FP - Comment faut-il regarder, aujourd’hui, les mythes solaires?
BdM - Les mythes sont des mesures, des programmations, ce sont des voies enseignées, des expressions occultes, des façons d’amener l’Homme à certains dépassements. Mais tant qu’il y aura des mythes sur Terre, il y aura de l’inconscience.
Les mythes ne contiennent jamais en eux-mêmes les clés essentielles à leur élimination. Ce sont de très grandes formes symboliques, sacrées, spirituelles, religieuses, métaphysiques, occultes, de très grands tableaux. Mais les mythes possèdent tous une faille, parce qu’ils ont été créés par les dieux, et non par les Hommes. L’Homme a subi les mythes durant l’involution, car alors, il n’était pas capable de pensée créative, il ne pouvait que véhiculer une pensée mécanique, basée sur une certaine émotivité, une certaine anxiété, un certain besoin.
L’Homme n’a jamais possédé de pensée créative. Les dieux possédaient une pensée créative, mais elle appartenait à la programmation de l’humanité. Ils étaient donc obligés de donner à l’Homme des connaissances à travers les mythes, connaissances facilement assimilables sur le plan émotionnel, sur le plan symbolique, connaissances qui permettaient à l’humanité, au cours des siècles, de transcender la valeur catégorique de la parole pour en arriver à maintenir un lien entre les différentes races sur le plan du sentiment de la pensée manifestée à travers la parole.
Les Hommes n’ont jamais eu le pouvoir contre les dieux, c’est-à-dire le pouvoir de confronter les dieux. Ils ont toujours eu peur. Ils ont toujours été amenés à franchir les espaces qui les séparaient des dieux par des contrats qui, souvent, défiaient le besoin salutaire de l’humanité, la nature humaine. Des tests étaient donnés à des Hommes, ─ Ulysse est un exemple, le mythe de Niebelung en est un autre ─, où l’on demandait aux Hommes de renier ce qui, sur Terre, donne à l’Homme la plus grande valeur de vie, c’est-à-dire l’amour.
Pourquoi les dieux ont demandé que les Hommes renient l’amour pour avoir accès au pouvoir?
Parce que les dieux imposaient à l’Homme une condition « sine qua non », afin de partager avec ces initiés et leurs trouvailles, un monde qui demeurait sous leur contrôle.
À partir du moment où un Être humain, ─ qu’il fasse partie de la race ancienne, ou Indo-européenne, des grandes civilisations comme la Grèce ou Rome, ou de nos civilisations d’aujourd’hui ─, cesse d’aimer ou ne comprend plus la puissance d’aimer ou ne comprend pas qu’aimer le glaive qui relie les Hommes ensemble et qui coupe le lien avec les dieux, alors l’Homme n’est pas capable de participer, comprendre, saisir le mensonge de tous les mythes.
Tous les mythes de notre planète, toutes nos races, représentent un mensonge astral institutionnalisé dans la conscience sociale des races afin de maintenir le contrôle de l’évolution de l’Homme, à partir des plans où ces dieux existent.
Il n’y a pas, dans la mythologie, d’affranchissement de l’Homme; l’Homme ne pourra jamais s’affranchir à travers la mythologie parce que, dans toute construction mythique, il y a un asservissement subtil aux forces qui font partie des mondes parallèles.
Dans toute mythologie, il y a une condition, un voile que seuls pourront lever les Hommes de la nouvelle évolution, ceux de la prochaine race racine, qui auront atteint un niveau de conscience mentale totalement individualisée, c’est-à-dire totalement séparée des infusions astrales d’où partent les connaissances mythiques données à l’Homme par les dieux.
Tant que l’Homme n’aura pas atteint un niveau de conscience parfaitement équilibré, les mythologies représenteront toujours un danger pour lui en tant qu’individu même si, sur le plan social, sur le plan historique, sur le plan des nations, sur le plan des races, ils représentent un tableau, qui, à cause de sa profonde valeur intuitive, permet de maintenir une continuité entre la 4e et la 5e race racine, qui cessera quand l’Homme aura retrouvé sa conscience totalement individualisée.
Les Hommes qui étaient dans le paradis terrestre, les Hommes qui faisaient partie de la civilisation des Atlantes, vivaient dans une très grande fraternité. Comme ils étaient en très grande relation avec les dieux, ils avaient un certain pouvoir. Par ailleurs, ils n’avaient aucune individualité.
Si l’on me demandait aujourd’hui qu’elle est la différence entre les Atlantes et les Hommes de la 6e race racine, je dirais que les Atlantes étaient en relation étroite avec les dieux, ils n’avaient aucune individualité, ils vivaient d’une très grande fraternité, alors que l’Homme de la 6e race racine sera obligé d’abord de mettre les dieux à mort afin de se libérer de toute forme de mythologie.
Ensuite il pourra recouvrer son individualité propre, c’est-à-dire sa capacité, sur le plan mental, de devenir juge, lui-même, d’une façon intégrale et absolue, de toutes les mythologies qui ont été instituées par le passé, afin de créer sur notre planète une évolution raciale qui devait, au cours des siècles, amener l’Homme à une conscience egoïque.
Le plus grand défi de l’Homme nouveau, celui de la sixième race racine, l’Homme des XXIe, XXIIe, XXIIIe siècles, sera de s’élever au-dessus du mémoriel antique de l’humanité et d’abattre, sans aucun amour, les fiefs qui ont constitué par le passé les domaines contrôlés par les dieux à travers les mythologies de toutes sortes.
Ces domaines ont servi pendant l’involution à enchaîner l’Homme dans une totale incapacité de reprendre le contrôle de son évolution, de reprendre les pouvoirs qui font partie de sa conscience cosmique. Ces pouvoirs lui ont été enlevés à partir du moment où il fut décidé qu’il devait, lui, en tant qu’Être humain, en arriver à une évolution beaucoup plus avancée sur le plan des corps inférieurs.
L’Homme nouveau sera l’Être qui, depuis très longtemps à l’intérieur des mythologies et des grandes visions futures de l’humanité, est attendu. Je reviens un peu au concept de la race arienne. Elle qui fait partie de la connaissance occulte et ésotérique qui, depuis des siècles, a été amenée en Europe à travers une circonscription militaire nazie en relation avec des dictées occultes venant d’Orient, du Tibet.
Ces connaissances, elles sont là depuis très longtemps, mais ce sont des mythes que l’Homme ne peut pas comprendre. Hitler n’a pas pu les comprendre, les Hommes avant lui n’ont pas pu les comprendre, parce que tous les mythes donnent à l’Homme le pouvoir. À travers eux, l’Homme va chercher le pouvoir parce qu’il a soif du pouvoir. Et quand un Homme a soif du pouvoir, il est obligé, pour se nourrir, pour s’abreuver, de plier l’échine devant les dieux, parce que ce pouvoir est grand.
Et les initiés qui n’ont pas vu dans le passé, à travers le couloir subtil des voiles occultes des mythologies anciennes, nordiques ou mésopotamiennes ou hindoues, ces Hommes ont réalisé à la fin de leur vie qu’ils étaient encore des Êtres qui devaient aller plus loin pour découvrir ce qui se situe au-delà des mythologies. Voilà pourquoi l’ésotérisme, l’occultisme occidental ou oriental, n’ont jamais permis à l’Homme d’en arriver au pouvoir, c’est-à-dire à une scission totale avec les dieux.
Je vais vous dire une chose qui fait partie de la connaissance supramentale du XXe siècle, et qui n’est reliée à aucune mythologie; d’ailleurs ce n’est dans aucun livre, puisque tout ce qui est supramental n’est pas écrit.
Le début du pouvoir de l’Homme nouveau sur la planète Terre, au cours des prochains siècles, sera proportionnel à la capacité individuelle de chaque Homme de transcender les bornes imaginatives de sa mémoire; ceci l’amènera éventuellement à une rupture totale avec la pensée psychologico-émotive, surtout celle qui est d’ordre occulte, ou ésotérique, ou spirituelle, ou religieuse, ou métaphysique, qui établit un lien entre l’Homme et les dieux et l’empêche d’atteindre par lui-même son pouvoir.
Les Hommes de demain ne chercheront plus le pouvoir. Ils chercheront à détruire les dieux qui, dans le passé, ont fait la promesse du pouvoir, mais sans jamais le céder. Et au cours des années qui viennent, l’Homme découvrira par lui-même que les mythologies sont des mensonges infâmes créés par les dieux pour maintenir l’Homme dans une forme d’ignorance suffisamment longue, afin de permettre l’évolution naturelle du corps matériel, du corps astral et du corps mental.
Tous les dieux, tout ce qui est astral, tout ce avec quoi l’Homme peut communiquer télépathiquement dans les sphères, sont inévitablement l’envers de l’Homme. C’est-à-dire qu’ils sont tous impuissants et qu’ils vont chercher leur puissance à travers l’ignorance de l’Homme, à travers le miroitement, dans l’écran mental de l’Homme, de certains pouvoirs, qui sont élogieux à sa personnalité, mais qui, si nous les regardons réellement, sont toujours anti-humanité, toujours destinés à maintenir l’individu sous le contrôle des forces occultes.
Les pouvoirs des mythologies, qui étaient présentés par les dieux à l’Homme initié, mettaient toujours l’Homme à défi contre l’humanité. Regardez le mythe d’Ulysse, cette personne à qui l’on demande de renier l’amour qu’il porte à sa femme afin d’obtenir le pouvoir des dieux. Le mythe de Pénélope et Ulysse. Il faut voir, ─ et ce n’est pas par le mémoriel ni par la pensée subjective colorée que l’on peut le voir ─, que les dieux sont et vivent à l’envers de l’Homme.
Les dieux ont besoin de l’Homme, alors que l’Homme n’a pas besoin des dieux. Il a toujours pensé qu’il avait besoin des dieux parce qu’il a toujours été instruit par les dieux. Il a toujours été convoqué à la table des souvenances, il a toujours été amené à la perception intuitive des sphères. Il n’a jamais été amené à la concrétisation de son humanité, c’est-à-dire à l’éradication totale et absolue du fondement même de son mémoriel humain, de toutes conditions psychologiques, émotives, métaphysiques, occultes, ésotériques, spirituelles, religieuses, philosophiques, imposées par les dieux à travers les canaux mythologiques de l’ancien temps.
L’Homme de la 6e race racine, lorsqu’il détiendra les clés des mécanismes de la pensée, l’Homme lui-même en arrivera à déchirer les voiles et à mettre par terre les mythologies. Il s’assurera, une fois pour toutes, que la 6e race racine ─ je ne parle pas des autres races qui continueront à évoluer ─ sera totalement gérée par l’Homme, contenue par l’Homme, maintenue par l’Homme, autant sur le plan matériel que sur le plan éthérique.
À l’intérieur de cette nouvelle race racine, aucune force astrale ne pourra pénétrer, parce que l’Homme ne pourra plus, à partir du moment où il deviendra supramental, c’est-à-dire individualisé dans son mental créatif, entretenir dans son mental sans s’en rendre compte, comme l’ont fait les Hommes initiés du passé, le mensonge cosmique.
FP - Ce pouvoir qui exclut l’amour, nous en avons une représentation aujourd’hui, lorsque l’on vit au niveau du pouvoir. Alors où est le mythe précisément? Où est la faille dans le mythe de Niebelung? Aujourd’hui le pouvoir qui est exercé sans amour crée de la violence, de la crainte et tous les aspects egoïques de l’Homme.
BdM - La seule raison pour laquelle on a demandé dans les mythologies de renier l’amour, c’est que l’amour de l’Homme ancien était un amour astralisé. Ce n’était pas un amour mental. C’était un amour basé sur le passionnel, sur l’insécurité, le besoin, l’émotivité, fondés sur la recherche d’une identité. C’était donc un amour astralisé. Et pour que l’Homme puisse, dans ce temps-là, passer d’une étape d’évolution à une autre étape d’évolution, il lui fallait dépasser les conditions primitives de l’amour. Mais les conditions primitives de l’amour de la 5e ou de la 4e race racine ne sont pas celles de l’Homme nouveau.
L’amour sur Terre aujourd’hui, en tant qu’expression fondamentale du rythme cosmique des sept planètes, ne convient pas à l’Homme de la cinquième race racine. Quand je parle de l’amour nouveau, de l’amour supramental, de l’amour conscient, de l’amour qui n’est pas fondé sur le passionnel ou sur le besoin psychologique, sur l’émotion, je parle de l’amour qui fait partie de la conscience intégrale du psychisme de l’Homme, c’est-à-dire l’intégration de la volonté et de cette intelligence qui donne comme produit, ou sous-produit, cet amour. Alors l’Homme pourra vivre sur le plan matériel en relation avec les sphères et ne jamais partager avec les dieux ce qui fait partie de la condition cosmique de son Êtreté.
L’amour est un principe.
Nous avons toujours conçu l’amour comme étant une manifestation psychologique, egoïque, d’un besoin interne sur le plan de l’émotion.
Nous avons toujours considéré l’intellect ou l’intelligence comme étant une sorte de partisanerie sur le plan de la dualité en fonction des pensées qui viennent à l’Homme et qui servent à éclairer son chemin sur Terre.
Nous avons toujours considéré la volonté comme un acte de l’Homme, mais, en réalité, l’Homme n’a pas de volonté.
L’Homme n’est pas dans son intelligence; l’Homme n’est pas dans son amour, parce que l’Homme n’est pas encore au stade où il peut renier les dieux. Il ne peut donc pas se créer une volonté anti-dieux. Il ne peut pas se créer une intelligence au-dessus des dieux. Il ne peut pas se créer un amour qui défie les dieux devant les Hommes; il n’a donc pas de pouvoir.
L’amour de l’Homme nouveau et l’amour de l’Homme ancien sont deux amours différents.
Comme l’intelligence de l’Homme nouveau et l’intelligence de l’Homme ancien sont des intelligences différentes.
La volonté de l’Homme nouveau et la volonté de l’Homme ancien sont aussi des volontés différentes.
Nous ne pouvons plus parler aujourd’hui, à la fin du XXe siècle, sur le plan de l’évolution de la conscience supramentale, de volonté, d’amour et d’intelligence dans le même cadre que nous en avons parlé dans le passé. À partir du moment où nous interprétons les mythologies en fonction du principe de l’amour qui doit être renié, cela fait simplement partie du contrôle astral des forces à travers le centre émotionnel du plexus solaire de l’Homme afin d’établir une liaison puissante entre ces forces et l’Homme. Ainsi le pouvoir des forces descend sur Terre et manifeste, sur le plan humain, une sorte de catégorie d’actes magiques.
Le pouvoir, des anciens initiés ou celui de ceux qui ont réussi à vivre jusqu’au bout de l’astralisation de leur conscience, n’est que l’infect désir des forces occultes de se servir de l’Homme en tant que canal, afin de maintenir un ordre sur le plan humain de notre civilisation. Le meilleur type, que tous connaissent, pour expliquer ce destin des forces occultes, divines, à travers l’Homme, ─ quand je parle de divine, je parle des forces des dieux ─, c’est Hitler.
Les forces occultes à travers les mythologies donnent à l’Homme l’impression qu’il arrivera à la conquête des sphères, qu’il arrivera au pouvoir, qu’il arrivera à l’abondance. Jamais ceux qui ont vécu les mythes astraux n’y arriveront. Et je défie n’importe qui de m’apporter une biographie d’un Homme qui est allé au bout de la mythologie astrale et qui a conquis le pouvoir.
Les Hommes dans le passé n’ont jamais eu le pouvoir. Si l’Homme d’alors avait eu le pouvoir, l’Homme aurait créé de très grandes choses. Le seul Homme qui a eu le pouvoir dans le passé, ─ et il a eu ce pouvoir sur son propre corps ─, ce fut le Nazaréen. Naturellement, à cause de ses facultés éthérigues, il avait la capacité de guérir et ainsi de suite, mais il avait aussi le pouvoir sur son propre corps. C’est-à-dire qu’il était immortel, il était immortalisable, c’est le seul. Tous ceux qui sont venus avant lui ont eu des pouvoirs magiques.
Le Nazaréen n’a jamais eu de pouvoirs magiques, il avait des pouvoirs réels. Et c’est le seul Être qui fait partie de ce que nous appelons le grand chaînon entre le passé de l’involution et la nouvelle évolution qui vient. C’est le seul Être gui, à cause de son infusion dans la matière, a permis que des Hommes aujourd’hui, comme moi et d’autres, puissent entrer en communications télépathiques avec les sphères et défier les voiles, voir à travers le mensonge astral. Parler avec les morts, parler aux morts, expliquer aux morts ce qu’ils ont besoin de savoir afin que les Hommes en arrivent un jour à pouvoir vivre en paix.
Il n’y a rien, dans la définition des mythologies, qui aujourd’hui vaille la peine d’être su, parce que tout Homme conscient réalise à la fin du XXe siècle, maintenant que nous commençons l’évolution, que l’enjeu pour l’humanité future, ce petit groupe d’Hommes qui deviendra de plus en plus grand au cours des siècles, ce groupe d’Hommes conscients venant de n’importe quelle partie de la planète, ce n’est pas le pouvoir, mais c’est la conquête des dieux.
Ceux qui auront la vibration universelle de cet Homme seront amenés facilement, sans heurts, vers ce tunnel éthérique où se partageront les tâches de la nouvelle évolution et la concrétisation sur la Terre de l’Homme du pouvoir occulte des forces cosmiques de l’Homme, qui font partie de l’élimination de son double et de l’agrandissement parfait des conditions évolutives de sa conscience planétaire.
À part ceci, toutes les belles fresques du passé n’ont pour l’Homme nouveau aucune valeur. Je le dis d’une façon absolue, parce que dans toutes les fresques il y a de la spiritualité.
Dans l’Homme nouveau, il n’y a aucune spiritualité : il y a simplement de l’intelligence pure, cristalline.
FP - Plutôt que de voir le mythe comme étant un idéal proposé aux Hommes, le voyez-vous plutôt comme une programmation de l’Homme?
BdM - Le mythe est un idéal proposé aux Hommes qui étaient inconscients. Effectivement c’était un idéal, mais il était caché dans son essence.
Qu’est-ce que c’est un idéal?
Quelle est la différence entre le réel et l’idéal?
L’idéal est toujours une forme de mensonge; le réel détruit l’idéal.
Dans le réel, il n’y a pas d’idéal, mais l’Homme avait besoin d’idéal, parce qu’il n’était pas dans le réel. L’Homme n’était pas dans son mental, l’Homme n’était pas capable de créer la pensée. Comme il n’était pas capable de vivre la pensée créative, il vivait toujours une pensée fondée sur le mémoriel personnel de sa propre expérience ou sur le mémoriel de l’humanité. L’homme n’avait aucune individualité, il était incapable de saisir réellement la différence entre l’idéal et le réel.
Et l’Homme de la nouvelle évolution saura la différence entre l’idéal et le réel. L’idéal avait été l’orientation donnée par la mythologie : dans la nouvelle évolution, l’idéal sera tué. Pour qu’il y ait un idéal, il faut qu’il y ait de la spiritualité.
Qu’est-ce qui cause un idéal?
Qu’est-ce qui permet à un Homme de vivre un idéal?
De la spiritualité, de l’espoir, il faut qu’il ait les yeux perdus dans la brume.
Et qui, croyez-vous, crée la brume?
Les dieux.
FP - Si le mythe est une programmation, est-ce une programmation nécessaire, puisque les Hommes, de toute façon, ne pouvaient pas recevoir plus d’informations que ne pouvait en contenir leur ignorance à cette époque-là?
BdM - II Y a des Hommes qui, aujourd’hui sur Terre, donnent des clés à l’humanité pour comprendre les mythes de la pensée humaine. Nous sommes donc très avancés. Mais les Hommes doivent comprendre que le passé était construit d’une façon telle que l’Homme puisse évoluer. Tout ce qui s’est passé auparavant, les religions, les mythes, tout était nécessaire. L’Homme avait besoin de ceci parce qu’il n’avait aucune individualité. Il n’était pas suffisamment intelligent, car il était beaucoup trop primitif tant sur le plan de l’émotion que sur le plan du mental.
C’est simplement à la fin du XXe siècle que l’Homme peut réellement jouir de son intelligence. Quand je parle de l’Homme, je ne parle pas de l’humanité. Vous avez simplement à regarder ce qui se passe dans le monde aux nouvelles et vous verrez que, lorsque je parle de l’Homme, je ne parle pas de l’humanité. Je parle de ces Hommes qui sont un peu partout éparpillés dans le monde, en Inde, en Amérique du Sud, aux États-Unis, en France, en Allemagne, ce sont ces individus qui verront à travers la mythologie et qui pourront dire que le temps des mystifications est fini.
Mais, tant que l’Homme n’aura pas la force intérieure pour prendre entre ses mains, d’une façon catégorique et absolue, le mensonge, le regarder en face et pouvoir le renier, l’Homme n’aura aucune capacité d’entrer dans une conscience supramentale.
Et je vous assure que la conscience supramentale, ce n’est pas mythologique. Je vous assure aussi que ce n’est pas philosophique, que ce n’est pas spirituel et que l’Homme qui doit passer dans cette expérience doit brûler tout ce qui fait partie de son ancien cadavre. Son ancien cadavre, c’est son ancienne conscience. Il ne doit plus y avoir de mystification, fini le terrorisme psychique. C’est une affaire de vie ou de mort.
FP - Si les mythes ont été fondés par les dieux dans un souci d’assujettir l’Homme, comment expliquez-vous qu’au deuxième acte de l’Anneau des Niebelungen on passe à l’anneau des dieux, et que cette suite dans le récit ne soit pas en faveur des dieux justement. Je résume : comme tout ce qui est en bas est égal à ce qui est en haut, il y a donc un anneau de pouvoir également qui a été créé par les dieux sous une forme d’enceinte, une muraille que les dieux ont bâtie autour d’eux pour pouvoir concentrer leur pouvoir; c’est ce qui nous est dit dans le mythe.
Ces dieux-là sont les gardiens de la religion spécifique à cet endroit-là, ─ Vautan est le gardien de la religion, il est l’un, de ces dieux, entouré d’autres dieux ─, et ils construisent une enceinte fortifiée, un mur de limitations. Une fois que cette muraille qui entoure les dieux est terminée, ils perdent la lumière et la connaissance universelle également.
Ce qu’on retire de l’histoire, c’est peut-être que lorsqu’une religion se limite elle-même derrière le mur de la doctrine ou du dogme, l’Esprit de décadence commence à la pénétrer puis à saper un peu ses fondations, et finalement elle menace de tomber en ruine.
Comment se fait-il que ce deuxième acte ne soit pas du tout en faveur de dieux, puisqu’en fait on les voit se limitant eux-mêmes dans leurs pouvoirs et limitant la religion ou l’Esprit universel qu’ils sont supposés diffuser?
BdM - Les dieux ont toutes les capacités. Ils ont la capacité de mentir pour dire la vérité. Ils ont la capacité de dire la vérité pour mentir. Il n’y a rien de plus écœurant qu’un dieu. Il n’y a rien de plus mensonger qu’un dieu, parce qu’un dieu ne fait jamais partie de l’Homme. Si les dieux sont obligés de donner à l’Homme, par la voie de la mythologie, une symbolique leur permettant de voir s’il y a érection d’une forteresse à l’intérieur de laquelle eux deviennent prisonniers.
À qui croyez-vous qu’ils parlent?
Ils disent aux Hommes : “ne cristallisez pas les formes parce que la religion va mourir”. Les dieux veulent que la religion continue.
Connaissant les lois de la forme, les dieux sont obligés d’expliquer aux Hommes la dynamique de la forme et les Hommes, étudiant sérieusement, spirituellement la dynamique de la forme, s’occupent sur le plan intellectuel, sur le plan philosophique, sur le plan de la discussion, s’occupent de se rendre compte de ce qui se passe dans le monde et de s’assurer que la forme ne devient pas trop cristallisée afin que la religion ne meure pas.
Les dieux sont des intelligences qui fonctionnent un peu comme les espions doubles. Tu espionnes pour les Américains et pour les Russes en même temps. Pour voir ceci, il faut réellement être en communication avec eux. Si l’Homme était en communication avec les sphères et qu’il avait un langage direct avec elles, s’il pouvait demander aux sphères des questions, ─ pourvu qu’il soit totalement en contrôle des questions et des réponses, autrement dit qu’il ait la vibration cosmique, qu’il ait la vibration de l’intelligence créative ─, l’Homme verrait qu’aucun dieu ne peut résister à l’Homme.
Ceci veut dire qu’aucun dieu, à travers sa mythologie, ne peut résister à l’intelligence créative de l’Homme nouveau, parce que les dieux font partie d’un temps qui est déjà plus arriéré que le temps de l’Homme nouveau.
Le temps de l’Homme nouveau est plus avancé dans le temps cosmique que le temps des dieux qui, dans le passé, ont utilisé la programmation pour créer sur Terre un système de désinformation nécessaire à l’évolution de l’Homme.
FP - Dans cet anneau des dieux qui symbolise un peu la doctrine et le conformisme, il y a également un reniement de l’amour. En fait, n’est-ce pas une religion sans amour, à base de doctrines, de dogmes, d’impositions et de conformisme? Et encore une fois, le conflit entre le pouvoir et l’amour?
BdM - Il y aura toujours un conflit entre le pouvoir et l’amour. Un Être qui aime et qui est réellement cosmique dans sa conscience ne peut pas être intéressé au pouvoir. Et s’il possède le pouvoir, le pouvoir fait partie de lui, il fait partie intégrale de lui, il ne fait pas partie de sa conscience egoïque. Il fait partie de son autre nature. Sur le plan de l’involution, il y a toujours eu un conflit entre l’amour et le pouvoir, parce que ceux qui avaient le pouvoir, ceux qui donnaient à l’Homme le pouvoir à travers les actes magiques, devaient lui enlever l’amour afin qu’il puisse renier ses frères et s’allier à eux.
Il est évident que si les dieux voulaient que ces initiés se lient à eux, il fallait qu’ils enlèvent à ces Hommes le droit, la capacité ou l’intention d’amour parce que l’Homme va, s’il est trop près de son amour, préférer vivre, même si cela fait partie d’un amour qui est primitif, l’amour avec ses enfants, sa femme, ses amis, que de vivre une vie totalement occulte avec les dieux… Ulysse a été un exemple.
Les Hommes de la nouvelle évolution verront à travers ce jeu et les Hommes de la nouvelle évolution ne s’empêcheront pas, au contraire, d’aimer. Ils aimeront et se serviront de l’amour pour les Hommes contre les dieux. D’ailleurs, c’est au cours de la prochaine évolution que l’amour pour les Hommes sera pour la première fois utilisé contre les dieux.
Nous avons un exemple à l’intérieur de la chrétienté de l’amour utilisé pour l’amour de Dieu. Mais quand on utilise l’amour pour l’amour de Dieu, à l’intérieur de cette religion chrétienne, si réellement on est grand dans cet amour, on devient mystique. Si l’on n’est pas réellement grand dans cet amour, on devient politique. Ceux qui ont réellement manifesté sur la Terre un psychisme d’un certain ordre, ce sont des Êtres qui aimaient l’Homme et qui étaient liés aux forces.
Le jeu des forces, ce que vous appelez les miracles de ce temps-là, faisait partie justement de l’astralisation de la religion pour donner à l’Homme le savoir, rendre compte à l’Homme que, effectivement, le dieu existait. Mais en réalité ce n’est pas le dieu, ce sont les dieux qui se servaient de ces Êtres très sensibles qui aimaient l’Homme pour manifester sur la Terre une condition d’évolution religieuse qui était nécessaire à la formation des états européens et éventuellement le cernement dans le monde d’une population chrétienne. Avec l’évolution, l’Homme ne pourra plus utiliser cet amour parce qu’il vivra d’un amour nouveau, d’un amour autre qui sera très mental et jamais l’Homme ne laissera plus utiliser son amour par les dieux.
FP - Cette imposition de la doctrine à travers la religion et du conformisme, est-ce que ce n’est pas une façon d’empêcher les Hommes d’avoir justement accès à une universalité de la connaissance ou de la vérité ou de la réalité? Est-ce que ce n’est pas une façon en fait de diriger, sans donner?
BdM - Les Hommes ne peuvent pas avoir accès à l’universalité de la connaissance à travers la conscience collective. Ils n’ont jamais pu et ne pourront jamais. Cela fait partie des mythologies. L’Homme ne pourra atteindre la conscience individualisée que lorsqu’il aura la capacité de déchirer les voiles. Il n’y a rien de plus facile sur notre planète que la connaissance. La connaissance coule comme de l’eau, elle provient du savoir. Les Hommes ont accès au savoir, mais pour qu’ils puissent réellement aller chercher ce savoir, cette énergie, ils sont obligés de détruire les frontières qui les séparent d’eux-mêmes.
Ces frontières sont les formes-pensées, les mémoires qui ont été installées, créées, manipulées par les dieux à travers tous les systèmes de notre humanité pendant des millénaires. Les Hommes auront individuellement la conscience créative universelle, jamais ils n’auront cette connaissance universellement. S’il y a deux Hommes, dix Hommes, mille Hommes, quinze mille Hommes, cent mille Hommes, ce sera un processus individuel; ce ne sera jamais un processus collectif.
FP - Alors nous arrivons au troisième acte de l’opéra des Niebelungen. Lorsque les dieux se limitèrent eux-mêmes et qu’ils repoussèrent l’universalité justement de la vérité ou de la connaissance par l’anneau de la doctrine et du dogme, les Valsung ─ ce sont les chercheurs de vérité ─, se sont rebellés contre les dieux. Alors on nous raconte l’histoire de Sigmund le courageux, poussé à rechercher la vérité à tout prix et qui finit par être tué à cause de son audace. Ces gens-là se rebellent contre l’imposition des doctrines de la religion. Sigmund, le premier, meurt de son audace. Sa femme Siglinde a les mêmes aspirations intérieures, mais elle n’ose pas les exprimer d’une manière ouverte. Elle finira par mourir de désespoir en transmettant cette soif de vérité, de connaissance à son enfant Siegfried, dont le nom veut dire : qui obtient la paix par la victoire. On conclut dans ce troisième acte que ce qu’une génération de chercheurs ne parvient pas à accomplir le sera par ses descendants, et finalement la vérité triomphera de la doctrine. Alors un dur combat attend Siegfried, car le monde n’est pas prêt à recevoir la vérité. Le Christ lui-même disait à ses disciples : “Ils m’ont haï, ils vous haïront aussi”.
Ce que l’on comprend à travers tout cela, c’est que les temps de persécutions ne sont pas révolus bien que le monde actuel prétende accorder une liberté religieuse. Mais la croyance à la doctrine elle, est toujours puissante et il y a toujours des gens prêts à persécuter ceux qui sortent des voies coutumières. D’après vous, pour ces chercheurs de vérité, ceux qui ont cette flamme, qui veulent passer au travers de la doctrine et du dogme, faut-il faire face à ces ennemis, affronter le monde, offrir sa poitrine aux flèches de l’antagonisme, de la médisance et de la calomnie, et défendre ses convictions? Ou bien faut-il tourner le dos à ces ennemis potentiels, à cette inquisition qui existe toujours quand même en filigrane? Faut-il les ignorer? Quelle est votre attitude à vous?
BdM - Il ne s’agit pas pour les chercheurs d’offrir leur corps ou même leur Esprit aux fléchettes de la masse. Ce n’est pas intelligent. Il s’agit pour les Hommes du nouveau cycle de comprendre que le mal de l’Homme, c’est-à-dire son ignorance, est installé dans sa programmation à lui. Le problème des chercheurs, c’est qu’ils cherchent la vérité. Tous les Hommes cherchent la vérité. La recherche de la vérité fait partie du mensonge cosmique sur notre planète.
FP - Si l’on changeait le mot vérité …
BdM - Mais vous ne pouvez pas le changer parce qu’il est déjà institutionnalisé. Il fait déjà partie de la mythologie. Et tous les Hommes dans le monde cherchent la vérité. On cherche la vérité depuis des millénaires.
Il ne s’agit pas pour l’Homme de chercher la vérité; la vérité est l’envers du mensonge. Il s’agit pour l’Homme de pouvoir supporter le choc de ce qu’il sait. Si les Hommes avaient la capacité egoïque, mentale de supporter le choc de ce qu’ils savent, ─ parce que tous les Hommes savent ─, ils seraient dans ce que vous appelez la recherche de la vérité et, à partir de ce moment-là, les Hommes ne seraient plus intéressés à la vérité parce que la vérité est l’envers du mensonge.
La vérité est quelque chose que les dieux ont établi à l’intérieur d’une programmation pour l’évolution mentale et émotionnelle de l’Homme et non pas pour l’évolution de la conscience supramentale de l’Homme.
L’évolution de la conscience supramentale de l’Homme vient de la souffrance de l’Homme essoufflé, écœuré de la vérité; essoufflé, écœuré de la double valeur du mensonge cosmique; essoufflé, écœuré de la polarité; essoufflé, écœuré de la croyance; essoufflé, écœuré de l’espoir.
Tout est dans l’Homme... L’Homme est une composition multidimensionnelle, il est une organisation psychique, métapsychique, biologique, astrale, vitale; l’Homme est lumière.
Qu’est-ce que l’Homme cherche?
L’Homme ne pourra réaliser ceci que lorsque lui-même aura finalement défiguré tout ce qui constitue dans son mental les aspects positifs ou négatifs du mensonge cosmique, institutionnalisé à travers les mythologies ou les religions pour donner à l’Homme encore l’espoir. L’Homme ne peut jamais traiter avec les dieux parce que tous les dieux sont en dessous de lui.
Mais comment voulez-vous que l’Homme marche droit, lui qui a été pendant des siècles obligé de marcher avec la béquille de la religion, la béquille de la philosophie, la béquille des opinions des autres, la béquille de ses émotions, la béquille de la crainte?
Savez-vous ce que les Hommes craignent?
Ils craignent même ce qu’ils savent vis-à-vis de leur femme, de leurs enfants, de leurs cousins, de leurs collègues. Comme les Hommes n’ont pas de mental, ils vont aux grandes œuvres, ils parlent de la poésie des grandes œuvres pour se donner un souffle anémique qui est déjà enraciné dans la conquête de l’Homme par les dieux.
Voilà la différence entre la conscience supramentale de l’évolution et la conscience mentale inférieure. Quand les Atlantes, cette 4e race racine, ont fini leur stade d’évolution, ils ont développé le corps astral; alors le corps mental de la prochaine race est venu. Nous faisons partie des Indo-Européens et nous avons développé le mental inférieur. Comparez les races indo-européennes avec les races atlantes et vous allez voir une très très grande différence dans la composition psychique des organes vitaux, de la vue interne par exemple.
Si vous regardez l’Homme, c’est la même chose, celui de la quatrième race, de la cinquième, de la sixième et ensuite la septième. Nous ne pouvons même pas nous prétendre capables de comparer la sixième avec la cinquième, parce que l’Homme de la sixième ne fait plus partie du monde imaginaire symbolique, religieux, métaphysique, occulte, ésotérique, mythologique de l’ancien temps. C’est une rupture totale.
Chaque Homme est un maître, chaque Homme est son maître. À partir du moment où il est assujetti à une conscience quelconque d’un maître qui dit et qui dicte, l’Homme est dans le trouble. Et les Hommes, un jour, au cours des prochains siècles seront obligés de réaliser ceci parce que la partie de la vie qui vient ne fait plus partie de l’astral, elle fait partie de la conjointe action du Double éthérique de l’Homme avec le corps matériel de l’Homme, qui entraîne l’éveil de l’Esprit de l’Homme dans l’intégration supramentale de son troisième œil.
Il n’y a plus de parallèle entre le passé et l’avenir. Nous ne pourrons plus parler demain comme nous parlions hier. Nous ne pouvons plus même accepter un iota de ce qui, par le passé, a été dit pour l’involution qui était nécessaire. Nous devons parler aujourd’hui en fonction des voiles que nous devons déchirer. Chaque Homme doit parler pour lui-même et non plus parler pour l’humanité. Il doit voir pour lui-même et non plus pour l’humanité. Ce n’est plus l’évolution d’une conscience collective, c’est l’évolution d’une conscience individualisée. Cela n’a jamais existé dans le passé, ni dans le paradis terrestre des Atlantes, ni pendant la race indo-européenne… c’est neuf.
FP - Il ne nous reste plus qu’à passer au travers du pouvoir castrateur des gouvernements, des religions…
BdM - Les gouvernements sont nécessaires, les religions sont nécessaires. Il y a des gens dans le monde, en Amérique, dans le Tiers-Monde, dans les petites nations européennes, avec des petits Esprits gros comme cela. Il y a des gens dans le monde qui ont encore besoin d’être surveillés, alignés. Il y a des gens, des masses, des milliards d’Hommes qui ont besoin d’un alignement dans le monde. Ces Hommes, ces organisations, ces religions, ─ regardez ce qui se passe dans les pays arabes ─, toutes les religions sont nécessaires, elles font partie de l’expérience karmique des individus.
Le point où l’Homme nouveau se sépare de l’Homme ancien, ce n’est pas sur le plan de la contestation, c’est sur le plan du pouvoir interne chez chaque individu de supporter le poids de ce qu’il sait et de se taire, anonyme dans la foule. Lorsque la foule sera grande, il n’y aura plus besoin d’anonymat. Cette foule sera occulte, elle aura accès aux couloirs éthériques de l’humanité.
De quoi l’Homme a-t-il besoin aujourd’hui?
D’essayer de vanter ce qu’il sait?
Si l’Homme vante ce qu’il sait, c’est qu’il ne sait pas parfaitement ce qu’il vante.
C’est une sorte de spiritualité dans l’illusion de la forme maintenue à travers ces Hommes qui recherchent et qui recherchent, et qui se retrouvent, après des années, encore à rechercher…
Un jour, il faut que cesse la recherche, et la recherche de l’Homme cessera lorsqu’il aura développé une parole, mais l’Homme n’a pas de parole... il jase.
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