FP - Les Québécois risquent de perdre leur âme, car ils ont fait table rase de la mythologie. Selon un éminent psychanalyste-psychiatre, ils n’ont plus rien sur quoi faire reposer leurs rêves vitaux, ils refusent de se fabriquer leurs propres mythes. Qu’en pensez-vous?
BdM - Pour apprécier ce qui se passe au Québec, il faut quand même donner au peuple québécois une certaine marge de temps. Pour ceux qui aiment les choses occultes, je dirais que le peuple québécois est un peuple initiatique, un peu comme le peuple juif l’était. Le peuple québécois, à travers tout le système d’information, va connaître au cours des prochaines années une pénétration profonde de nouvelles données. Celles-ci vont créer de plus en plus de ce changement dans la psychologie foncièrement grégaire du peuple.
Si nous regardons la transformation du peuple québécois, sur la base de deux ou trois générations et en fonction de ce qui se passe occultement au Québec et dans le monde, ─ quand je dis occultement, je veux dire en regard des forces préparatoires à l’évolution et à la transformation des relations entre les nations ─, il est évident que le peuple québécois va démontrer des signes avant-coureurs d’un changement de conscience qui va énerver tout le monde.
Quand on parle des psychologues et des psychiatres qui avancent des théories observatrices, on peut seulement dire qu’ils observent. Observer ce qui se passe dans une nation est une chose, mais comprendre ce qui se passe en est une autre. On peut regarder ce qui se passe au Moyen-Orient…
Je veux parler de la différence entre observer et comprendre.
Aujourd’hui, à la fin du XXe siècle, il est très important pour l’Homme de comprendre ce qu’il observe. S’il ne fait qu’observer sans rien comprendre, il vit la déprime. Celle-ci peut être grave, parce qu’il y a quand même des événements aujourd’hui qui ne sont pas aussi normaux que ceux que nous vivions auparavant, même s’il y a toujours eu de l’anormalité.
L’Homme, les masses, les médias, tous sont assujettis à une suite d’événements chocs que toute l’humanité va vivre. Elle connaîtra des événements, qui cosmiquement parlant ne sont pas compris, mais qui, sur le plan de l’observation, vont créer beaucoup d’inquiétude chez les parlementaires. Quand je parle des parlementaires, je ne parle pas simplement des parlementaires au Parlement, je parle de ceux qui parlementent dans les journaux.
L’Homme aura besoin de beaucoup de savoir, de beaucoup de points de référence à mesure qu’il arrivera vers la fin du cycle. Lorsque nous parlons de l’Homme, nous ne parlons pas nécessairement de l’humanité. L’Homme, pour moi, ne fait pas partie de l’humanité. L’Homme conscient, l’Homme nouveau, ne fait pas partie de l’humanité. Il a un corps, comme en ont les membres de l’humanité, mais il n’a pas le même esprit. Il ne réagit pas de la même façon vis-à-vis du terrorisme, par exemple. Ce qui se passe est normal, c’est écrit.
L’Homme conscient sait très bien que l’humanité est actuellement en voie de profondes transformations qui l’amèneront éventuellement à un nouvel équilibre. Mais aujourd’hui l’humanité est dans une phase de transition où le déséquilibre est la règle du jeu. Ce déséquilibre fait partie de toute l’accumulation énorme des forces karmiques de l’humanité. De cette phénoménologie globale ne peut ressortir que de la conscience individualisée; ainsi, quoi qu’il arrive dans le monde, l’individu n’en souffre pas.
Ce que votre psychanalyste dit concernant la province de Québec qui renie ses mythes et s’éloigne de sa religion, c’est juste en tant qu’observation, et aussi c’est dangereux.
Dangereux veut dire quoi?
Que veut dire un psychologue quand il dit que c’est dangereux?
Avez-vous déjà vu ou entendu parler d’un peuple qui a disparu parce que c’était dangereux?
Les peuples transmutent, ils sont comme du matériel plastique.
Le peuple québécois, à travers ce qui se passe, transmute et se développe rapidement. Il supporte beaucoup plus la disparition des mythes que les psychologues. Les psychologues ont besoin des mythes et des mythologies pour mesurer le comportement humain, et les lésions dans le corpus québécois. Ils veulent savoir jusqu’à quel point l’absence de mythe crée des lésions dans la psyché québécoise. Mais en réalité, le seul problème qui affecte le peuple québécois est un problème économique. Le peuple québécois est en train de développer une identité. Comme elle est lente à se définir, cela crée des problèmes.
Regarde-t-on le peuple québécois ou les individus québécois?
Moi, que le peuple québécois aille par ici ou par là, cela ne change rien dans ma vie, mais s’il y a des individus québécois qui naissent et qui prennent racine dans leur propre Être, alors c’est phénoménal. Et je puis vous assurer que, comme nulle part au monde, le début de l’individualité intégrale se fera au Québec; elle se fait au Québec; elle naît au Québec.
Et à cause de cette individualité, ce que la masse québécoise vit en parallèle, inconsciemment, est bon. Que le peuple québécois s’allie par osmose à l’Amérique, cela fait partie des forces cosmiques qui travaillent à travers sa conscience sociale. Ceux, qui veulent maintenir le contrôle, qui veulent être parentaux, ceux qui veulent être les autorités, ceux qui veulent le pouvoir s’inquiètent où va aller le peuple québécois. Va-t-il se marier avec l’Ontario pour avoir un fils bâtard, ou se marier avec les Américains pour avoir un enfant riche?
Ces questions d’ordre psychologique sont intéressantes, parce qu’elles nous permettent d’observer ce qui se passe; mais ce n’est pas parce qu’on observe ce qui se passe qu’on le comprend. Il est très dangereux de pouvoir observer ce qui se passe dans le monde aujourd’hui si l’on ne comprend pas. On observe tellement de chose qu’éventuellement on vit une sorte de désorientation. L’aiguille de notre compas devient folle. Cela fait partie de l’involution et de l’évolution, du choc de deux mondes. Cela fait partie du choc de deux vies, de deux époques, c’est très normal. Nous devons plutôt considérer l’évolution de l’individualité.
Les Hommes qui en sont arrivés à une conscience individualisée, quel que soit ce qu’ils observent dans le monde de l’économie ou dans celui de la politique, n’en seront pas affectés. La clé de l’Homme nouveau, elle est là. Tant qu’un Homme est affecté par ce qui se passe dans le monde, c’est qu’il n’a pas la conscience suffisamment développée pour pouvoir se libérer de ce qui se passe dans le monde et qui l’affecte émotivement.
Par exemple, il y a aujourd’hui des problèmes en Arabie avec les otages. Je parle de l’affaire Air India. Mais vous n’êtes pas dans l’avion! C’est pas vous qui êtes dans l’avion! Si vous étiez conscients, vous ne seriez pas dans l’avion. D’une façon ou d’une autre, vous ne pouvez pas être dans l’avion.
FP - Est-ce une échelle de mesure de la conscience?
BdM - C’est la seule. Moi, quand je vais en avion, je me demande si c’est correct? Si je me dis que c’est correct, je m’en vais. Mais si je me dis qu’il ne faut pas que j’y aille, je n’y vais pas. Ensuite, je regarde descendre l’avion dans les eaux. C’est ma prérogative. Cela fait partie de ma conscience. Comme les Hommes ont tous de la conscience en potentiel, ils doivent par eux-mêmes en arriver à pouvoir saisir ce mouvement subtil de l’intelligence supramentale en eux. Pour ce faire, il faut que l’Homme en arrive à pouvoir supporter la solitude de ce qu’il sait.
Si l’Homme nouveau est capable de supporter la solitude de ce qu’il sait, même si les mythes tombent et que les religions s’effondrent et que d’autres religions se forment et se reforment, cela ne change rien pour lui, car l’ensemble de ces phénomènes appartient à la continuité de l’évolution de la cinquième race racine. Cela ne concerne en rien l’évolution de la sixième.
On vit un peu aujourd’hui, sur le plan social mondial, la même terreur qu’on pourrait vivre vis-à-vis la nature : les volcans sautent, les rivières changent de lit et pourtant on continue à bâtir nos maisons. C’est la même chose au niveau de l’histoire, au niveau des conflits qui sévissent aujourd’hui.
Ce n’est que dans son individualité intégrale que l’Homme devient un intouchable. À partir du moment où il vit une conscience collective grégaire, il est touchable; et s’il est touchable, il est affectable; et s’il est affectable, il est incorporable; et s’il est incorporable, alors on lui crée des mythes pour qu’il soit bien dans sa peau… c’est ainsi fait.
FP - Toujours selon l’éminent psychanalyste-psychiatre : “Les Québécois sont en train d’uniformiser leur vécu comme en milieu socialiste au point où cela est générateur d’ennuis. Et puis, ils sont si transparents dans leur vécu qu’il ne leur reste pratiquement plus d’identité personnelle. Le mystère de ce qui doit rester cacher dans la vie, ce qui doit être opaque n’apporte plus son appui. Il ne reste plus rien, ici comme en Europe, de l’espace personnel privé, de l’admirable mystère de l’Homme”.
BdM - Je vais vous parler de l’Europe pour vous faire comprendre le Québec. L’Europe est un pays qui s’est créé une âme synthétique. Elle a perdu son âme, celle des jeunes années, celle des périodes des épopées, elle a perdu l’âme des époques où il devenait intéressant pour l’Européen de contester sur le plan de l’idéologie et de vivre de la définition du marxisme, ou du capitalisme, ou de l’existentialisme, etc.
L’Europe, pendant plusieurs années et jusqu’à très dernièrement, s’est illusionnée intellectuellement et a voulu se donner une image qui était de la « coultoure ». Elle a essayé, grâce à ce grand Charles de Gaulle, d’exporter de la « coultoure » au Québec; mais elle s’est aperçue que la « coultoure » européenne n’intéresse pas le Québec, parce que nous avons une autre « coultoure » qu’on travaille à développer, mais dont nous ne connaissons pas encore la forme.
De temps à autre, il y a des chanteurs et des artistes d’ici qui vont en Europe présenter notre « coultoure » qui se recherche et les Européens, qui ne sont pas habitués à cette sorte de « coultoure », la trouvent intéressante parce qu’elle permet aux Français de ne pas être seuls au monde.
Pour eux, le Québec est un peu comme un petit frère quelque part qui va arriver un jour en disant : “il y a un lien entre nous, vous n’êtes pas tout seuls, ne vous inquiétez pas, vous allez au-delà des mers, si ce n’est pas au Québec, c’est en Louisiane”.
La France n’aime pas être seule, elle veut être regardée, car elle est narcissique; elle aime le miroir; elle aime la flatterie de sa langue. Quand le Français parle, il s’écoute parler, et tout ceci permet à la France de continuer à maintenir une certaine mainmise sur l’évolution de la « coultoure » française.
Au Québec, depuis quelques années, le jeune peuple a mis un peu de côté l’aspect archaïque de la religion et a commencé à investiguer un peu plus les aspects marginaux de l’irréligieux. Il a trouvé dans ceci un intérêt qui est encore extrêmement lézardé par des émotions et des illusions. Mais il s’est créé dans la province de Québec un fond d’information particulier à la province de Québec.
Ce fond nouveau s’étend de plus en plus et commence à chicoter les oreilles parlementaires. Ce fond d’information énerve parce qu’il déchire les mythes, fait sauter les bébés éprouvettes des idéologies anciennes qui veulent travailler avec une masse nouvelle.
Le Québec d’aujourd’hui est un peuple à la fois nouveau et ancien, mais qui devient de plus en plus nouveau. Les gens qui étudient socialement et psychologiquement l’évolution d’une nation s’aperçoivent qu’au Québec rien ne marche. Les paramètres qui aujourd’hui sont bons ne le seront plus dans deux ans, cinq ans.
On ne peut pas fixer la conscience québécoise; on ne peut pas dire d’avance que dans vingt ans le Québécois sera rendu à tel point de son évolution; cela fait partie de la richesse et de la spontanéité du Québécois.
Les Québécois sont un grand peuple, un beau peuple, naïf, encore très spirituel, parce que toujours lié à sa mythologie et qui, un peu comme le peuple japonais, se voit obligé de restreindre son affection pour la mythologie s’il veut aller quelque part.
Ce phénomène énerve les chefs d’œuvres, ceux qui « francmaçonnent », ceux qui veulent maintenir le pouvoir. Et nous savons très bien que tous ceux qui sont le produit des grandes études, qui ont des liens avec les centres de recherche et des liens avec des niveaux d’autorité, sont des gens qui se tiennent ensemble comme des grappes de raisins. Ils sont tous des raisins, de beaux raisins, mais ce n’est pas contre le raisin que l’on parle, nous parlons de la terre d’où viennent les raisins.
La terre québécoise est une terre différente, les raisins y poussent différemment et malgré eux-mêmes. Le psychologue québécois est obligé d’être un raisin différent des raisins français, différent des raisins allemands, différent des raisins américains parce que la terre québécoise est différente, son taux d’acidité est différent.
Dans dix à quinze ans, ces sociologues, ces psychiatres, ces psychologues vont devenir des raisins très nouveaux parce qu’ils seront nés d’une terre neuve. Ils seront nés ou seront placés dans des contre-courants qui sont jugés infâmes dans d’autres pays. Ils seront obligés de faire des analyses qui frustreront leurs diagnostics, qui ne seront pas facilement assimilables parce que le peuple québécois possède une identité qui est particulière à lui-même, c’est un peuple initiatique.
Tout peuple initiatique ne se comporte pas comme les autres peuples. Même si, au niveau de la masse, il ne le réalise pas, à travers les énergies qui fusionnent, se diffusent et pénètrent les consciences de ces Hommes, il y a quelque chose de différent qui se rend historiquement concevable et historiquement observable.
Le peuple québécois est un peuple particulièrement différent du reste des autres peuples en Amérique. C’est sa force et aussi sa démesure. Celle-ci dure un certain temps, après lequel le Québec doit s’ajuster, parce que ce n’est pas un peuple suicidaire.
Il y a beaucoup de stabilité psychologique dans le peuple québécois, beaucoup plus qu’on ne le pense. Sans oublier qu’il a aussi beaucoup de sensibilité, ce qui accroît ses possibilités de subir l’émotivité historique de l’événementiel.
Ceux qui observent et analysent le peuple québécois doivent comprendre ce qu’ils observent s’ils veulent donner à ce qu’ils observent une valeur créative au lieu de simplement lui donner une valeur mémorielle. Comme cette dernière ne fait que réfléchir le passé, elle crée dans le public qui reçoit de l’information, de la tristesse, de l’amertume ou, chez les parlementaires, de l’inquiétude politique.
Un peuple est une masse d’énergie extraordinaire. Quand un peuple explose et se rend un peu plus à sa conscience, il fait des choses qui sont forcément mal perçues. Regardez la Révolution française. Si le monde occidental peut reconnaître une grande chose à la France, c’est sa révolution de 1789.
La Révolution française a été faite par qui?
Par des initiés, amenée par des initiés puis soutenue par les masses.
Il était impossible alors d’aller en Russie tsariste ou en monarchie anglaise ou dans d’autres pays demander l’accord des souverains pour qu’il y ait en France une explosion risquant de compromettre tout le système monarchique européen. Il y avait dans la conscience française une énergie, une force qui a donné aux peuples mondiaux la capacité de se libérer enfin du féodalisme et de la monarchie, laquelle exploitait le peuple en se vantant d’être supérieure et divinement douée. Cette énergie française a rendu possible l’entrée dans le monde de l’ombre de la démocratie.
Chaque peuple a une fonction. Un jour, j’écrirai un livre qui décrira la personnalité des nations. Qu’est-ce que le Japon, qu’est-ce que l’Allemagne, qu’est-ce que la France, qu’est-ce que l’Angleterre, qu’est-ce que le Brésil, qu’est-ce qu’Israël, qu’est-ce que les peuples arabes, qu’est-ce que l’Inde? Chaque peuple a une fonction psychique créative sur une planète. Et le mouvement d’interrelation entre ces peuples est équivalent à l’interrelation psychique entre deux personnalités humaines. Les peuples ont des points forts et des points faibles, des qualités et des défauts. La diplomatie aide à neutraliser quelque peu ces forces qui créent à l’intérieur des peuples une conscience souvent souffrante.
Nous devons commencer à regarder ce qu’il y a de puissant chez le Québécois, de fort, de créatif, même d’impulsif pour le moment, pour voir sa trajectoire, la lignée de son évolution, au lieu de regarder simplement des éphémérides qui indiquent que le peuple québécois est en voie de révolution psychologique, qu’il perd son contact avec la religion, qu’il perd le contact avec ses pères spirituels, qu’il perd le contact avec ses mythes.
Quand vous regardez un enfant qui grandit ou un jeune qui, à un certain moment, vit une crise et s’en va dans cette direction, il ne s’agit pas de le mettre à terre, il s’agit de regarder dans quelle direction il va et de comprendre pourquoi il y va.
En tant qu’Hommes qui travaillons à l’intérieur de la société québécoise, nous avons à voir et à sentir le peuple, où ce peuple s’en va, comprendre les courants psychiques qui, lentement, d’une façon subtile, formulent la conscience un peu plus avancée d’un peuple qui arrivera demain à prendre conscience de choses qui laisseront l’Europe en arrière, et l’Amérique, et l’Inde et l’Afrique et l’Amérique du Sud en arrière, parce que le peuple québécois est un peuple initiatique.
Tous les peuples initiatiques sont régis par des forces qu’ils ne comprennent pas. Par le passé, ces forces étaient infusées à travers une mythologie ou une doctrine religieuse. Demain, après l’an 2 000, le peuple québécois vivra son messianisme à travers l’explosion dans le monde de la vigueur d’une science qui n’a jamais été conçue, même aujourd’hui, sur le plan de la technologie et de la technocratie hydroquébécoise.
L’Homme doit voir et comprendre ce qui se passe au lieu de faire constamment référence à des sautes d’humeur qui accompagnent la scission de la vieille âme avec l’âme nouvelle, du vieux mémoriel avec la conscience nouvelle. Le peuple québécois est en voie de s’affranchir, comme aucun peuple sur la Terre ne l’est aujourd’hui.
Pour les psychologues, les sociologues et les psychiatres qui s’énervent, il s’agit non simplement d’observer ce qui se passe dans la province de Québec, mais d’observer ce qui se passe en eux, qui reflète ce qui se passe dans la province de Québec. L’Homme n’est pas séparé de la société, mais il a accès à une sorte d’intelligence individuelle qui lui permet de comprendre facilement le social.
Si un Homme est capable, individuellement, de comprendre et de savoir un autre Homme, imaginez ce que ce même Homme est capable de savoir d’une société, de ses courants, de ses émanations, de ses évolutions, de sa trajectoire. Ensuite vous pouvez prendre une plume et écrire dans un journal que le peuple québécois, d’après vos observations, est en voie de changements profonds, en voie de transmuter d’une façon lente, mais suffisamment rapide une relation émotive avec un archétype spirituel.
Un jour, le Québécois pourra se présenter au monde politique, au monde de l’économie, au monde de la sociologie avec des idées neuves. Nous pouvons déjà sentir ce changement chez certains Hommes dans la province de Québec, autant dans la politique que dans l’économie que dans la sociologie, qui commencent à ne pas penser comme tout le monde pense.
FP - Est-ce que cette prise de conscience là se fait aussi au niveau des femmes?
BdM - Effectivement, et l’on blâme le féminisme. Quand nous parlons d’évolution, il faut le faire sur deux plans. Maintenant, seulement à la fin du XXe siècle, nous pouvons commencer à parler d’évolution sur deux plans : l’évolution sur le plan individuel intégral, et l’évolution sur le plan social. Éventuellement, il y aura séparation des deux, mais respect de l’un pour l’autre.
Si nous regardons l’évolution de la province de Québec sur le plan des femmes, remarquons que les femmes d’ici ont été assujetties à la domination et à l’autorité mâle autant que les femmes européennes, seulement les femmes, au Québec, n’avaient pas la capacité de se manifester en parole autant que les femmes européennes.
L’évolution du féminisme au Québec s’est faite tard, et aujourd’hui les femmes sont en train de prendre conscience, sur le plan social, du besoin d’appartenir comme les Hommes à une machinerie qui sert à les nourrir et à satisfaire leurs besoins. Sur le plan collectif, il y a toujours et il y aura toujours des abus.
La féministe fera des abus comme il y aura des abus dans d’autres domaines. Les abus font partie de la conscience involutive d’un peuple et appartiennent aussi à l’expérience des individus. Il y aura des féministes d’aujourd’hui qui deviendront demain créatives, elles n’auront plus besoin de cette forme d’identité de féminisme pour être bien dans leur peau.
Aujourd’hui, le féminisme est une forme de béquille, comme la religion en est une, comme l’affectation pour certains partis politiques idéologiques en est une autre. À travers ces phénomènes, l’Homme prend de l’expérience.
À partir du moment où des féministes deviendront conscientes, alors elles seront libres et ne seront plus attachées psychologiquement au féminisme comme l’Homme nouveau, l’Homme conscient n’est pas attaché psychologiquement à l’économie, à la politique ou aux conditions sociales. Cet Homme est libre, mais il travaille en relation avec ces sphères de l’activité humaine, il est bien avec elles.
Si la politique d’un pays fonctionne mal parce que celui-ci n’a pas le cerveau de se donner un parlement intelligent, l’Homme est libre de partir. Si l’économie fonctionne mal, si les aspects sociaux lui déplaisent, il est capable d’aller ailleurs; l’Homme conscient est libre, la Terre est sa planète, la Terre est sa patrie.
Mais comme il est né au Québec et qu’il y a des attaches, comme il y a chez lui quelque chose de valable, il s’occupe d’y vivre tant que cette forme de vie lui convient. Mais l’Homme conscient n’ira pas se battre dans le politique ou l’économique ou le social, car il n’a plus de temps à perdre.
L’Homme conscient ne peut pas travailler sur le plan de la conscience collective. S’il le fait, il va le faire par voie interposée, d’une façon anonyme. Il est plaisant de travailler dans une société quand on est anonyme. Aller faire du porte-à-porte, pour parler de ce que l’on sait à des masses qui ne peuvent pas comprendre parce qu’elles font partie d’un autre âge, c’est perdre son temps.
Le féminisme au Québec était nécessaire comme il était nécessaire dans tous les pays. Cela fait partie de l’évolution sociale et non de l’évolution individuelle. Cela ne fait pas partie de l’évolution de la conscience de l’Homme, mais plutôt de l’évolution de la conscience grégaire de l’Homme.
Il y a des féministes aujourd’hui qui sont aussi emprisonnées dans leur féminisme que d’autres, qui ne le sont pas, le sont dans leur absence. Passer de gauche à droite ne change rien. Cela n’est pas de la conscience, mais plutôt de l’expérience fondée sur un besoin émotif de se sécuriser.
Mais l’Homme ne peut pas se sécuriser vis-à-vis du social. Il doit le faire vis-à-vis de lui-même. Nous sommes obligés de donner au féminisme sa valeur, sa fonction sociale évolutive, comme nous sommes obligés de donner aux révolutions leur valeur sociale évolutive.
Mais un Homme conscient ne va pas aller faire la révolution ou la guerre. Car les guerres et les révolutions appartiennent au karma de l’humanité et de l’individu.
FP - Quelle est la fonction du terrorisme international?
BdM - Sa fonction, sur le plan cosmique, est de forcer les peuples occidentaux à s’unir afin de briser la politique nationaliste qui a été imposée par l’Europe, qui a été copiée sur la monarchie d’une façon psychologique et qui empêche le monde moderne de se développer un gouvernement mondial.
Le terrorisme est un des grands et derniers chocs qui vont servir à unifier enfin les gouvernements, les nationalités, ce que j’appelle les personnalités politiques des nations.
Ils en arriveront, ces peuples, ces présidents, ces parlementaires, ces organismes, à fonder réellement un gouvernement mondial au-dessus de l’impotence archaïque des Nations-Unies. Voilà la fonction du terrorisme, quand je le regarde cosmiquement. Bien sûr, je ne peux pas être pour le terrorisme, pas plus que je ne peux être pour la guerre.
FP - Parlons de l’état de la télévision, aujourd’hui, dans le monde. Avec quinze, vingt, trente chaînes, c’est un outil qui pourrait être quelque chose d’extraordinaire au niveau de l’éducation du peuple ou des masses, alors que l’Homme s’en sert comme d’un instrument d’abrutissement.
BdM - Si vous saviez la différence entre de la conscience et de l’inconscience, si vous saviez le pouvoir de la conscience, si vous saviez ce que la conscience pourrait créer comme bouleversement dans le monde de l’inconscience! Tout ce qui se passe dans le monde fait partie de la conscience expérimentale de l’humanité.
Nous vivons un cycle dans lequel des pouvoirs énormes manipulent tout le matériel. C’est à la fin du cycle, lorsque sera reconnu dans le monde ce que l’on peut appeler aujourd’hui le grand initié, qui travaillera à partir d’un corridor éthérique, qu’il se produira des changements profonds pour l’évolution et la synthèse de la civilisation occidentale. D’ici là, tout ce qui se passe fait partie des bonnes intentions des Hommes, de leurs erreurs, de leur concupiscence, de leur inconscience. Avec le temps, il y a de plus en plus d’ajustement, de plus en plus de conscience sociale capable de mettre de l’ordre dans un certain désordre.
Il y a effectivement, dans nos pays surtout, beaucoup de démocratie, mais il y a aussi beaucoup d’activités antihomme. Ces dernières font partie de l’impossibilité pour les humains de converger sur le plan technique vers l’exploitation maximale d’une science technologique, car tous les Hommes n’ont pas encore vécu ce que j’appelle le grand choc.
Lorsque les Hommes auront vécu ce grand choc, vous verrez toute cette instrumentation technologique changer de direction et commencer à être utile à l’humanité, autant sur le plan de la pollution que sur ceux de la technique, de l’information ou de la désinformation, car tout sera modifié.
Mais il n’y aura pas de changement tant que ce personnage ne sera pas connu dans le monde. Alors seulement des changements surviendront, car la descente sur la planète Terre des forces supramentales, concrétisées dans le cerveau et la personne humaine de cet Être-là, sera l’expression des forces cosmiques. Aucun gouvernement, aucun ordre, aucune religion, rien ne pourra empêcher la réorganisation psychologique de l’humanité, la réintégration sur Terre d’un nouveau pouvoir évolutif, cela fera partie du nouvel âge.
Aujourd’hui, nous expérimentons parce que nous avons énormément de contacts karmiques avec les Atlantes; nous sommes en train d’expérimenter une nouvelle technologie qui, de par sa propre mécanicité, ouvre constamment des portes. À cause de sa passion, de sa concupiscence, de son besoin de créer sans cesse à partir du bas, l’Homme est obligé de créer, changer, créer, changer, au lieu de développer et de maintenir une continuité dans les produits.
Voilà pourquoi il existe aujourd’hui une véritable cacophonie dans la production mondiale de toutes les choses, et l’Homme est celui qui est exploité sur le plan marketing, politique, social, à tous les niveaux.
Voilà pourquoi je dis que nous entrons dans l’époque de l’individualité intégrale. Comme jamais auparavant, l’Homme ne peut plus se permettre de penser comme l’Homme ancien, de subir sa vie comme l’Homme ancien et d’être affaissé émotivement par ce qui se passe d’une façon discontinue dans le monde.
L’Homme, dans sa conscience individualisée, n’est plus affecté par ce qui se passe dans le monde. Si nous observons ce qui se passe dans le monde et que nous ne comprenons pas ce qui se passe dans le monde, nous sommes affectés. Voilà pourquoi il importe de comprendre et ensuite, lorsque nous observons, de voir à ce que nos observations ne nous affectent pas.
Si nos observations nous affectent, alors nous ne comprenons pas bien. Là réside le danger, car c’est là que les masses sociales peuvent vivre une défaillance psychique qui, sur le plan individuel, devient une dépression, ou un mouvement vers le suicide, et ainsi de suite.
Quand je parle de l’Homme, je parle toujours de l’Homme individualisé. Je ne parle jamais de l’humanité. Je sais que sur le plan de l’humanité, il y a des choses qui doivent être vécues. Je vous dis par exemple que, au XXIe siècle, il y aura sur notre planète l’ouverture d’un tunnel éthérique et que l’ouverture de ce plan parallèle avec la matière permettra à des Hommes d’entrer en contact avec une nouvelle dynastie.
Les Hommes, télépathiquement dans le monde, quelle que soit leur position géographique, seront en contact avec une nouvelle dynastie qui travaillera sur des plans qui ne font pas partie aujourd’hui de l’expérience psychologique de l’Homme. Quand je regarde ce qui se passe dans le monde, je vois que nous arrivons à une porte et que plus nous arrivons vers la porte, plus la pression est grande dans la porte : ce sont les événements mondiaux. Je vois qu’à un certain moment cette porte s’ouvre et que surgit alors la clarté, la lumière; c’est le choc qui permet à des individus de passer dans une autre dimension, s’ils sont capables de vivre cette nouvelle énergie, alors que d’autres meurent de frayeur.
Lorsque nous parlons des événements mondiaux et du terrorisme, il faut en parler d’une façon intelligente. Je vous ai expliqué la fonction du terrorisme international, sur le plan cosmique, il force les nations à s’unir ensemble, afin de briser le nationalisme, cette psychologie parcimonieuse des peuples, briser le manque de fraternité politique entre eux; forcer les peuples à prendre enfin des décisions unanimes.
Sur le plan cosmique, le terrorisme est essentiel et nécessaire et il durera tant qu’il sera nécessaire qu’il dure. Les peuples et les nations ne pourront jamais arrêter le terrorisme parce qu’il constitue l’ultime arme politique astrale. Car l’arme ultime n’est plus la guerre.
Aujourd’hui les nations sont capables de contrôler la guerre, mais ne peuvent pas contrôler le terrorisme. Les nations ont à apprendre à travailler ensemble pour créer un monde nouveau. Nous vivons du terrorisme parce qu’il y a des Américains, des Arabes, des Juifs, des Français, des Allemands, et il y a des peuples qui ne connaissent pas et ne comprennent pas l’esprit de ces peuples.
Chaque peuple a un esprit. Le chiite possède un esprit, comme le Palestinien a le sien, comme le Juif, le Français, l’Américain, le Canadien... Tous ces esprits doivent un jour être unifiés. Mais l’unification est impossible aujourd’hui parce qu’il n’y a pas de pouvoir créatif sur Terre. Le seul pouvoir qui existe est parapolitique : le terrorisme.
Le terrorisme est simplement la continuité, dans l’épreuve humaine, de sa politique insouciante, inconsciente, souvent machiavélique, qui manque de vision même dans les moments où il devrait en avoir. Je n’ai aucune sympathie pour les gouvernements qui ne savent pas gouverner.
FP - Assistons-nous alors à un changement de valeurs?
BdM - C’est un changement de valeur profond qui terrorise le psychisme humain et permet à l’Homme de se rendre compte que la conscience collective et les idéologies sont de l’engrais semé dans la terre humaine pour faire pousser des mauvaises herbes. Aucune idéologie sur notre planète n’est prohomme; elles sont toutes antihomme. Nommez-moi n’importe quelle idéologie, je vous démontrerai qu’en fait elles sont toutes antihomme.
Ce n’est pas quand ces idéologies germent qu’elles sont dangereuses; ni quand elles sortent du cerveau des initiés, ─ quand je parle des initiés, je parle de ces Hommes qui se fondent avec l’évolution, à un niveau ou à un autre –, c’est quand elles sont manipulées par ceux qui viennent après.
Ce n’est pas le Nazaréen qui est responsable du scandale de la banque d’Italie. Ce n’est pas le Nazaréen qui est responsable du blanchissage de l’argent, de la mafia, à travers le Vatican, sous l’œil vigilant d’un grand monseigneur. Ce n’est pas Marx qui a mis dans l’esprit du communisme la tentation de vouloir contrôler ce que l’Homme pense, de lui dicter ce qu’il a le droit de penser.
Si vous me demandez quel est le peuple aujourd’hui qui est le plus intelligent de la Terre, je vous dirai que c’est le peuple chinois. Il a passé par le féodalisme, qui a passé par une révolution, puis par l’autre révolution, culturelle cette fois, et qui aujourd’hui va aux États-Unis demander à ces compagnies américaines de leur amener à Pékin un « fast food » pour nourrir les masses. Ce peuple regarde dans le monde ce qui se passe et qui serait bon pour lui au lieu d’entretenir l’impression qu’il est obligé de vivre une forme de communisme, qui ne représente en fait que de l’exploitation des peuples slaves.
Les philosophes français, comme Jean-Paul Sartre et d’autres, et certains philosophes anglais ont eu la responsabilité de maintenir dans la pensée européenne l’espoir d’un marxisme-communisme intégral. Ils se sont tous trompés.
FP - N’était-ce pas justement à l’intelligentsia de dénoncer cet état de choses?
BdM - Au lieu de le faire, ils se sont fait prendre parce qu’ils ont pensé que, dans l’idéologie communiste, il y avait de l’intelligence. Il n’y a pas d’intelligence, il n’y a que de la démagogie. Ce qui est intelligent, c’est de demander à un peuple quels sont ses besoins, et non pas imposer à un peuple ce qu’on croit être ses besoins.
Ce qui rend l’Amérique forte, ce qui lui donne sa puissance économique, c’est qu’elle est constituée de peuples venus de tous les pays de la Terre après avoir souffert l’oppression sous toutes ses formes, de peuples qui n’en pouvaient plus de se faire dire comment faire les choses.
Ils ont formé une nation qui, aujourd’hui, d’État à État, possède une conscience unique : Californie, Alabama, Texas, etc. Ils ont tous une conscience unique et toute cette conscience, ensemble forme les États-Unis d’Amérique. Là réside la force de l’Amérique : en tant que nation, sur le plan de la régionalité parlementaire, elle a maintenu une sorte d’individualité.
Si jamais les Russes entreprennent un conflit avec l’Amérique, ils vont se faire sauter. Je regarde cosmiquement les choses, c’est-à-dire sans émotions. Quand Truman a laissé tomber les deux pruneaux sur le Japon, il l’a fait pour dire aux Russes, qui sont les grands antagonistes de l’Amérique, que « when you can do it once, you can do it twice ».
Depuis ce temps-là, les Russes ont la frousse de l’Amérique. Les Américains sont un peuple pacifique, ils ne sont pas intéressés à la guerre, ils sont intéressés à Las Vegas, aux buildings, à construire.
Ce sont des Romains, les Américains. Ils ne sont pas intéressés à la guerre, mais, poussés contre le mur, ils vont tout foutre en l’air. Demandez à n’importe quel initié de faire une étude occulte de l’Amérique et de la Russie, il vous dira que l’Amérique est supportée par les forces de la lumière, très loin, derrière beaucoup de brume, et que la Russie est supportée par les forces des ténèbres. Reagan avait raison sans le savoir lorsqu’il disait que la Russie est l’empire du mal.
Lorsque vous voulez parler de choses semblables et répondre à des questions, il faut toujours le faire cosmiquement, jamais psychologiquement, jamais d’une façon universitaire, toujours d’une façon qui maintient intégralement la relation entre la conscience de l’individu sur Terre et sa conscience cosmique sur les autres plans. Alors vous ne risquez pas de vous tromper, de parler pour rien et de parler quand vous devriez vous taire. Quand vous parlez, demeurez anonyme.
FP - Qu’est-ce qui nous permet d’accéder à cette façon de voir les choses? Comment franchir la porte dont vous parliez plus tôt?
BdM - La seule chose qui empêche l’Homme de franchir la porte est la crainte de ce qu’il pense. Les Hommes ont la crainte. Quand je parle, il m’arrive de dire des choses qui vont parfois énerver des gens. Mais je ne dis rien de neuf. Je parle d’une façon nouvelle, mais je ne dis rien de neuf.
Ce que je dis, l’Homme le sait dans le fond de son Être, va-t-il vivre ce qu’il sait?
C’est une autre chose! Tous les gens le savent.
L’intelligence appartient à tous les Hommes, elle est diffuse dans tous les Hommes, mais ils ont peur de la vivre, leur intelligence, parce qu’avant de la vivre en public, comme moi je le fais, il faut la vivre dans le privé, dans l’intériorité et le doute de soi-même.
Le plus grand problème de l’Homme est qu’il a peur d’être dans l’erreur. Tous les Hommes ont peur de faire des erreurs.
Qu’est-ce qu’une erreur?
Une illusion! Toutes les erreurs sont bonnes.
L’Homme a peur de faire des erreurs, il a peur de se damner, il a peur d’aller en enfer, il a peur de rencontrer Jésus sur le mauvais côté de la scène.
Et si au lieu de rencontrer Jésus il allait rencontrer Satan... Satan, c’est Jésus déguisé. Par la crainte de l’erreur, les religions ont maintenu leur pouvoir sur la psychologie de l’Homme et infusé ainsi dans son psychisme cette impotence séculaire qui a caractérisé son involution. L’Homme a peur de l’erreur.
L’erreur de quoi?
FP - Est-ce que dans 2 000 ans nos descendants parleront de la mythologie du surhomme ou du supramental?
BdM - Non, l’évolution de la conscience supramentale sur Terre appartient à une autre forme de conscience; il n’y aura plus de mythes; ce sera la science.
La mythologie, les religions, les spiritualités existent parce que l’Homme n’est pas capable de communiquer télépathiquement avec les circuits universels. S’il en était capable, il saurait ce qui se passe, mais il ne peut pas, car il possède un mental inférieur directement relié à son émotivité et cela ne passe pas.
Nous sommes tous radiophoniques, les ondes passent dans notre cerveau et s’enregistrent, mais l’Homme ne se sert pas encore de son cerveau. Il apprendra à le faire avec le temps et il deviendra intelligent d’une façon intégrale.
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