dimanche 4 juin 2023

FP005 Matière – Vie – Énergie

 FP - Sujet très vaste que celui de l’Énergie, de la vie et de la matière. Sujet passionnant qui suscite beaucoup de questions et peu de réponses, certaines provenant de la science, d’autres de la religion, de l’intuition pure ou de la métaphysique, notamment à propos des causes de la vie et de sa finalité.

D’où vient le pouvoir qu’a eu la matière d’engendrer l’évolution, la propriété progressive de l’atome d’entrer en combinaison et en organisation avec d’autres atomes, pour que la vie puis l’Homme, apparaissent?

 

BdM - La vie ne commence pas sur le plan matériel, elle n’a rien à faire avec la matière. Ce que nous appelons la matière est une condition de condensation d’Énergie qui résulte de la descente vibratoire de ce que nous appelons des forces vitales sur un plan rayonnant suffisamment bas en vibration pour permettre que cette Énergie s’organise en termes de structure atomique ou moléculaire.

La vie telle que nous la connaissons sur le plan matériel n’est que l’expression finalitaire, ultime de cette descente d’Énergie. Pour comprendre la vie, il faut la définir. Elle ne peut pas être définie en fonction des paramètres psychologiques qui sont conditionnés par l’expérience sensorielle. La vie ne peut être définie qu’en fonction du pouvoir de ce que nous appelons aujourd’hui l’Esprit.

L’Esprit est aussi un mot qui doit être défini, car tous les mots font partie d’un certain niveau de forces vitales rattachées à un plan ou à un autre; tous les mots contiennent en eux-mêmes les limitations expressives qui donnent naissance, sur le plan humain, à une condition quelconque de compréhension.

Pour comprendre le mot Esprit, l’Homme doit être capable de se libérer de tout ce qui est mémoriel afin de pouvoir créer des mots, c’est-à-dire un système de pensée qui lui permet d’investiguer créativement et individuellement, dans une autonomie totale, le plan infini de la création. L’Esprit peut donner à l’Homme des réponses qui conviennent à la totalité organisée de l’Énergie, il n’a pas besoin de support psychologique, sensoriel ou matériel pour interpréter la réalité.

Mais l’Homme ne peut avoir accès à cette Énergie, qui est supramentale, qu’en fonction de sa capacité de laisser couler en lui cette Énergie, c’est-à-dire de ne pas l’intercepter à travers le plan émotionnel ou à travers le plan de sa mémoire.

Alors l’Homme peut commencer à savoir ce qu’est la vie, comprendre la relation entre la matière et ce que nous appelons la vie, c’est-à-dire ces forces éthériques qui font partie de l’organisation ultime de la conscience, mais qui n’ont rien à faire avec ce que nous appelons la vie sur le plan matériel, ou en fonction des globes existant dans notre système solaire ou dans les univers locaux.

Pour que l’Homme comprenne la vie, il faut qu’il soit lui-même en vie, mais l’Homme n’est pas en vie, il est plutôt un mort-vivant, parce qu’il vient de l’astral, ce plan d’expérience qui est le produit de l’activité de la mémoire. L’Homme n’est pas un Être vivant, preuve en est, qu’il n’a pas accès à l’immortalité.

L’Homme est un Être provenant de plans qui sont sous-tendus par ce que nous appelons les forces de la vie, plans qui font partie de l’expérience de la mémoire des cycles de réincarnations et qui n’ont pas accès à ce que nous nommons la connaissance parce que ces plans sont réflectifs, mémoriels et non créatifs.

Pour que l’Homme ait accès à la connaissance, il faut qu’il ait accès à une partie de lui-même qui est en dehors du monde de la mort et qui appartient à ce que nous appelons aujourd’hui l’Esprit. Demain, nous devrons redéfinir ce concept afin de faire sortir du mot l’aspect ultimement autonome, multidimensionnel, ultimement libre du mémoriel, et qui permet à l’Homme de pouvoir enfin entrer en résonance supramentale avec une Énergie qu’on appelle vie, mais qui s’applique à l’expression et à la coordination de toutes ces forces vitales qui finissent sur un plan inférieur appelé le monde matériel.

Lorsque nous parlons de la vie, nous en parlons en fonction de nos sens, de notre système nerveux, et non en fonction de son origine. Pour que l’Homme puisse avoir une idée suffisamment précise de l’origine de la vie, il faut qu’il soit lui-même présent dans son origine, présent dans ce que nous appelons l’intelligence supramentale ou intelligence pure, ou intelligence déconditionnée, libre des différentes facettes mémorielles infusées en lui par l’expérience historique de l’humanité, de sa civilisation, de sa culture, de sa race.

L’Homme doit être absolument libre. Absolument indépendant dans son Esprit pour pouvoir avoir accès à l’aspect créatif de son Esprit, qui fait partie de cette vie individualisée dans sa chair, mais capable de lui donner des réponses qui ne sont ni colorées ni colorables par les formes de l’ego.

L’ego ne peut pas contrôler ce que nous appelons la connaissance, ou le savoir. Le savoir est de l’intelligence et de l’intelligence ce n’est pas ce que nous appelons de l’intelligence. De l’intelligence, c’est simplement de l’Énergie. Alors que ce que nous appelons l’intelligence est plutôt une forme basée sur l’accumulation des aspects psychologiques de notre race pendant des millénaires.

Ces formes ont ainsi atteint une certaine autorité du seul fait qu’elles remplissent une fonction historique, psychologique, collective qui, tout en différant de l’intelligence, concerne un certain niveau de compréhension ou d’expérience psychologique que nous appelons, sur notre planète, la connaissance humaine.

La vie est absolument libre de l’Homme. Elle fait partie de l’Homme, l’Homme est libre en elle et ne peut pas la conditionner sur le plan psychologique pour avoir ce que nous nommons le savoir, c’est-à-dire pour avoir accès à l’infinité des dimensions de la réalité, ce qui donne à l’Homme la capacité de comprendre tout. En passant de l’involution à l’évolution, il doit tout comprendre parce que ne pas comprendre signifie ne pas être intelligent.

Il faut un jour que l’Homme en arrive à pouvoir comprendre les lois de la matière comme les lois de l’Esprit, celles de l’émotion, celles de la pensée. Il faut que l’Homme sache ce qu’est une pensée, d’où vient une pensée, ce qu’est la causalité, ce qu’est la loi de cause et d’effet.

Cette loi existe-t-elle?

Le temps existe-t-il?

L’espace existe-t-il comme nous le croyons?

Si l’espace et le temps n’existent pas comme nous le croyons, ils doivent exister d’une autre façon. 

Alors, il est essentiel que l’Homme comprenne les autres dimensions de cette relation spatio-temporelle afin de définir des réalités ou des aspects de vie qui dépassent le sensoriel et qui l’amènent éventuellement à comprendre des aspects de la matière beaucoup plus subtils que ceux que nous connaissons.

Nous avons découvert depuis un certain temps que l’atome est beaucoup plus subtil à l’œil que nous n’aurions pu le croire au début. Maintenant que nous entrons dans son monde, nous nous apercevons que l’atome est toujours plus subtil à mesure qu’on l’étudie. La science contemporaine fait face au dilemme de l’infinité.

Qu’est-ce que l’infinité?

Parler de l’infinité est une chose, mais nous devons savoir ce que c’est. L’Homme ne peut pas se permettre d’utiliser des mots dont il ne comprend pas essentiellement la valeur ou la nature. L’Homme ne peut pas utiliser le terme Dieu, sans savoir ce qu’est Dieu, ni le terme âme, ni rien d’autre sans savoir ce que veut dire ce qu’il utilise. Sinon il reste un Être conditionné par le mémoriel, assujetti aux lois de l’involution, aux lois de l’histoire, aux lois de la race et de la civilisation.

Et l’Homme dans toute cette situation perd éventuellement toute individualité, c’est-à-dire toute créativité. Comme il devient ainsi incapable de comprendre la relation entre la vie et la matière, il se met à croire que la matière est à l’origine de la vie; c’est une illusion.

La matière est le produit final de la descente de la vie dans les éthers du cosmos.

La matière a été créée en fonction d’un besoin qu’ont certains niveaux d’intelligence de vie qui ne peuvent pas prendre de formes dans les éthers où elles vivent et évoluent, afin qu’éventuellement, lorsque cette matière aura donné naissance à des composantes beaucoup plus complexes tel l’Homme d’aujourd’hui, ces éthers, ces intelligences, puissent entrer en fusion avec l’Homme et créer sur la planète Terre comme sur d’autres planètes un Homme nouveau.

Celui-ci sera capable de dépasser les conditions spatio-temporelles de sa sensorialité pour entrer dans des conditions spatio-temporelles, qui relèvent de son corps éthérique, son autre nature, qui l’amèneront à pénétrer les mystères de la vie, et à entrer finalement en communication avec les intelligences qui sont les créateurs des systèmes de vie. Ceci amènera ainsi l’Homme au cours des siècles à en venir à converser avec la vie et à devenir un maître de la nature, capable de créer sur le plan où il est de la même façon que ces autres intelligences créent sur les plans où elles s’exécutent.

L’Homme ne peut pas être simplement le produit statistique et mécanique d’une civilisation en involution qui vit simplement sur les attributs émotionnels de son historicité pendant des millénaires. Ni le produit du conflit historique entre les polarités créées par les différentes idéologies présentes sur notre globe, que nous soyons en Orient ou en Occident, dans telle religion, telle philosophie, telle métaphysique ou telles écoles scientifiques.

L’Homme doit devenir le produit unitaire d’une conversion intégrale de l’Énergie qu’on appelle la vie, en une fusion capable de lui donner éventuellement la capacité d’être libre. Il pourra ainsi engendrer sur le plan où il est, à la mesure de sa capacité d’intégrer cette Énergie, de la même façon que d’autres intelligences sur les plans qui sont aujourd’hui invisibles à la plupart des Hommes, peuvent engendrer, en relation avec des cosmos dont la spatiotemporalité dépasse de beaucoup les dimensions de notre physicalité terrestre, nucléaire, solaire, telle que nous la connaissons aujourd’hui sur le plan de l’astronomie universelle.

L’Homme entre dans une nouvelle évolution où il sera capable, à cause de cette connexion avec les forces de vie qui se rendront perceptibles à lui à travers une conscience mentale supérieure totalement libre de l’historicité, de comprendre les lois de la vie, de l’involution, de la mort, de l’immortalité, les lois de la science future, celles d’une science qui dépassera de beaucoup la science mécaniste que nous avons aujourd’hui.

L’Homme pourra enfin rencontrer son destin, c’est-à-dire sentir pour la première fois en lui-même qu’il fait bon vivre sur sa planète, même si celle-ci est très éloignée dans le cosmos des grands centres confédératifs de l’évolution. Il aura enfin réalisé qu’il est vie. Tant qu’il n’aura pas réalisé qu’il est vie, il ne pourra pas comprendre la matière, la travailler avec son mental, la commander, car il ne saura pas qu’étant vie, il possède un Esprit dont le taux vibratoire est supérieur à la matière.

Le taux vibratoire de cet Esprit, par les lois de la conséquence inévitable de l’infinité versus le radium psychologique de toute conscience matérielle, permet à l’individu, sur une planète ou sur une autre, de contrôler la matière, de l’ordonner, comme les intelligences sur les autres plans ordonnent les champs de forces qui font partie du cosmos éthérique d’où nous, les Hommes, sommes venus.

Du XXIsiècle jusqu’à la fin de la septième race racine, l’Homme en arrivera éventuellement, toujours sur le plan individuel, à pouvoir raccorder la vie à la matière. Il comprendra la matière, en connaîtra les limitations et pourra leur donner un taux vibratoire qui permettra à la matière de devenir encore beaucoup plus grande, beaucoup plus belle, davantage assujettie aux lois du commandement créatif de toute conscience créative, mais ajustée à la conscience de l’Homme.

Lorsque je dis que l’Homme est un mort-vivant, je dis que l’Homme vient du monde de la mort.

Il est, vit et connaît sur Terre une simple conscience mécanique.

L’Homme ne peut pas penser par lui-même, il pense avec les pensées de sa civilisation, de sa race, de sa culture; il pense avec les pensées de la mémoire.

L’Homme n’a aucune individualité, il n’a aucune personne, il possède de la personnalité, mais n’a pas de personne; l’Homme devra passer de la personnalité à la personne.

Alors les mystères de la vie n’existeront plus pour lui, il sera dans son essence, sur le plan matériel ou sur un autre plan, mais il deviendra indivisible dans sa nature. S’il doit laisser son corps matériel, il maintiendra sa conscience et ne retournera plus au monde de la mort, de l’astral; il ne sera plus sujet aux lois réincarnationnelles, ces lois des cycles de vie, et il pourra poursuivre son évolution sur d’autres plans en relation avec l’origine intelligente de son Énergie.

Cette origine est son intelligence qui n’a jamais été connue auparavant sur le plan de l’expérience, mais qui le sera dès qu’il pourra fusionner avec elle. Pour y arriver, l’Homme doit se désintoxiquer d’une façon totale de ce que nous appelons le mémoriel psychologique de l’involution.

Les scientifiques affirment que l’hydrogène est responsable de l’origine de la vie. Je vais vous expliquer ce qu’est l’hydrogène. C’est une façon qu’a l’Énergie de se rendre évidente dans le monde spatio-temporel. Un atome d’hydrogène est la condensation de l’invisible dans le matériel, c’est le premier point d’entrée de l’Énergie de la vie dans ce que nous appelons le spatio-temporel.

Un atome d’hydrogène représente déjà, sur le plan de la matérialité, un aspect de ce que nous appelons de la conscience; et pourquoi est-il important cet atome d’hydrogène?

Pour la simple raison qu’il est très simple. Il est le plus simple des atomes et sa simplicité lui permet de faire passer son Énergie facilement avec d’autres atomes avec lesquels il possède une affinité, engendrant ainsi un processus d’agglomération qui permet à la matière de se complexifier.

L’atome est la rentrée de la conscience dans une spatiotemporalité relativement basse en vibration, mais suffisamment stable pour permettre à l’invisible, à l’Énergie de la vie de se rendre consciente, c’est-à-dire de prendre une forme.

L’hydrogène représente la forme la plus simple que possède ou que peut posséder, sur un plan spatio-temporel, ce que nous appelons la vie. Voilà pourquoi l’hydrogène est si important.

Le problème avec la science, ce n’est pas la science en elle-même, mais plutôt l’Homme qui ne connaît pas tous les aspects de l’intelligence créative. Il ne peut pas travailler avec la matière d’une façon qui soit parfaitement sécuritaire, créative, continue, parfaitement capable de donner des résultats au bout de deux siècles, trois siècles, quatre siècles, mille ans, des résultats qui ne vont pas contre la conscience de la Terre ni contre celle de l’Homme. Voilà ce que la science n’est pas capable de créer.

Nous avons des déchets d’uranium et de matières polluantes sur notre planète et plus nous avançons, plus nous avons des problèmes de localisation de ces matières. L’Homme doit neutraliser les aspects négatifs de cette matière qui a été donnée par le choc de la fission. Il n’est pas prêt pour donner à la matière une seconde naissance parce qu’il n’a même pas connu sa propre naissance.

Un jour, l’Homme découvrira que ce que nous appelons aujourd’hui la connaissance scientifique est une connaissance qui fait partie de la communication télépathique inconsciente entre le plan de la mort et le plan de la vie mortelle sur notre planète. Ce que nous appelons la science n’est qu’un aspect de connaissance extrêmement limité qui lui est soufflé à travers ses pensées, inconsciemment, et sans qu’il le réalise, à partir d’un plan d’où il vient et avec lequel il a eu pendant des siècles des relations, le plan astral.

Mais nous ne connaissons pas encore le plan de la mort, nous n’avons pas suffisamment communiqué avec les intelligences qui sont sur ces plans, dans ces mondes qui sont parallèles au monde de la Terre et nous ne réalisons pas que l’Homme, l’humanité dans sa totalité, est conditionné sur le plan psychologique par ce que j’ai déjà appelé le mensonge cosmique.

L’Homme devra un jour transmuter l’Énergie en intelligence, mais ne jamais vivre l’intelligence à partir des formes qui relèvent d’une historicité mécanique. L’Homme devra engendrer sur Terre ce que nous appelons l’intelligence; celle-ci n’existe pas dans le cosmos en terme absolu; elle est une Énergie qui doit être transmutée, elle doit être amenée lorsque l’Homme a des centres d’Énergie suffisants pour la capter, ce que nous appelons l’intelligence; la connaissance, cela n’existe pas, mais nous avons l’impression que cela existe.

À partir du moment où l’Homme a l’impression que la connaissance existe, la connaissance à laquelle il a accès est une connaissance qui fait partie du monde de la mort, car elle appartient à certaines intelligences qui contrôlent l’involution. Ce n’est pas une intelligence créée par l’Homme. L’Homme un jour devra dire : l’atome de ceci est fait de telle façon. Les lois de la vie dans le corps matériel sont faites de telle façon; ce que nous appelons Dieu est telle chose; l’espace est telle chose; la matière est telle chose; le magnétisme est telle chose, le feu est telle chose; les globes, les systèmes solaires, sont telles choses.

L’Homme devra par lui-même définir sans aucune relativité la nature des choses, sinon il sera toujours prisonnier des formes anciennes de l’involution, prisonnier d’une certaine hiérarchie de pouvoir de la connaissance. Si nous parlons de l’Homme encore moins évolué, plus emprisonné dans l’astralité de la conscience humaine, celui-ci sera prisonnier de la religion, des sorcelleries, des idéologies, et ne pourra jamais sortir de lui-même ni composer avec l’Énergie : il ne sera jamais lui-même.

Les mystères n’existent pas. Ce sont les connaissances hiérarchisées qui découlent de l’autorité séculaire des peuples, des nations, des races qui ont donné à l’Homme l’impression que les mystères existent.

Il revient à l’Homme de définir le réel; ce n’est pas à l’historicité, à la conscience collective, aux idéologies spirituelles ou temporelles, de le faire. Ces aspects de l’involution font partie du besoin émotionnel de l’Homme. Une fois qu’il est arrivé à un certain niveau de conscience supramentale, il n’a plus besoin de cette béquille.

L’Homme n’a plus besoin de la collectivité ou de la conscience collective pour savoir. Il est libre de contester toutes les formes parce qu’il a le pouvoir de dicter sur le plan matériel les lois de l’Énergie. Quand l’Homme est capable d’exercer ce droit sur le plan matériel, il est capable d’entreprendre par lui-même, à cause de son intégration avec sa propre Énergie, le grand acheminement qui le mènera de la cinquième race racine à la sixième race racine jusqu’à la septième race racine pour l’amener éventuellement à l’évolution jupitérienne. L’Homme doit être libre, mais ne pourra jamais le devenir d’une façon collective.

La conscience collective est une conscience qui fait partie des besoins psychologiques du monde de la mort d’interpréter, à travers l’émotion et le mental de l’Homme, des formes de vie capable de lui donner, sur le plan de la mort, des modèles de vies afin que l’Homme puisse les reprendre et recontinuer le processus d’incarnation. Un Homme parfaitement dans son individualité peut parfaitement respecter la conscience collective et historique de l’humanité, même si cette conscience historique dure depuis douze, treize, quinze, vingt mille ans.

Comme les peuples, les nations, les races, les individus ont différents niveaux d’évolution, un Homme conscient ne peut pas s’attendre à ce que les Hommes aient sa conscience. Tout ceci fait partie du grand mécanisme de l’évolution, il faut du temps. Les Hommes sont obligés de respecter les différents niveaux de conscience collective. Mais l’Homme conscient, qui a commencé à composer avec son Énergie pour en arriver à développer ce que nous appelons aujourd’hui, pour le temps présent, une conscience supramentale ─ c’est-à-dire une conscience libre du mental inférieur, libre du mémoriel, libre de l’historicité, libre de la conscience collective ─, un tel Homme ne peut plus s’interroger demain sur la nature des choses : il la sait, il la parle, mais il ne peut plus la penser.

L’Homme doit savoir tout ce qui concerne sa nature.

Qu’est-ce que penser?

Qu’est-ce qu’une question?

D’où vient la question?

Lorsque l’Homme a des questions dans sa tête, d’où viennent-elles?

Les questions dans le mental de l’Homme viennent toujours du monde de la mort.

Pensez-vous que l’Homme a besoin de vivre des questions pour vivre?

Le phénomène de la question a engendré le besoin de la connaissance et celui-ci a complètement assujetti l’Homme aux hiérarchies autoritaires qui ont dominé occultement et non occultement l’histoire de l’humanité pendant des siècles.

L’Homme est un Être de lumière. Il est fait d’Énergie. De l’Énergie, c’est de la lumière, et cette Énergie, cette lumière, si elle n’est pas diluée, diminuée en vibration à cause de la conscience collective de l’Homme, à cause du mémoriel qui s’unit à son émotion et enlève toute individualité…

Comment voulez-vous que l’Homme possède ce que nous appelons une conscience universelle?

Comment voulez-vous que l’Homme puisse communiquer universellement avec l’Homme?

Comment voulez-vous que le Juif et l’Arabe communiquent?

Comment voulez-vous que le chrétien communique avec l’autre?

Comment voulez-vous que les peuples de différentes idéologies politiques puissent communiquer?

Il n’y a aucune universalité dans la conscience humaine. L’Homme est donc obligé de vivre une relativité à travers des expériences. Vivre d’expériences sur notre planète fait partie de l’involution.

Un jour l’Homme cessera de vivre d’expériences et ne vivra que de savoir. Tant que l’Homme vivra d’expériences, il sera assujetti et il sentira quelque part en lui-même qu’il y a quelque chose sur notre planète qui ne tourne pas rond. Que ce n’est pas normal, sur notre planète, d’être pauvre, d’être malade, d’être incarcéré par des gouvernements autoritaires, de vivre la dislocation que créent les différents fanatismes religieux. Il sentira que ce n’est pas normal sur notre planète, aujourd’hui, d’être humain.

 

 

FP - Cette question, que l’on se pose souvent, vient justement du monde de la mort : qu’est-ce que l’Esprit? Pour le scientifique, l’Esprit est de l’intelligence qui est localisée et qui est indissociable du cerveau. Il y a là un paradoxe. Si l’Esprit est intelligence, comment se fait-il qu’il n’arrive pas à se connaître lui-même puisqu’il se pose la question « qu’est-ce que de l’Esprit », et qu’il n’y a pas de réponse? Cent milliards de cellules se posent pourtant la question pour tenter d’expliquer leur propre comportement. Que se passe-t-il alors?

 

BdM - Le cerveau humain est un radio. Il y a des gens qui sont branchés sur CKVL, d’autres sur CKAC (stations de radio montréalaises). L’Homme est branché sur différentes sources d’émanations et il ne le réalise pas. L’Homme aujourd’hui est un peu comme l’Africain à qui l’on apporte une télévision ou un radio et qui écoute le son qui sort de cette boîte en croyant que la boîte parle.

Nous, les Hommes, nous croyons que nous pensons parce que nous avons un système sensoriel qui a tendance à naturaliser notre conscience, c’est-à-dire à donner à notre conscience l’importance naturelle de sa manifestation lorsqu’en fait notre conscience est quelque chose qui est sur les plans invisibles, mais qui se sert de la matière pour s’exprimer sur un plan matériel.

Le phénomène de la pensée, la conscience de la pensée, le mécanisme de la pensée sera transmuté. Pendant l’involution, nous avons été obligés de penser parce que nous étions des Êtres contrôlés par le monde de la mort, incapables de supporter par nous-mêmes le poids du savoir. Nous devions réfléchir sur la connaissance afin de pouvoir nous approprier les vertus de cette connaissance que nous avons, d’une façon ou d’une autre, polarisée dans le bien ou le mal ou le vrai ou le faux. Et toutes ces illusions qui font partie de l’organisation psychologique de l’Homme, en vue du développement de l’ego, du développement de l’expérience de l’âme, du développement de l’involution, du développement du mental humain tel que nous l’avons aujourd’hui, ont été nécessaires.

Mais nous entrons dans une nouvelle étape où l’Homme doit commencer à comprendre que la nature de la conscience est en fonction de sa capacité d’intégrer l’Énergie de cette conscience d’une façon totalement intégrale, c’est-à-dire assujettie d’aucune façon à une conscience collective rendue dans l’expérience de l’humanité, intuitivement ou imperceptiblement transmise à l’Homme à travers son cerveau à partir d’autres plans qui font partie du monde de la mort.

À partir du moment où l’Homme aura la capacité, la sécurité, la centricité de supporter le savoir, il commencera à contester toutes les formes du savoir et il entrera, naturellement, dans l’infinité de la connaissance, c’est-à-dire dans l’infinité du mouvement de l’Énergie qui, en contact avec les neurones, donne ce que nous appelons de la connaissance. L’Énergie ne devient de la connaissance que lorsqu’elle frappe les neurones.

Si l’Homme sort de son corps matériel et qu’il va sur les plans, que ce soit sur le plan astral ou sur le plan éthérique, il ne vit pas la connaissance de la même façon, car il ne se sert pas de son cerveau éthérique, de son cerveau matériel. Lorsque l’Homme sera capable de vivre directement de l’Énergie dans son mental, sans avoir à supporter la valeur psychologique et polarisée de cette Énergie qui, sur le plan de notre question vis-à-vis de tout ce qui existe, nous amène toujours à la confrontation du vrai ou du faux, l’Homme commencera à être libre dans son mental. Le vrai et le faux n’existent qu’en fonction de la relativité pensante de l’Homme.

Dans l’intelligence créative, il n’y a pas de vrai ou de faux. Les aspects polarisés du Ying et du Yang, que les hindous nous ont amenés dans le monde occidental, font partie des hautes constatations psychiques des mondes astraux et non de la réalité ergonomique du mental créatif de l’Homme. L’Être humain, qu’il soit occidental, oriental, ou qu’il vienne de n’importe quelle partie de la Terre, ne peut plus être assujetti à aucune forme de connaissance parce que toutes les formes de connaissance sont polarisées, elles contiennent en elles-mêmes les valeurs très subliminales du mensonge cosmique.

Prenons le concept de dieu : à un certain moment de l’involution, l’Homme a eu besoin de savoir qu’il y a dans le ciel, dans certains éthers, un certain personnage grandiose qu’on appelait Dieu. Naturellement, cette forme de Dieu a évolué au cours des siècles.

Mais qui a donné à l’Homme le concept de Dieu?

Il a été donné à l’Homme par intuition à travers des Hommes qui étaient connectés pour une bonne raison à ce que nous appelons les mondes de la mort, afin de permettre à l’Homme de pouvoir supporter sur Terre la grande solitude non créative de son ego.

Si en chaque individu on éliminait la conscience psychologique, c’est-à-dire son besoin émotif de se rattacher à une infinité quelconque, nous verrions que s’il est moindrement spirituel il vivra alors une sorte de dépression. L’Homme veut appartenir à quelque chose parce qu’à ses yeux il n’est rien; on lui a créé un quelque chose de synthétique tellement infini, tellement grand, que lui est devenu rien. Cette illusion psychologique a été nécessaire, elle fait partie de l’histoire des religions et des métaphysiques qui ont marqué l’involution, mais elle ne pourra pas être continuée dans la conscience individualisée de l’Homme du XXIsiècle. Je parle de la conscience individualisée de l’Homme du XXIsiècle, et non de la conscience collective de l’Homme du XXIsiècle.

Un Homme conscient a la capacité créative d’intercepter toute forme dans son mental, de la contester d’une façon absolue et de lui redonner, à partir de son propre mental, la note vibratoire dont il a besoin pour savoir. C’est l’Homme qui a la capacité de donner à la forme mentale la note vibratoire nécessaire pour entrer dans le savoir, c’est-à-dire pour pouvoir vivre de l’équilibre entre ce qui est mentalement émotif et ce qui est mentalement pur. Un Homme qui n’a pas d’émotion dans le mental n’a pas besoin de l’émotion pour supporter la valeur psychologique de l’infinité de ce qu’il sait.

Un Homme qui est libre dans le mental, qui a finalement eu accès au centre de lui-même, c’est-à-dire à la totalité des composantes psychiques qui coordonnent toute l’activité de son Énergie à travers son matériel jusqu’à son mental supérieur, n’a plus besoin de connaissance. Il n’a simplement qu’à parler et ce qu’il dit devient de la connaissance; mais ce qu’il dit n’est pas pour lui, c’est toujours pour les autres; voilà un grand signe du savoir.

Un Homme qui sait n’a pas besoin de savoir. Un Homme qui sait n’a pas besoin de connaissance. S’il est créatif et qu’il peut parler parce qu’il a un mental supérieur qui est libre du mémoriel et qu’il a un cerveau suffisamment en santé pour canaliser cette Énergie, cela fait partie de sa créativité. Un Homme conscient n’a pas besoin de savoir quoi que ce soit; il est riche.

La connaissance fait partie du mouvement de l’Énergie de l’intelligence à travers l’Homme conscient pour l’évolution de la conscience humaine; l’Homme conscient n’a pas besoin de connaissance. Si vous lui demandez une question, il vous répond. Et ensuite, il n’a plus de mémoire de ce qu’il vous a dit; il est libre. Voilà ce que l’Homme doit comprendre, pour en arriver un jour à être capable de concrétiser dans sa vie ce qu’il a toujours su intérieurement.

Nous avons l’impression que les Hommes sont des idiots, qu’ils ne savent pas ceci ou cela, c’est une illusion. Les Hommes savent, tous les Hommes savent. Ils n’ont pas la même fréquence, ils n’ont pas la même vibration, ils n’ont pas la même capacité, parce qu’ils n’ont pas vécu les mêmes souffrances sur le plan mental, c’est normal, mais tous les Hommes savent.

Pourtant nous ne donnons pas une chance aux Hommes de prendre conscience qu’ils savent, car aussitôt qu’ils disent quelque chose qu’ils savent, on leur dit que leurs propos sont inacceptables; on n’enseigne pas ceci à l’université; la religion ne nous dit pas cela; qui es-tu pour parler de Dieu, comme un cardinal m’a déjà dit.

Quels privilèges possèdent les hiérarchies idéologisées pour parler de l’infinité? Est-ce qu’il y a quelqu’un sur la planète qui a ce privilège, qui a été désigné par ce dieu? Qui lui a donné une clé du tabernacle du savoir? Est-ce qu’il y a quelqu’un dans le monde qui possède ceci et qui doit être écouté avec autorité? L’un va dire oui! L’autre va dire oui!

Le savoir appartient à l’Homme individualisé, il n’appartiendra jamais à l’Homme qui a une conscience collective, parce que le savoir ne peut pas être compris. Il peut être su, mais il ne peut pas être compris. Et tous les Hommes qui sauront, au cours de la prochaine évolution de la sixième race racine et de la septième, ils sauront pour eux-mêmes, ils parleront avec d’autres qui savent.

Ils n’auront pas à être compris parce qu’un Homme qui sait n’a pas besoin d’être compris. Un tel Homme n’est pas intéressé à la connaissance, mais plutôt à échanger avec des Hommes qui savent. Quand les Hommes sauront, on ne parlera plus de connaissance. C’est cela la prochaine évolution. 

Et la qualité naturelle de cette prochaine évolution prophétisée par Aurobindo et maintenant enseignée en termes d’instruction dans cette province de Québec, l’aspect fondamental de cette instruction relève du fait qu’aujourd’hui il y a des Hommes sur Terre qui savent. Ceux-ci seront naturellement obligés, parce que cela fait partie de leur conscience, de parler, d’écrire. Ils ne sont pas pressés : 2 500 ans, ce n’est pas long. Ils pourront, lentement, disséminer le matériel, donner des clés à l’Homme qui ne sait pas pour qu’il en arrive à savoir.

Un jour l’Homme saura; en attendant, il faut s’occuper de notre survie matérielle. La recherche personnelle, la grande recherche intérieure, cela fait partie de l’involution, du jeu entre le monde de la mort et le monde de la vie : c’est une illusion. Rechercher quoi? Qu’on fasse de la recherche pour appliquer des choses en science, c’est légitime. Mais qu’on fasse de la recherche intérieure pendant 10 ans, 15 ans, 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans... Un jour il faut arrêter. L’Homme sait, mais il ne sait pas qu’il sait.

 

 

FP - L’Homme a pu se passer, pendant des millénaires, du comment de l’évolution, mais c’est très différent au niveau du pourquoi. Il veut savoir s’il a une destination finale, s’il est le fruit du hasard ou de la nécessité. C’est un grand débat. Pourquoi avoir un vaisseau de plus en plus puissant et de plus en plus rapide, si l’on n’a ni boussole ni destination?

 

BdM - Il y a des Hommes dans le monde aujourd’hui qui sont en train de fournir la boussole. Ceux qui veulent savoir où est le nord ont simplement à s’organiser, dans un temps quelconque, pour rencontrer ces vendeurs de boussoles. Il y a des Hommes dans le monde qui ont la boussole et c’est à l’Homme de rencontrer ceux qui ont la boussole. Mais les Hommes qui rencontrent ou qui rencontreront ceux qui ont la boussole doivent comprendre ceci : la boussole d’aujourd’hui est une nouvelle boussole, ce n’est plus la boussole de la connaissance, qu’on obtenait en allant dans une école pendant dix ans afin de devenir un maître, en passant d’un degré à un autre degré pour monter la montagne. Il n’y a plus de montagne parce que les montagnes faisaient partie de la hiérarchie : en haut de la montagne, il y avait toujours un petit maître qui dirigeait tout le monde.

Ce temps est fini, les Hommes sont libres, les Hommes sont eux-mêmes, ils doivent devenir eux-mêmes maîtres de la vie. Ils n’ont pas à vivre de l’autorité de quelqu’un. Les Hommes peuvent bénéficier de quelqu’un pendant un certain temps, le temps d’un coup de pouce; mais un jour ils doivent vivre de leur propre Énergie. Les maîtres ont servi, ils ont fait un travail important pendant l’involution. Les maîtres ne peuvent plus contester l’évolution, car ils savent que leur travail est fini. Qu’ils viennent de l’Orient ou qu’ils viennent de l’Occident, leur travail est fini.

Aujourd’hui, avec le taux vibratoire de cette instruction mondiale qui se diffuse dans le monde, il n’y a plus d’Hommes qui peuvent se permettre de passer leur temps à courir des maîtres, à la recherche de quelque chose, alors qu’eux-mêmes savent. Il y a des clés dans le monde maintenant, c’est à nous de nous servir de ces clés et de nous affranchir une fois pour toutes des maîtres, des écoles, de tout ce qui est institutionnalisé, de tout ce qui est personnalisé.

Quand je dis que l’Homme est un Être de lumière, je le dis d’une façon absolue. Il possède tout le matériel nécessaire pour avoir accès à cette infinité d’Énergies que nous appelons, lorsqu’elle est rendue, du savoir. Mais si l’Homme se lie à des symboles, si l’Homme se lie à la mémoire, si l’Homme se lie au besoin émotionnel d’être sécurisé par un autre dans ce qu’il sait, cet Homme ne pourra jamais développer une conscience supérieure.

D’ailleurs, pour que l’Homme finalement passe de l’involution à l’évolution, il faut qu’il vive la grande solitude, sa grande solitude, afin de supporter le poids de ce qu’il sait, sur ses propres épaules, seul. Après, tout va bien parce que la vie est très facile. La vie devient facile lorsqu’on est en vie, mais tout va très mal lorsqu’on est un mort-vivant. Voilà pourquoi l’Homme moderne souffre.

 

 

FP - Notre science nous dit également que la matière progresse par stratification stabilisée, c’est-à-dire qu’elle passe de l’atome à la molécule, qui engendre la base, l’acide aminé, qui forme la cellule, et il en est de même pour la vie, au niveau de l’ADN. Dans une échelle de complexité croissante de stratification stabilisée, est-ce qu’on peut faire un parallèle avec la conscience?

 

BdM - Très juste. Il y a un parallèle avec la conscience parce qu’au fur et à mesure que la matière se complexifie, qu’elle passe par ces strates parallèles, la conscience aussi évolue. Comme il n’y a pas dans le cosmos de perte d’espace, il n’y a pas dans le cosmos de perte d’opportunité à l’Énergie.

Si la matière évolue, c’est parce qu’il y a de la conscience qui évolue.

S’il y a le passage de la vie d’un état absolument simpliste, primitif, à un état très complexe comme l’Homme, il y a de la conscience qui va avec ce processus.

L’Homme a été créé sur notre planète parce qu’il y avait un besoin pour cette forme complexe d’absorber un certain taux vibratoire d’Énergie, à partir du moment où il allait posséder le centre mental nécessaire. Voilà l’Homme nouveau. Dès que la vie se complexifie, la conscience aussi devient de plus en plus vibrante. La vie qui se complexifie est toujours le résultat de l’activité dans les mondes invisibles de la conscience, les deux vont ensemble.

 

 

FP - Qu’est-ce qui est venu le premier? Le plan physique ou le plan astral?

 

BdM - Le plan physique est le dernier des plans, c’est le dernier des mondes.

 

 

FP - Mais pour que le plan astral existe, est-ce qu’il a fallu d’abord qu’il y ait un plan physique?

 

BdM - Pas nécessairement. Dans le monde de la mort, ce que nous appelons les âmes, ou les mémoires ont été de plus en plus développées au cours de millénaires grâce à l’expérience de l’Homme. Mais il y a eu des entités qui sont venues d’autres planètes pour habiter le monde astral de la Terre afin de pouvoir finalement converser avec l’Homme.

 

 

FP - Les planètes physiques également?

 

BdM - Effectivement, mais ces planètes physiques ne font pas partie de notre système solaire. Le plan matériel est le dernier des plans. L’univers matériel est la plus petite configuration de l’Énergie. Si l’Homme pouvait voir à travers ses centres psychiques des aspects des mondes invisibles, il verrait que les mondes invisibles sont beaucoup plus vastes, beaucoup plus populeux que les mondes matériels. La matière est venue en dernier et elle a servi de connexion entre les plans invisibles de l’astral et le monde de la matière, de sorte que nous avons aujourd’hui l’Homme, avec un ego et différentes composantes.

Cet ego vit une conscience expérimentale, car l’Homme ne vit pas encore sur la Terre une conscience créative. Il vient sur Terre avec un plan de vie; souvent il est obligé de vivre ce plan de vie pendant des années et des années, de mourir et de retourner à l’astral avant de revenir dans le cadre d’un autre plan de vie. C’est de l’esclavage, c’est de la comédie humaine. La vie sur Terre est une farce, parce que l’Homme ne la connaît pas. L’Homme est ainsi, parce qu’il a donné sa confiance à des formes de pensées qui sont contrôlées par des systèmes hiérarchisés d’autorité, tant sur le plan temporel, spirituel que métaphysique.

L’Homme ne peut pas se permettre de vivre en fonction d’une autorité. Il doit être lui-même sa propre conscience. L’autorité était nécessaire dans le passé parce qu’elle devait organiser l’Homme en fonction de certaines agglomérations que nous appelons les sociétés, les races, les cultures. Tout cela appartient à l’Homme matériel de l’involution. Nous parlons maintenant de l’Homme futur, conscient, immatériel, de l’évolution. Nous parlons de l’Homme nouveau, d’un autre Être qui n’est pas régi par les lois planétaires, mais plutôt par les lois cosmiques, les lois de sa propre Énergie, et ce passage sera difficile.

Les Hommes ne passeront pas de l’involution à l’évolution avec facilité. D’ailleurs Jean XXIII avait raison quand il disait : Les fils de la lumière souffriront de grandes souffrances. Ces souffrances ne font pas partie des souffrances que nous connaissons dans le monde de l’involution. Ce seront d’autres souffrances, des souffrances beaucoup plus subtiles, des souffrances qui appartiennent au monde de l’Esprit. C’est-à-dire des souffrances qui font partie de l’ajustement vibratoire du corps mental supérieur au corps mental inférieur de l’Homme. Des souffrances qui seront reliées au mémoriel de l’Homme et à son émotivité.

Parlons d’Esprit : nous employons le mot Esprit comme s’il donnait à l’Homme une possibilité de conversion avec de l’intelligence dans les mondes parallèles. Un aspect de ceci est réel et vrai. Mais il y a quelque chose d’autre dans le mot Esprit. À partir du moment où l’Homme contemple en Esprit la valeur psychologique du mot Esprit sur le plan de la communication, il entre en communication avec des plans parallèles et il perd l’autonomie de son Énergie. Le concept rattaché à l’émotivité du mot Esprit empêche l’Homme d’avoir accès à son Énergie.

Je ne nie pas l’existence de l’Esprit ou des Esprits. Je dis qu’à partir du moment où l’Homme utilise le mot Esprit dans la conversion de l’Énergie sur le plan mental, pour se donner un rapport vibratoire, intuitif ou télépathique avec des mondes parallèles, il perd l’autonomie de son Énergie. Il devient alors assujetti à une autre hiérarchie de connaissance qu’on appelle la connaissance astrale, la connaissance spirituelle, la connaissance occulte qui mène au contact entre le disciple et les maîtres et qui rend l’Homme absolument incapable de définir par lui-même ce qui est réel.

Nous sommes obligés, à partir du moment où nous entrons dans notre conscience individualisée, de pouvoir contester, de regarder à travers les formes des mots et de comprendre que toutes ces formes utilisées par l’action créative descendante des forces astrales sur le monde matériel, à travers le mental de l’Homme, sont des pièges permettant à l’Homme de demeurer un peu plus longtemps prisonnier des forces qui contrôlent l’évolution.

 

 

FP - Si je vous donne un énoncé qui prime en physique, pouvez-vous me faire part des réflexions qu’il peut apporter chez vous, faire un parallèle avec votre compréhension? Par exemple : la déperdition de la matière crée de l’Énergie par réaction.

 

BdM - La déperdition de la matière crée de l’Énergie par réaction parce que la matière est chaude et aussitôt qu’elle entre en contact avec un éther inférieur qui fait partie de son organisation atomique, elle est obligée de dégager cette chaleur afin de créer d’autres étapes, d’autres éthers permettant à la matière physique et chimique de se lier ensemble. Cela crée le processus de régénération dans la matière.

Cette loi fait partie de l’organisation systématique des processus involutifs de l’éther dans la matière. Un jour l’Homme sera capable de renverser ceci, il pourra alors dématérialiser certaines matières et leur donner une vibration plus élevée afin de créer d’autres matières. Celles-ci ne seront pas assujetties aux lois de l’involution biologique, mais plutôt aux lois de l’évolution mentale de l’Homme futur, du surhomme.

Par exemple, l’Homme sera capable demain de prendre un cristal, de lui donner une vibration, de le mettre dans le coin de la maison et de voir le cristal grandir : il aura un arbre en cristal avec des rubis à l’intérieur, dans sa maison. Et le cristal possédera les qualités physiques de la vitalité naturelle que nous retrouvons dans le monde matériel d’aujourd’hui.

Tout doit être un jour assujetti à l’intelligence de l’Homme. Tout doit être compris en fonction de sa volonté créative afin que l’Homme puisse créer une condition évolutive créative et éliminer à jamais ce que nous appelons aujourd’hui la pollution, qui devient de plus en plus grande et que l’Homme ne pourra pas arrêter tant qu’il n’y aura pas sur Terre des forces occultes qui viendront la neutraliser.

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