il pourra réorganiser sa vie, sa famille, en fonction de cette nouvelle capacité.

Mais il y aura du temps, l’évolution de la conscience supramentale, la transmutation du corps mental de l’Homme, ne peut pas se faire d’une façon facile; ne peut pas se faire d’un jour à l’autre, à moins que l’Homme vive des expériences particulières. Donc l’Homme est obligé d’en arriver à une conscience au fur et à mesure qu’il réalisera que la conscience qu’il possède aujourd’hui est extrêmement spiritualisée et que toute conscience spirituelle est vouée à l’échec devant le mur catégorique de la conscience cosmique sur la Terre.

Il ne peut pas y avoir dans la conscience cosmique de l’Homme le moindre degré de spiritualité; c’est une illusion des conventions psycho-intuitives qui ont été données à l’Homme pour la conservation de la race.

Mais à partir du moment où l’Homme entrera dans une nouvelle voie d’Énergie, il sera obligé de regarder la nature de la vie en fonction de la programmation énergétique de son moi supérieur. Il ne pourra plus regarder les structures de la vie en fonction du conditionnement psychologique de son moi affaibli par la domination de l’émotion sur la caractéristique volontaire de l’involution.

Il sera obligé de voir la nature de son réel en fonction de son intelligence. Il ne pourra plus voir la nature de la réalité en fonction du bénéfice que crée la traduction de cette réalité intelligente en fonctions émotives.

Il n’y a plus de jeu dans la conscience supramentale pour l’Homme. C’est simplement la décision ultime de la conversion de son Énergie réelle en Énergie mécanopsychique sur le plan humain et sur le plan éthérique.

 

 

FP - Dans cet air de transition, est-ce qu’il s’agit pour cet Homme de liquider des mémoires karmiques?

 

BdM - Il sera forcé l’Homme de liquider des mémoires autant karmiques qu’historiques. Sur le plan karmique, l’Homme éliminera des mémoires, mais l’Homme n’a pas à s’occuper des mémoires sur le plan karmique parce que ces mémoires sont trop subtiles. Elles font déjà partie de la programmation de sa vie aujourd’hui.

L’Homme qui a des mémoires karmiques vit déjà dans la condensation de son Énergie et en fonction de la représentation de son Énergie sur le plan matériel il vit déjà ses mémoires. Nous sommes nos mémoires.

Mais l’Homme qui vivra des mémoires sur le plan de la culture, sur le plan de la civilisation, sur le plan de l’historicité, sera obligé éventuellement d’être libre de ses mémoires. Et ses mémoires font partie distincte de la nature personnelle de chaque individu.

 

 

FP - Donc dans le présent vous semblez refuser une microsociété bâtie sur des structures formelles. Est-ce qu’après des événements, est-ce qu’après les crises économiques, sociales, religieuses, etc. Est-ce que vous voyez une microsociété bâtie sur des structures formelles?

 

BdM - Non, la microsociété sera totalement occulte et elle sera dans l’invisible éthérique de la Terre, elle ne sera pas sur le plan matériel.

 

 

FP - Ça veut dire quoi?

 

BdM - Ça veut dire autant l’Homme aujourd’hui possède un corps matériel autant l’Homme possédera un corps éthérique et le corps éthérique lui permettra d’avoir accès à une autre dimension spatio-temporelle qui est à la surface de la Terre qui lui permettra de créer une nouvelle civilisation qui influera sur la civilisation matérielle d’aujourd’hui. Mais qui elle-même sera régie complètement par d’autres lois.

 

 

FP - Est-ce que ça correspond à ce qui est dit dans la Bible au niveau des enlèvements?

 

BdM - Vous pouvez interpréter tous les textes ésotériques comme vous le voulez. Vous trouverez toujours dans les textes ésotériques des voiles et l’Homme doit voir sans voiles. Et tant que l’Homme verra avec des voiles, il ne verra rien, il ne verra que des voiles.

L’Homme doit savoir un jour ce qui en est, et lorsque l’Homme saura ce qui en est, autrement dit lorsque l’Homme pourra faire l’extrapolation des voiles de la Bible, des voiles des différentes littératures ésotériques, l’Homme à ce moment-là sera dans sa propre intelligence et il sera obligé de garder le silence sur la manifestation éventuelle de la nouvelle conscience humaine.

Il y a des choses qui ne seront jamais connues dans le monde; parce que ce n’est pas bon que ce soit connu dans le monde; parce que ce n’est pas nécessaire que ce soit connu dans le monde; parce que ça ne se comprend pas psychologiquement; parce que ça n’a aucune importance sur le plan psychologique; parce que ça ne fait pas partie de l’involution; parce que ça ne fait pas partie de la réalité psychodynamique de l’Homme, mais parce que ça fait partie de la réalité éthérique de l’Homme.

Donc ça donne quoi à l’Homme de savoir ce qui se passera dans la nouvelle civilisation sur un plan qui est parallèle à celui que nous connaissons alors que l’Homme n’est pas capable sur le plan psychologique d’en avoir une compréhension parfaite. Ça ne servirait qu’à créer des fantasmes, qu’à créer des illusions, qu’à créer des formes, et ça ne servirait qu’à relancer une autre forme de spiritualité encore beaucoup plus fantastique que celle que nous avons connue, donc ça retarderait l’évolution de l’Homme. Ce que l’Homme a de besoin de savoir, c’est que derrière l’espace et le temps, il y a un autre espace sans le temps.

 

 

FP - Si vous ne voulez pas dire que l’Homme sera enlevé, est-ce que vous pouvez laisser entendre qu’il va se soustraire lui-même?

 

BdM - L’Homme se soustraira lui-même. Le phénomène… moi, je déteste parler du phénomène OVNI, vous m’amenez toujours à parler de ces choses. Et je déteste parler de ces choses parce que l’Homme, l’humain de l’involution, ne comprend pas, ne sait pas, que la Terre ne peut pas être possédée, ne peut pas être violée dans ces droits évolutifs, par des intelligences qui viennent d’autres planètes. Il y a des lois, il y a des ordres, il y a des conventions, il y a des gouvernements, il y a des forces, il y a des intelligences, qui régissent l’harmonie et les relations cosmoplanétaires. Et chaque fois que l’Homme parle des Ovnis ou de ces choses extra-terrestres, il vit l’irréalité d’une réalité. Il vit la dissimulation d’une réalité derrière un voile.

L’Être humain n’est pas simplement mortel.

L’Être humain ne possède pas simplement un corps matériel.

L’Être humain possède un corps matériel et il possède un corps éthérique et ce corps éthérique fait partie de la même substance hétéro moléculaire interplanétaire que possèdent ces autres intelligences qui viennent soi-disant en soucoupe volante.

Mais avant que ces Êtres puissent se mélanger avec l’Homme, avant que ces Êtres puissent d’une façon officielle travailler avec l’Homme, ils seront obligés, obligés, obligés, de venir à la rencontre des Hommes qui seront et qui feront déjà partie de la conscience éthérique de la Terre.

C’est l’Homme qui est le maître de la planète, ce ne sont pas des intelligences qui peuvent venir d’autres mondes sur sa planète. Ceci a été fait dans le passé pour donner à l’Homme une capacité d’évolution; maintenant l’Homme n’a plus besoin de capacité évolutive puisqu’il prend conscience de sa doublure.

À partir du moment où l’Homme prend conscience de sa doublure, il n’a plus besoin de maître et il n’y a plus de maître autant sur le plan spirituel que sur les plans éthéro-physiques ou éthérico-psychique du monde. C’est çà qui me fâche lorsque les gens me parlent de ces fameux Ovnis.

 

 

FP - Vous dites que l’espace terrien ou l’histoire de la Terre ne peut pas être violée par des Êtres venant d’un autre plan.

 

BdM - Le seul plan où ces Êtres peuvent violer la conscience humaine, c’est sur le plan astral. Les phénomènes d’apparitions, les phénomènes de ci ou les phénomènes de çà, ce sont des phénomènes astraux qui sont le produit de l’activité de certaines intelligences pour créer dans la pensée, dans l’Homme moderne, de la confusion. C’est seulement sur le plan astral que ces intelligences peuvent affecter l’Homme. Sur le plan éthérique, ils sont absolument impuissants.

 

 

FP - Donc on ne peut pas être violé sur le plan territorial ni sur le plan historique, mais dans notre individualité est-ce qu’une fusion ce n’est pas un viol au moins de la personnalité?

 

BdM - Une fusion ce n’est pas simplement le viol de la personnalité, c’est la destruction totale de la personnalité pour l’incarnation d’une nouvelle réalité. Qu’est-ce que l’Homme sait, qu’est-ce que l’Homme connaît du phénomène de la personnalité... Si l’Homme n’est pas capable aujourd’hui, à la fin du XXsiècle, avec toutes ses sciences psychologiques, psychiatriques, spirituelles, métaphysiques, occultes, ésotériques, si l’Homme n’est pas capable de comprendre l’origine du monde de la pensée, si l’Homme n’est pas capable de comprendre la pensée, comment voulez-vous que l’Homme ait une idée de ce que représente la personnalité.

La personnalité que l’Homme possède n’est qu’un véhicule psychologique, n’est qu’un miroir, qui lui permet de se mesurer graduellement au fur et à mesure qu’il évolue en fonction d’autres personnalités qui se mesurent au fur et à mesure qu’elles évoluent. Donc la personnalité de l’Homme n’est pas réel, ce n’est qu’un phénomène de miroitements. Donc, ne me parlez pas de personnalité, les gens me parlent de personnalité comme si la personnalité de l’Homme était quelque chose d’absolument nécessaire.

Effectivement elle est nécessaire, mais elle n’est pas nécessaire dans le sens que l’Homme le croit. Elle est nécessaire dans un autre sens, c’est-à-dire qu’elle devient vitale, réelle, lorsque l’Homme vit sur tous les plans de sa réalité. À ce moment-là sa personnalité est effectivement réelle, elle n’est plus faussable, elle n’est plus empruntable, elle n’est plus déformable, elle n’est plus mitigeable, on ne peut plus travailler avec elle, on ne peut plus la traiter, elle devient intraitable. Çà c’est la personnalité de l’Homme.

 

 

FP - Vous avez vu le film Straman, vous avez vu le film Cocoon, c’est ça dont je veux parler. Y a-t-il une espèce de substitution d’une identité ou d’une entité par une autre, une super imposition d’une entité sur une autre, c’est de ce dieu-là je veux parler?

 

BdM - L’Homme n’est pas matériel, l’Homme est cosmique, il possède une enveloppe matérielle, une enveloppe charnelle, mais son Énergie cosmique est très puissante donc elle doit être diminuée et elle est diminuée en fonction des formes psychologiques de son moi qu’on appelle l’ego qui est le support de la personnalité, pour l’aventure humaine de l’involution. L’Homme n’est pas capable de vivre son dieu, l’Homme n’est pas capable de vivre sa réalité, parce qu’il vit de mémoires. Il vit de comparaisons, il ne vit pas de sa réalité.

Si l’Homme vivait de sa réalité, il vivrait la fusion. Et si l’Homme n’était pas prêt à vivre la fusion, il mourrait devant lui-même. Donc notre personnalité n’est qu’un véhicule temporaire qui permet à l’Homme de développer un ego, mais qui amènera l’Homme demain à réaliser sa réalité.

Lorsque l’Homme sera dans sa réalité, il n’aura plus besoin de vivre sous l’impression d’une personnalité. Qu’est-ce que c’est une personnalité, moi j’ai une personnalité, j’ai peut-être une personnalité pour les gens dans la salle parce que j’ai une grande gueule; mais moi j’ai une personnalité, où elle est ma personnalité; ici, là, où elle est ma personnalité. Si je ne me mettais pas le doigt dans le nez, j’aurais de la personnalité; oui parce que ça ne se fait pas en public; çà c’est de la personnalité.

L’Homme est un Être à part entière, et plus je regarde dans l’expérience de l’humanité, plus je regarde dans l’expérience spirituelle de l’Homme, surtout des Américains, de ces bons grands naïfs, six pieds américains, qui sont tellement à la recherche parce qu’eux souffrent de la compression plus que nous. Ces Êtres qui, dans le monde, se cherchent des gourous. L’Homme va arrêter un jour de se chercher des gourous.

 

 

FP - Donc il n’y a pas lieu de regrouper des forces ou bien de se tracer un objectif.

 

BdM - L’Homme doit devenir son propre objectif. Il y a une science maintenant depuis 1969, la conscience supramentale est sur le plan matériel, la conscience supramentale est très expressive, elle est très explicite, la conscience supramentale peut toucher à tous les domaines de la conscience humaine, autant astrale, que mentale, qu’éthérique.

La conscience supramentale est un centre mental totalement ouvert pour l’humanité. L’Homme n’a qu’à aller chercher ce dont il a de besoin et travailler avec ces outils. Mais l’Homme n’a plus besoin de personne. Et si les Hommes ne réalisent pas ceci, il y aura de plus en plus, en plus, en plus d’Hommes qui viendront dans le monde avec des drapeaux pour sauver le monde alors qu’eux-mêmes seront totalement possédés par l’astral. Moi je ne peux pas dire plus que ça.

 

 

FP - Pourquoi est-ce que j’ai cette impression que cette conscience supramentale est en stand-by, comme si elle était un peu figée dans le temps? 

 

BdM - La conscience supramentale n’est pas en standby, elle a 2500 ans d’évolution, elle n’est pas pressée. La conscience supramentale fait partie de l’évolution d’une nouvelle race racine, un peu comme la conscience mentale inférieure a fait partie de l’évolution de la 5race racine à partir des Atlantes jusqu’à aujourd’hui.

Les Atlantes ont eu des siècles à évoluer; nous les Indo-européens nous avons eu des siècles à évoluer; la race racine aura des siècles à évoluer. C’est comme ça que ça marche. Nous essayons de comprendre la phénoménologie psychospirituelle de l’Homme moderne.

Nous ne pouvons pas comprendre la phénoménologie psychospirituelle de l’Homme moderne parce que cette phénoménologie ne fait pas partie de la réalité de l’Homme. Elle ne fait pas partie de la réalité l’Homme, elle fait partie des forces astrales qui ont manipulé l’Homme pendant des millénaires.

L’Homme sera obligé, je parle de l’Homme nouveau naturellement, je ne parle pas de tout le monde, je dis que l’Homme nouveau verra, saura, qu’il doit passer du plan astral au plan mental de sa conscience. Et ceci, il le fera s’il est marqué pour cette vie, pour cette conscience.

 

 

FP - Vous pensez que ça peut se faire dans une seule vie cette réalisation-là?

 

BdM - Ça devrait se faire en 2 ans.

 

 

FP - On a beaucoup à désapprendre plus qu’à apprendre.

 

BdM - On a rien à désapprendre, on a simplement à commencer à réaliser qu’on sait. Qu’on sait un petit peu, pis un petit peu, pis un petit peu, sans aller voir notre belle-mère pour lui demander son opinion... on sait…

Et avec les sciences que nous avons, avec les outils que nous avons, nous pouvons corriger, corriger, corriger, corriger, ce que nous savons, perfectionner ce que nous savons. L’Homme sait, l’Homme ce n’est pas une canne vide.

 

 

FP - L’Homme pourrait-il progresser plus rapidement dans un échange d’informations?

 

BdM - Qu’est ce que vous croyez que je fais?

 

 

FP - Oui, mais entre nous autres, une fois que vous avez fini de parler, on essaie de comprendre, on regarde, on va parler justement de la psychologie de la perception tout à l’heure, mais c’est dans cet échange-là par la suite après vos conférences qu’on a une tendance naturelle à vouloir mesurer ce que vous avez dit, en tout cas mesurer ce qu’on a compris de ce que vous avez dit. Est-ce que c’est bon ou c’est pas bon?

 

BdM - C’est une perte de temps. Vous voulez mesurer tout. Vous voulez comprendre tout. Vous êtes bien ou vous n’êtes pas bien. Vous êtes bien... vous êtes bien! Comprendre... comprendre…

Savez-vous que le phénomène d’essayer de comprendre c’est un phénomène de l’involution, ça fait partie du développement de l’ego. C’est ce phénomène de comprendre qui empêche l’Homme de savoir. Comprendre… Moi je ne comprends rien…

FP - Vous savez tout et vous ne voulez rien savoir…

 

BdM - Bien c’est pour ça que je peux parler…

 

 

FP - Vous êtes une espèce de messie récalcitrant…

 

BdM - Un quoi?

 

 

FP - Je rencontre des gens puis je leur demande : avec vous entendu parler de Bernard de Montréal? Oui j’en ai entendu parler; oui j’ai vu une de ses conférences. Puis, qu’est-ce que vous en pensez? C’est quoi? C’est Cocoon, c’est Starman, c’est le messie récalcitrant, c’est un génie, c’est un fou, pas approchable pour certains…

 

BdM - Pas approchable… Je suis approchable, je suis ici… Qu’est-ce que vous voulez, faut que je sois dans vos culottes… 

Quand j’ai commencé, j’ai commencé à donner des séminaires en 1980. J’ai rencontré des gens biens, comme aujourd’hui. Je rencontre ces quelques individus que j’ai dans le mental. Ils viennent à mes séminaires pour voir si réellement je suis correct, ainsi de suite, ça va, ok… Il se disent : ce type-là avec sa gueule il est dangereux… Ils viennent, ils check… Finalement ces individus sont devenus mes grands amis. Et lorsqu’ils me rencontrent au début, ils ne veulent pas se faire englober. Parfait, c’est normal, je suis content qu’il y ait des gens qui ne veulent pas se faire englober. On a été englobé pendant des siècles.

Et maintenant je dis : ha! bientôt je m’en vais à l’extérieur je ne serai pas ici pour six mois, je vais venir une fois de temps en temps. Là, ils sont tous tristes… Les types qui ne voulaient pas être englobés par Bernard de Montréal, ce sont ceux qui veulent demeurer englobés par Bernard de Montréal. Décidez-vous… Vous voulez être englobés ou vous voulez pas être englobés… Qu’est-ce qui se passe. C’est qu’au cours des années, ils entrent dans leur Énergie. Nous nous entendons bien, nous nous comprenons, nous parlons de choses variées, nous sommes sur la même longueur d’onde.

Et à partir du moment où je dis : ha! maintenant vous savez ce qui en est, je peux partir, là ils ne veulent pas que je parte. Je leur fais la faveur de partir pour ne pas les englober parce que mon Énergie est forte et eux sont tristes. Et çà c’est le problème de l’Homme.

Et l’Homme moderne va être obligé de le résoudre ce problème parce que nous sommes tous des Êtres qui avons besoin d’affection.

Nous sommes tous des Êtres qui souffrent d’amour.

Nous sommes tous des Êtres qui veulent être collés, rattachés à d’autres.

Nous avons tous le complexe du cordon ombilical.

Mais moi, je suis le premier Homme dans le monde occidental à briser le cordon ombilical. L’Homme sait… Je donne des outils…  L’Homme sait aller avec ces outils, travaille avec ces outils.

 

 

FP - Une dame tout à l’heure qui était à la dernière concurrence et qui m’a dit : j’ai entendu la dernière fois Bernard de Montréal pour la première fois dans ma vie, ça m’a pris à un mois pour m’en remettre.

 

BdM - Si vous saviez les lettres... les lettres que je reçois, des lettres d’amour... Je pourrais faire un ashram instantané… Quand est-ce que l’Homme va comprendre qu’il a besoin de se replier sur lui-même. C’est çà la nouvelle évolution.

Moi aussi, je les aime mes amis, je vous aime vous, ainsi de suite... Mais je ne peux pas vous avoir dans ma soupe. Et ça, c’est une habitude, nous avons développé cette habitude, c’est très malsain çà, surtout avec des gens comme moi.

Moi, je suis un Homme qui peut rendre d’énormes services à l’individu, mais je suis un Homme aussi qui dans une même mesure peut être dangereux pour un individu, si lui ne se coupe pas de moi. On ne peut pas s’attacher à un Homme qui a la faculté de parler, d’expliquer tout comme je le fais. Il faut qu’on aille chercher ce qu’on a de besoin, ensuite on s’en va.

 

 

FP - Donc la microsociété c’est un peu une tentative de se sécuriser?

 

BdM - Ha! Que vous parlez bien. 

 

 

FP - Donc je voyais peut-être cette utilité-là à la microsociété.

 

BdM - L’Homme peut être social, l’Homme conscient peut être social, il peut aimer rencontrer des gens, ainsi de suite... Mais il faut que dans son intériorité il soit totalement intégral. Il faut qu’il soit libre… libre…  Surtout avec les temps qui s’en viennent, surtout avec les connaissances qui s’en viennent. L’Homme s’est demandé des questions pendant des millénaires, aujourd’hui nous avons les réponses.

Maintenant que nous avons les réponses et que nous sommes capables d’expliquer tous les aspects de l’occultisme, de l’ésotérisme, et de réellement remettre en cause la domination de ces forces occultes sur la conscience humaine, il faut que l’Homme se prenne en main sinon nous recommençons le même bal spirituel que nous avons connu par le passé. Nous tombons encore dans la même structure de relation : maître, disciple, ainsi de suite… Dans le passé c’était nécessaire, à la fin de l’évolution ce ne sera plus nécessaire pour les Hommes qui feront partie d’une nouvelle évolution.

 

 

FP - Lorsqu’on parle de microsociété, il y a beaucoup de gens qui nous amènent le concept de l’ordre. Bernard est très sensible à l’ordre et une microsociété ce serait de rassembler, de faire de l’ordre, d’organiser la matière, etc. les idées.

 

BdM - Pour que l’Homme forme une microsociété, il faut qu’il ait les pouvoirs sur la matière. Une microsociété demande que l’Homme ait le pouvoir sur la matière, demande que le l’Homme entre en contact direct éthérique avec des intelligences qui font partie des mondes parallèles. Une microsociété ce n’est pas sur la rue Sainte-Catherine, c’est dans un lieu, un endroit sur cette planète, qui fait partie de l’ordre nouveau.

Et les Hommes qui auront un taux vibratoire pour entrer en contact avec cette Énergie feront partie de cette microsociété. Ce sera naturel, mais l’Homme ne peut pas projeter psychologiquement, spirituellement une microsociété. D’ailleurs les Hommes le font, les Hommes l’ont toujours fait, ils ont formé des microsociétés les communes qui tombaient à l’eau.

L’Homme ne peut pas, à cause de la nature psychologique de son moi, travailler dans une parfaite harmonie à moins qu’il soit soutenu dans son travail par un ordre extrêmement vaste, extrêmement rigoureux, où au-dessus de sa tête se situe l’excommunication. C’est ce qui a permis le monasticisme dans l’Église, c’est ce qui a permis la relation dans les temples hindous orientaux. Il faut qu’il y ait une structure au-dessus puissante et il faut qu’il y ait une puissante illusion. S’il y a cette puissante illusion d’accord, mais s’il n’y a plus d’illusion sur le plan psychologique de l’ego, l’Homme…

Vous savez ce que sera le plus grand problème de l’Homme nouveau, ce sera la capacité de contrôler son Énergie créative, ce sera son plus grand problème. Contrôler cette Énergie créative, je vous donne un exemple : vous me prenez moi, vous me mettez dans une compagnie, OK, dans un bureau, vous vous imaginez ce que je peux créer dans un bureau. Donc si les gens dans le bureau ne sont pas suffisamment conscients, vous vous imaginez la merde que je peux créer dans un bureau. Alors l’Homme conscient doit contrôler son Énergie créatrice. Donc moi je contrôle mon Énergie créative, je ne travaillerai pas dans un bureau.

 

 

FP - En attendant, on fait des microsociétés, on va les défaire.

 

BdM - Ça fait partie de l’expérience, ça fait partie de justement, c’est bon que les gens se rassemblent, qu’ils se parlent, qu’ils se rencontrent, ainsi de suite… Qu’ils fassent différentes expériences. Mais quelque part dans le temps ils s’en iront seuls, parce que quelque part dans le temps ils seront appelés à aller quelque part sur la planète, seuls.

Donc la microsociété c’est en attendant, ça fait partie d’ajuster les corps mentals, les corps émotionnels, de voir jusqu’à quel point il y a de l’ego dans la conscience, ainsi de suite… Des cellules temporaires… mais un jour…

 

 

FP - Je pense qu’on a compris le message.

Merci beaucoup Bernard de Montréal.

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