vendredi 9 juin 2023

FP047 L’univers des éons

 FP - Bon, ça risque d’être un peu plus laborieux que d’habitude, puisque ce soir, on va essayer, enfin en ce qui me concerne, d’aborder pour la première fois, un thème à partir de données scientifiques de la physique moderne. Or, je ne suis pas spécialement versé dans la physique moderne; je vais donc essayer au moins d’utiliser leur langage pour amener l’entrevue. Or, il faut savoir que la métaphysique moderne, et particulièrement avec Jean Charon, a défait complètement la physique à papa. C’est une véritable révolution. Suite à la relativité générale d’Einstein, Jean Charon a développé la relativité complexe. Or, ç’a été quelque chose d’extraordinaire en physique, parce que ça a ouvert les yeux des physiciens sur un monde qu’ils ne soupçonnaient pas jusqu’alors et même qu’ils se refusaient de voir. Autrement dit, depuis 1983, la physique rejoint, par bien des points, la métaphysique. Or nous autres, quand on parle de notre monde, on a l’habitude de parler du monde de la réalité. Lorsqu’on parle de la matière, on parle de la réalité, et lorsqu’on veut parler du mental, on va parler de l’imaginaire, etc.

Maintenant, dans la définition des physiciens, dans le croquis général de la relativité complexe, l’énoncé premier de Jean Charon, c’est qu’au départ il y a ce qu’il appelle l’Être, avec un grand E, et qui représente Dieu pour le commun des mortels. Dans l’Être, il y a les archétypes; les archétypes en eux-mêmes représentent des virtualités, des potentiels dans cet ensemble des sous-ensembles là, mais ils ne sont pas actualisés. Ce sont donc tous les états possibles de manifestation, mais non manifestés dans l’Être. Et, c’est l’esprit qui va les actualiser, ces archétypes, les mettre dans la forme et les descendre dans la matière. Et à date, la matière, et bien il n’y avait qu’un seul aspect de la matière qu’on envisageait. La particule de matière était simplement comme une boule de billard, si vous voulez. Et depuis les théories de la relativité complexe, la principale découverte de Charon, c’est de voir qu’à toute particule de matière correspond une particule mentale et c’est ce qu’il appelle les éons; autrement dit, les éons sont la contrepartie mentale de la matière. Et il appelle cet ensemble-là, matière et mental, cette unidualité, la psychomatière. Dans ces équivalences, ces micros univers d’éons, il existe des temps inversés, un temps négatif, comme il existe un anti quelque chose, dans ces dimensions-là, à tout ce qui est visible dans l’invisible; il y a une antimatière, un anti-temps.

Et c’est là où le concept commence à être difficile à se mettre dans la tête; faut croire qu’on n’a pas forcément les structures pour ça; c’est que dans notre temps à nous, qu’on appelle le temps positif, la cause d’un évènement est à rechercher dans le passé. Donc, c’est le passé qui détermine le présent. Mais dans un anti-temps à temps négatif, la cause se trouve dans le futur et elle détermine le présent. Je peux aller jusque-là, mais pas plus loin… Là, on a besoin de vos explications, de vos lumières, Bernard.


 

BdM - Bon, ben, demandez-moi une question.

 

 

FP - Il y en a tellement… D’abord, pour vous, quelle représentation vous faites de l’univers des éons, de la contrepartie matière/mentale de l’univers, de ces micros univers? Est-ce que ces micro-univers sont habités? Est-ce qu’ils circulent une information dans le mental de la matière? Est-ce qu’il y a échange d’informations?

 

BdM - Le mental de la matière, c’est le plan où l’énergie a le pouvoir de devenir intelligente. C’est-à-dire, c’est un plan où l’énergie peut s’actualiser. Et elle peut s’actualiser parce qu’à ce niveau-là, elle devient vibratoire. L’énergie, quand elle devient vibratoire, elle pulse, elle devient rayonnante. Quand l’énergie devient rayonnante, pulsative, il y a existence cosmique. Dans le concept des éons, dans le concept de l’anti-temps ou du temps négatif, vous avez une énergie qui prend naissance, mais simplement sur un plan pulsatoire, elle ne prend pas naissance dans la forme. C’est pour ça que nous pouvons dire, comme Charon dit, qu’elle fait partie du plan mental de l’énergie. Le plan mental de l’énergie, c’est un plan qui permet à l’énergie de naître dans son dynamisme exécutoire.

Les éons représentent pour l’Homme, ou représenteront pour l’Homme, la valeur d’un temps positif quand l’Homme aura accès à l’éthérique. L’éthérique, c’est la contrepartie matérielle du temps mental vécu par un Homme conscient. Lorsque l’Homme sera conscient, qu’il aura accès à l’éthérique, il aura accès à ce qu’on appelle aujourd’hui le temps négatif. Donc il aura accès aux éons. Donc il aura accès à ce point dans ces espaces temporels, où l’énergie devient exécutante, autrement dit pulsative, vibratoire.

Et on découvrira, dans un temps suffisamment rapproché, que ce que nous appelons aujourd’hui le savoir, qui est une façon ou une manifestation instantanée à l’énergie de se manifester, il n’existe jamais de besoin, chez l’être humain, de bénéficier de la réflexion mentale, pourquoi?

Parce que l’être humain qui sera dans le savoir, qui sera dans cette pulsation, sera au-delà de l’archétype, donc il sera au-delà de la forme.

Donc à ce moment-là, il pourra créer sur le plan matériel la forme dont il a besoin, pour s’exécuter lui-même en tant qu’être en évolution. Donc l’Homme nouveau, lorsqu’il sera conscientisé, commencera lentement à faire partie de la conscience éonique de la vibration, ce qu’Aurobindo appelait la conscience cellulaire du mental. La conscience éonique de la vibration, c’est la précision dans le temps intemporel négatif de la construction psychique instantanée du mental humain, en relation parfaite avec la dynamique vibratoire de son rayonnement.

C’est-à-dire que l’Homme, une fois qu’il sera parfaitement organisé dans le mental, à partir du moment où il sera en dehors de la mémoire, donc à partir du moment où il n’aura plus besoin de l’archétype pour faire référence cosmique ou planétaire à la construction de la forme, il sera capable de bénéficier du mouvement instantané de l’énergie, autrement dit de sa pulsation, de son rayonnement. Donc l’Homme aura effectivement accès au plan mental, c’est-à-dire aux éons qui constituent la puissance vibratoire de l’énergie dans sa modulation pulsative. À ce moment-là, l’Homme deviendra très conscient, non pas simplement du savoir qui fait partie du mouvement de cette énergie dans son mental, mais aussi très conscient de la qualité absolue de ce savoir, pour la simple raison que la conscience devient absolue quand elle sort du plan archétypal de la construction.

La conscience devient absolue quand elle sort du plan archétypal de sa construction. Le plan archétypal de sa construction représentant toujours le plan mémoriel de la conscience. Si la conscience sort de ce plan-là, elle devient absolue parce qu’elle n’est plus référentielle à rien. Donc elle fait partie d’un temps négatif qui se « positivise » dans la construction ultimement absolue d’un devenir mental que nous appelons le savoir.

Charon a absolument raison lorsqu’il dit que les éons sont des temps négatifs, parce que l’aspect négatif du temps, c’est l’aspect de l’énergie non manifestée dans la forme. Donc c’est une énergie qui antidate le plan archétypal de la construction involutive, de quelque race que ce soit. C’est pour ça que l’Homme, au cours de l’évolution, découvrira que le savoir ne fait pas partie des archives universelles.

Autrement dit le savoir ne peut pas être lié à ce qui est archétypal, parce qu’il n’est pas astral. Il fait partie d’un mental supérieur. Autrement dit, il fait partie d’une dimension de temps, parce que le mental supérieur c’est une dimension de temps, qui est négative par rapport à la construction, c’est-à-dire qui n’est pas valable sur le plan de la construction, en relation avec le référentiel qu’on a des archétypes.

Les archétypes constituent, pour nous les Hommes sur la Terre, la formule stable de l’organisation psychologique de l’ego. Donc, si nous prenons les archétypes les plus évolués, par exemple ceux qui traitent de la philosophie, de la psychologie, de la métaphysique, de l’occulte, ainsi de suite… Nous faisons toujours référence à une qualité mentale inférieure à ce qu’elle est en potentiel absolu. C’est pour çà d’ailleurs que pendant l’involution, même si nous avons été philosophes, spirituels, occultistes, ésotéristes, nous n’avons jamais été capables de sortir de la forme.

Donc le mental involutif n’a jamais fait partie des éons, autrement dit, il n’a jamais fait partie du temps négatif. Et c’est pour ça que nous n’avons jamais été capables de comprendre les lois, les lois réelles de la cause. Ne connaissant pas les lois réelles de la cause, nous avons cherché des causes et nous avons trouvé les causes dans le plan architectural de notre mental, qui est le plan archétypal de nos pensées.

Vous savez la fameuse question… Qu’est-ce que c’est la question? Qu’est-ce qui vient avant, l’œuf ou la poule? Ce phénomène, parce que c’est un phénomène mental, est-ce c’est l’œuf qui vient avant ou c’est la poule? Ceci fait partie des restrictions psychologiques de l’ego face au monde archétypal. L’ego qui pense n’est pas capable de cerner le caractère formel de toute la conscience engloutie dans les mémoires.

Donc il n’est pas capable de substituer à une question circulaire, une réponse directionnelle. Pourquoi?

Parce qu’il vit toujours à l’intérieur d’un temps positif, c’est-à-dire qu’il vit toujours à l’intérieur d’un temps qui a besoin, pour se comprendre ou pour être compris, de la relation entre la cause et l’effet. Alors que l’Homme nouveau qui entrera dans le mental négatif, c’est-à-dire dans le temps négatif, c’est-à-dire dans le mental supérieur, qui est en dehors du plan archétypal de la conscience involutive, ne sera aucunement intéressé à chercher à se fatiguer à comprendre si c’est l’œuf qui vient avant la poule.

 

 

FP - Parce qu’il est en dehors de la forme et du symbole.

 

BdM - Parce qu’il est en dehors de la forme et du symbole, donc il est en dehors de la circularité temporelle qui joue un rôle extrêmement important dans la fermeture du temps négatif. Le temps négatif est fermé à l’Homme parce qu’il ne fait pas partie du mental inférieur. Le mental inférieur est impuissant à comprendre le temps négatif, parce qu’il ne fait pas partie du mental supérieur. Donc l’Homme, pour entrer dans le mental supérieur, autrement dit dans le temps négatif, autrement dit dans ce que vous appelez les éons, sera obligé d’apprendre à mettre de côté, sur le plan de la mémoire, sur le plan de l’émotion, sur le plan du besoin, sur le plan de l’anxiété, sur le plan de la recherche, sur le plan de la spiritualité, sur le plan de la personnalité, tous les aspects archétypaux qui symbolisent pour lui une certaine origine.

Tant que l’Homme a besoin de définir l’origine de quelque chose, il va à l’encontre de la nature du temps négatif, parce que dans le temps négatif, l’origine des choses ne fait que partie du mouvement pulsatif de l’énergie. C’est dans le mouvement pulsatif de l’énergie que l’origine des choses se met en manifestation. Si nous vivons dans le temps positif du plan archétypal, nous sommes obligés de chercher une origine, parce que déjà, cette pulsation qui vient du temps intemporel, a créé dans le mental temporel un besoin de résoudre une question.

Le besoin de résoudre une question est l’impact vibratoire de l’énergie sur les neurones de l’Homme, qui l’amène finalement à développer la connaissance. Ceci pendant l’involution, c’était bon, parce que ça permettait à l’Homme de « philosophiser » la connaissance, c’est-à-dire de rendre de plus en plus subtile sa capacité de vivre la perception ou l’introspection dans des domaines du temps positif, mais qui n’ont jamais pu répondre finalement, et de façon absolue, à la réalité, parce que la réalité commence dans l’intemporel, autrement dit, dans le temporel négatif, autrement dit, dans le mental « éonique » pour se résoudre dans le mental positif, dans la mesure où l’Homme est capable d’assumer le rôle de ne pas questionner par habitude, autrement dit par mécanismes involutifs, les grandes questions qui ont pris naissance dans le mental positif.

C’est pour ça que l’Homme qui prendra conscience… L’Homme d’abord qui prendra conscience du mental; l’Homme qui prendra conscience du phénomène de la pensée; l’Homme qui prendra ensuite conscience du phénomène objectif de la pensée; l’Homme qui en arrivera à la communication mentale, autrement dit qui ne pensera plus, mais qui sera en communication mentale; et l’Homme qui en arrivera à ne plus vivre du besoin de la communication mentale, réalisera que le phénomène ou la phénoménologie de la pensée est de l’ordre de l’éon ou elle est de l’ordre du temporel négatif, lorsque lui émotivement parlant, c’est-à-dire humainement parlant, ou involutivement parlant, se décroche du besoin émotif d’aller chercher les réponses dans un temps positif qui coïncide avec le besoin de la connaissance.

Et çà, ce sera difficile pour l’Homme au début, parce qu’il sera obligé de réapprendre à penser. Et, c’est au cours de cette révolution, dans le mental humain, que nous découvrirons que le temps négatif est effectivement la source de tout mouvement dans l’univers; que c’est dans les éons que le mouvement commence; que c’est dans les éons que la pulsation se met en branle; mais que c’est dans les éthers inférieurs que la création se manifeste.

Donc, ceci est important, la création, elle existe dans les temps qui sont d’ordre positif. La pulsation créative existe dans les temps négatifs. Donc si nous prenons l’univers, nous avons une dimension de l’univers à l’intérieur de laquelle il ne se passe rien, à l’intérieur de laquelle il n’y a que pulsation. C’est ce que les hindous appellent le grand vide, mais qu’ils ont spiritualisé. Et, c’est dans l’autre partie du cosmos où, l’archétypal ou la forme vient en jeu, que cette pulsation originale commence à créer des problèmes d’identification. Ces problèmes d’identification servent aux races en évolution, au développement de la connaissance, donc au développement du cerveau, donc au développement de l’émotion, au développement du corps humain, ainsi de suite…

Donc, pendant l’involution, ce fut nécessaire que l’Homme passe d’abord… Il y a des gens qui me demandent :

Pourquoi l’Homme est venu sur la Terre?

Pourquoi l’Homme?

Pourquoi la souffrance?

Pourquoi tout çà?

Et une des raisons pourquoi l’Homme?

Parce que, ce que nous appelons l’Homme involutif, l’Homme d’aujourd’hui, c’est la manifestation du mouvement de cette pulsation originale venant des éons ou du temps négatif dans un plan ou des plans d’énergie d’ordre positive. Donc, l’Homme est effectivement le produit de la construction graduelle au cours des millénaires, d’une pulsation qui a été graduellement « archétypalisée », c’est-à-dire construite par expérience cellulaire, que vous appelez expérience génétique, que vous appelez « mémorification », que vous appelez âme, que vous appelez réincarnation.

 

 

FP - On est passé dans un devenir vide de formes et de symboles à un devenu avec un contour, qui est une forme et une signification symbolique.

 

BdM - Exactement, et on a été rattaché à ce nouveau devenir-là et cet attachement est devenu la cause de la formation de notre ego.

Donc, si on demande : quelle est l’origine de l’Homme dans le temps?

C’est le passage de l’énergie, de l’intemporel négatif des éons dans un temporel positif qui, cosmiquement parlant, est devenu archétypal, symbolique, qui a constitué tout le matériel de base pour la formation du corps physique, vital, astral et mental inférieur. Ça, c’est l’Homme involutif.

L’Homme évolutif, l’Homme nouveau, l’Homme qui ira vers l’immortalisation de sa conscience, sortira finalement de ce temps positif, réentrera dans le temps négatif, et c’est pourquoi on dit que l’Homme reviendra à sa source. Il ne reviendra pas à sa source dans le sens de la forme, il reviendra à sa source dans le sens de la vibration, de la pulsation. Sa source ayant été manifestée, donc, lui ayant été créé, donc, lui, appartenant à des univers d’ordre de temporalité positive, l’Homme demeurera…

Je demande à la salle une question que probablement beaucoup de personnes se sont demandée : n’avez-vous pas déjà pensé qu’il existe en soi, et je parle surtout aux gens qui ont étudié les philosophies orientales, je demande même à cette personne : est-ce que les Hommes qui se sont rapprochés de la pensée orientale, qui a mené l’Homme à la perception ou à la conscience d’un vide cosmique, est-ce que ces Hommes n’ont pas découvert dans ceci une certaine anxiété?

N’existe-t-il pas une certaine anxiété dans ce vide conçu par les Orientaux au cours de l’involution?

Est-ce qu’il y a des gens qui peuvent me répondre dans la salle? Vous?

C’est une anxiété au départ.

C’est une anxiété au départ; est-ce qu’il y a d’autres personnes qui ont connu cette anxiété?

Cette anxiété, elle est réelle, pourquoi?

Parce qu’à partir du moment où la pulsation venant d’un éon ou d’un temps négatif, à partir du moment où cette pulsation se manifeste, autrement dit, devient créée, créative, ce qui a été créé ne peut plus être détruit.

Donc, dans la conscience cellulaire de l’être, surtout chez l’Homme, parce que c’est l’Homme qui a une conscience cellulaire qu’il reconnaît comme étant « égoïquement » perceptible, il y a un refus vibratoire, autrement dit faisant partie de l’intemporel ou du temporel négatif, il y a un refus vibratoire d’accepter l’annihilation. Et ça, c’est une des raisons pourquoi les gens, qui ont suivi pendant des années les philosophies orientales, seront obligés, un jour, d’en arriver à les mettre de côté, parce qu’ils seront obligés, un jour, de mettre un terme à l’anxiété que crée une perception archétypale d’une infinité qui ne fait pas partie du monde temporel, mais qui fait partie du monde intemporel, autrement dit du monde négatif, qui fait partie des éons.

Ce qui est créé ne peut pas être détruit; il peut être transformé, mais il ne peut pas être détruit, pourquoi?

Parce qu’à partir du moment où une vibration ou une énergie devient pulsative, elle a la permanence absolue de sa propre dynamique, sinon l’univers n’existerait pas.

Ce qui assure la permanence absolue de l’univers, ce qui assure la permanence absolue de l’évolution, ce qui fait que Dieu existe dans le mental psychologique humain involutif, c’est l’absolue « certaineté » qu’une dimension créée existe au-dessus du néant. Vous comprenez... Et c’est ça qui sécurise l’Homme.

Donc l’Homme, pendant l’involution, a bien fait; il ne pouvait pas faire autrement; il avait les mécanismes pour, parce qu’il était archétypal; l’Homme est allé chercher dans l’archétype universel, la conversion de cette limitation, en instituant au-dessus de cette limitation, un être qu’on appelle Dieu, qui fait partie du temps négatif, donc d’un temps qui ne peut pas être détruit. Donc l’Homme dans sa sagesse spirituelle, à cause de la permanence de la vibration émanant du temps négatif, s’est assuré moralement une éternité; c’est pas bête…

Avec l’évolution qui vient, l’Homme devenant plus intelligent, parce que l’Homme étant capable, finalement, de rompre et d’avoir la force de briser la prison de l’archétype universel, l’Homme se libérera de l’anxiété que crée un absolu personnifié sur sa conscience; renversera la polarité cosmique de son être; deviendra lui-même mentalement, parfaitement unifié avec le temps négatif; il n’aura plus besoin du Dieu qui l’a servi pendant l’involution; il deviendra lui-même conscience absolue; il n’aura plus besoin de l’archétype pour répondre à l’infinité des questions; la pulsation vibratoire dans son mental supérieur lui donnera réponse aux questions, parce que la source, elle existe dans le temps négatif.

Donc, l’Homme n’aura plus à vivre l’anxiété philosophique, occulte, psychologique, spirituelle, de la conversion, de son absolu Dieu, en une facette, l’Homme. Il sera capable de convertir directement l’énergie du temps négatif en une forme non archétypalisée, non anthropomorphisée à l’égale hauteur de son mental, capable de supporter le temps négatif, l’Homme sera intégral. Ce sera l’Homme Oméga.

 

 

FP - Si les éons sont la contrepartie mentale de la matière; si ce sont, d’après les physiciens, des mémoires, des mémoires signifiantes; si l’éon est la conscience de la matière, où s’inscrit là-dedans la réincarnation, le phénomène de la réincarnation de l’âme en tant que mémoire? Vous avez déjà identifié l’âme comme étant une mémoire, quel parallèle vous pourriez faire entre l’éon, l’âme et la réincarnation?

 

BdM - L’éon n’a rien à foutre avec l’âme, parce que l’âme fait partie de la destruction temporelle; autrement dit, lorsque l’éon devient actif dans une conscience; lorsque le temps négatif devient conscientisé dans un mental humain, tout ce qui est mémoire, tout ce qui est archétype, disparaît. La seule valeur de l’âme, c’est de servir de référentiel personnalisé ou prépersonnel astral dans l’évolution de la relation entre l’Homme et l’archétype. La seule raison pour laquelle le concept de l’âme, le concept de la réincarnation, le phénomène de la réincarnation existe, c’est parce qu’il existe dans l’Homme un besoin archétypal de ne pas laisser le vide absolu, qui est le temporel négatif, prendre conscience dans la matière.

L’âme est anti-Homme, mais elle est pro-ego.

L’âme, elle est propersonnalité, mais elle est anti-personne.

L’âme, elle est pro-involution, elle est anti-évolution.

L’âme fait partie de l’archétype, elle ne fait pas partie des éons; elle ne fait pas partie du savoir; elle ne fait pas partie de la pulsation originale.

L’âme fait toujours partie de ce qui est mémoriel.

C’est pourquoi l’âme, chez l’Homme de l’involution qui a toujours vécu à l’intérieur du temporel positif, a toujours été importante, parce qu’elle créait, dans l’émotion, le besoin de se reconnaître une infinité, que lui, en tant qu’Homme, est allé chercher dans le ciel, est allé chercher dans l’astral, est allé chercher dans le monde de la mort; alors que l’Homme nouveau ira chercher dans l’éther, ira chercher dans la permanence de sa conscience, cette infinité. Autrement dit, il ira la chercher, cette infinité, dans son raccord étroit avec la pulsation vibratoire d’un intemporel mentalisé, au lieu d’aller la rechercher dans une forme quelconque de mémoire, que ce soit sur le plan matériel ou que ce soit dans le monde de la mort.

La grande différence entre l’immortel et le mortel, entre l’Homme nouveau et l’Homme ancien; la grande différence entre les éons ou le temps négatif et le temps positif, c’est que dans le temps positif, toute construction mène à la mémoire, donc toute construction mène à la perte d’identité, parce que la mémoire devient éventuellement tellement grande, tellement extraordinaire, qu’elle remplit la totalité de nos corps, jusqu’à un point où elle affecte même l’Homme dans la genèse purement matérielle de ses cellules. Par exemple, un Homme qui a vécu une certaine vie dans le passé, cette mémoire, elle existe, donc quand il revient, en tant qu’esprit, dans un autre véhicule, il ramène cette mémoire dans sa propre expérience. Ça, c’est anti-vie, mais ça fait partie de l’évolution.

Tandis que l’Homme nouveau lui, ne vivra plus de mémoire, il sera totalement transmuté, autant sur le plan matériel que sur les autres plans, parce qu’il n’aura plus accès à l’archétype de sa conscience. Autrement dit, il n’aura plus accès à ce qui est personnalisable en lui; il n’aura accès qu’à ce qui n’est pas personnalisable, c’est-à-dire ce qui est prépersonnel, c’est-à-dire ce qui est instantané, c’est-à-dire ce qui rend, dans la matière, le nouveau phénomène humain, c’est-à-dire la personne. On parlera demain de la personne de l’Homme, de la personne humaine. On ne parlera plus de la personnalité humaine, parce que l’Homme ne pourra plus vivre en fonction de la symbologie de son psychisme; il ne pourra plus vivre en fonction de l’émotivité que créent consciemment ou inconsciemment les archétypes.

Pourquoi?

Parce qu’il sera dans un temps mental qui fera partie de la conscience ionique, c’est-à-dire du grand vide cosmique où le rayonnement ou la pulsation de l’énergie est elle-même absolue.

Donc, l’Homme sera libre. Donc, il deviendra Oméga, c’est-à-dire qu’il aura la capacité de reconnaître le point final de l’évolution, et en connaissant le point final de l’évolution, il connaîtra le point original de l’évolution.

Mais ce point final, l’Alpha et l’Oméga, se situe où?

Est-ce qu’il se situe face au temps négatif ou est-ce qu’il se situe face au temps positif?

Il se situe face au temps positif.

C’est pour ça que l’Homme nouveau aura les réponses à tout ce qui concerne l’organisation interne du monde involutif qui se rapproche ou qui se rapporte directement à la mémoire de l’Homme personnel, ou à la mémoire de la race, ou à la mémoire cosmique des entités totales en évolution, le monde de la mort, ce qui dans une totalité représente l’archétype universel de l’Homme. Il sera libre de ceci. C’est pour ça qu’il sera réellement libre des questions qui mènent éventuellement à la circularité, autrement dit, au piège de l’infinité : est-ce que vient le poulet ou l’œuf, un avant l’autre? L’Homme aura éliminé ceci.

Si vous me demandez, à moi : qu’est-ce qui vient avant, le poulet ou l’œuf? Mais je vais vous dire : je ne suis pas intéressé à cette question. Cette question ne fait rien vibrer dans mon mémoriel, dans mon archétypal; ne fait rien vibrer dans mon Alpha ou mon Oméga; elle ne fait rien vibrer dans mon temporel positif. Mais si je regarde la question de l’œuf ou du poulet à partir du temporel négatif d’un mental supérieur, à ce moment-là, je réponds : c’est une perte d’énergie. Vous comprenez...

Donc, à ce moment-là je suis libre, je deviens libre de la question fondamentalement psychologique et essentiellement quoi?

Essentiellement perte de temps.

 

 

FP - Un, merde à toi.

 

BdM - Un, merde à toi.

 

 

FP - Bon, il y a une autre découverte qui est faite au niveau de la relativité complexe, c’est la progression ou la mutation des règnes, le passage d’un règne à un autre, du règne minéral au règne végétal, animal, humain et ultra-humain. Eux autres appellent ça le règne ultra-humain, peut-être qu’ils s’inspirent de Teilhard de Chardin. Je pense que c’est proche comme définition. C’est conditionnel, cette mutation-là, le passage d’un règne à un autre, à la capacité de stocker, de recevoir de l’information, donc des mémoires signifiantes accumulées, accumulées, jusqu’à saturation. Lorsqu’il y a saturation de cette capacité d’englober de l’information, il y a mutation, il y a passage sur un autre règne, sur un autre plan.

 

BdM - Bon, ça… Bon, je ne peux pas dire que c’est une erreur, parce que c’est simplement un manque de perception plus profonde. Ce n’est pas l’accumulation en saturation de la part d’un règne face à un autre qui crée la mutation. C’est le désordre que crée dans un règne supérieur, un règne inférieur, qui crée la mutation. La mutation est toujours le produit d’un besoin, dans la nature, de corriger, de raffiner. Donc, la plante absorbe le minéral, elle absorbe le minéral, absorbe le minéral, absorbe le minéral; elle absorbe donc une vibration inférieure; donc, quelque part dans le temps, elle sera obligée de raffiner son comportement face à cette absorption, il y aura donc mutation. L’animal absorbe la plante, même phénomène… L’Homme absorbe l’animal, même phénomène… Le surhomme, l’ultra-Homme comme ils appellent… Il y a une chose que je veux dire, qui est très importante... C’est très intéressant… Très intéressant…

Qu’est-ce qui est en train de créer l’Homme nouveau sur notre planète?

C’est la réalisation que l’Homme nouveau, l’Homme en évolution, est saturé…

 

 

FP - Des conditions anciennes?

BdM - Dans un désordre. C’est le désordre de l’Homme involutif qui a forcé l’Homme nouveau à aller plus loin. Ce n’est pas le phénomène de la saturation. Si Charon ne corrige pas cette perception, il ne pourra pas aller plus loin, dans son génie. Si l’Homme nouveau est le produit d’avoir accumulé le désordre de l’Homme ancien, c’est le désordre de l’Homme ancien qui va créer la mutation.

 

 

FP - L’ordre.

 

BdM - Pour créer un nouvel ordre. Ce qui fait que les Hommes… Ce qui fait que les Hommes… N’oubliez pas que Charon, c’est un physicien, donc c’est un Homme qui est très informé de ce que j’appelle la constitution psychologique de la connaissance, donc en tant que scientifique il a besoin de prendre ce qui est déjà dans le monde pour corriger, ou pour élever une nouvelle structure. Ça, c’est une limitation, malgré son génie. Un Homme qui passe d’un règne à un autre règne, que ce soit sur le plan mental, ou que ce soit sur un autre plan; lorsque nous passons d’un règne à un autre règne, nous sommes obligés de nous sortir du désordre qu’a créé l’autre règne.

Donc nous les Hommes, qui passons d’un règne mental inférieur à un règne mental supérieur, ne pouvons plus nous permettre d’utiliser le processus organisationnel de la cellule, pour expliquer le phénomène humain. Parce que phénomène humain… Je le dis toujours, l’involution, l’évolution, je n’ai jamais dit l’involution et quelque part l’évolution. La relation entre l’involution et l’évolution, ce n’est pas un phénomène d’exponentiel. C’est une brisure, l’involution, l’évolution, le V, la pointe du V, c’est une brisure.

L’Homme nouveau brise avec l’Homme ancien, pourquoi?

Parce que le mémoriel de l’involution est arrivé à un point où il a totalement pollué l’Homme.

Donc, l’Homme passe à une mutation, c’est-à-dire qu’il se refuse… Il se refuse d’accepter génético-mentalement, si vous voulez employer un terme ridicule, génético-mentalement, il se refuse d’absorber du mémoriel pour se constituer une nouvelle valeur. Donc, l’Homme nouveau n’est pas le produit d’une synthèse génétique. C’est pourquoi j’ai toujours dit : l’Homme nouveau n’est pas le produit de l’assimilation d’une nouvelle race en relation avec une race ancienne, c’est une coupure… La cinquième race a assimilé la quatrième. La quatrième, la troisième. La troisième, la deuxième. La deuxième la première. Mais dans le phénomène nouveau, c’est pas pareil, et la preuve, c’est que l’Homme nouveau… Il ne se créera plus de races sur la terre physique, il se créera des races mentales. Où il y aura racialisation de l’énergie dans la forme, c’est au niveau du corps éthérique.

L’Homme nouveau, l’immortel, sera une nouvelle race. Mais cette race ne sera pas le produit de la saturation mémorifique d’une race ancienne, le produit de la conversion d’une race ancienne en une race nouvelle; ce sera le refus d’une nouvelle race de s’approprier le matériel de mémoire, autant sur le plan génétique physique, que sur le plan génétique mental, et c’est ceci qui créera la coupure, la brisure, le point dans le V, et qui permettra finalement à l’Homme de passer à un nouveau temps. L’Homme nouveau ne fera plus partie du temps de l’Homme ancien.

Donc, on ne peut pas invoquer la directionnalité génétique de l’évolution, autant sur un plan que sur un autre, en ce qui concerne la manifestation, dans le monde de cet ultra-Homme, parce que l’ultra-Homme sera le produit de la synthèse, de la pulsation vibratoire de l’énergie directement dans son mental. Il ne sera pas le produit de la réorganisation, de la reconnexion, de la transformation d’un matériel génétique mémoriel qu’on appelle globalement le matériel archétypal de l’humanité, aucunement! La preuve, c’est que l’Homme nouveau, aussitôt qu’il parle de quoique ce soit concernant le temps positif, il est obligé de détruire le temps, il n’a pas de choix.

Pourquoi, il n’a pas de choix?

Parce qu’il n’y a pas de forme dans le temps négatif, il y a simplement pulsation de l’énergie. Tandis que dans la constatation psychologique, directionnelle de Charon, en ce qui concerne l’évolution de l’Homme de la cinquième à la sixième, ou de l’Homme ancien à l’Homme nouveau, ou de l’Homme qu’on a connu à cet ultra-Homme, il y a une directionnalité, il y a une mutation, il y a une mutation.

Et le mot mutation est dangereux parce que le mot mutation, si on ne le comprend pas dans un sens créatif, on le comprend dans un sens mécanique, c’est-à-dire qu’on se le donne en fonction de la compréhension des mécanismes génétiques de la construction future des véhicules d’expression, et ce n’est pas le cas.

Si jamais vous le rencontrez, vous lui demanderez, vous lui parlerez, vous lui direz ce que j’ai dit, et s’il veut me rencontrer à la maison, il viendra, je vais lui expliquer. Parce que c’est très important que cet Homme comprenne la relation entre le dynamisme directionnel des forces génétiques qui construisent les véhicules de force et le dynamisme purement instantané des forces qui font partie de l’intemporel, qu’il a déjà touché au niveau de sa philosophie mentale, directement dans la matière, non pas pour créer une mutation, mais pour créer une diminution absolue du mémoriel dans la conscience cellulaire des véhicules en expression du future. C’est ça, que l’Homme doit comprendre.

Je dis que c’est intéressant, pourquoi?

Vous savez ce qui est intéressant?

Ce qui est intéressant dans la vie de l’Homme nouveau, c’est de constater les erreurs du mental involutif, philosophique ancien.

Donc, à partir du moment où l’Homme nouveau est capable de vibrer dans l’instantané à la vibration, il accepte ce qui est dit ou il rejette ce qui est dit. L’Homme nouveau n’a pas de position optimale, il accepte ou il rejette. Donc, il va accepter ce qui coïncide avec le mouvement pulsatif de l’énergie dans le mental, donc il va être capable de créer instantanément un mécanisme refoulant le pouvoir de l’archétypal, autrement dit du temps temporel, du temporel positif dans la constitution psychologique de son moi. Ceci le libère du besoin de transmuter une forme ancienne en une forme nouvelle, de passer de la mécanicité du règne minéral au règne plantaire, au règne animal, au règne humain.

L’Homme d’aujourd’hui, l’être humain d’aujourd’hui, ne passe pas au règne de l’être ultra-Homme. Il n’y a pas de mutation là. C’est un refus catégorique d’absorber le mémoriel de l’Homme ancien qui fait le changement catégorique et absolu dans la conscience morontielle de l’Homme. Ce n’est pas un phénomène de transmutation. Le phénomène, le concept de la transmutation fait partie de la science d’aujourd’hui, c’est un concept qui est très valable à l’intérieur de l’organisation et du développement des règnes inférieurs, mais il ne fait pas partie de la constitution future du devenir Oméga de l’Homme, parce qu’il ne fait pas partie de la réorganisation génétique du matériel mémoriel, tant sur le plan physique que sur les plans psychiques; au contraire, c’est un refus absolu. C’est pour ça que je parle de la haine.

Si je vais plus loin dans le concept de la haine, qu’est-ce que c’est la haine?

La haine c’est le pouvoir de l’énergie pulsative originale de reprendre contact avec les vertus créatives de son devenir au cours des temps qui font partie de la création. C’est ça, la haine. Un jour, l’Homme découvrira qu’il ne peut pas aimer s’il ne connaît pas la haine cosmique, parce qu’aimer, tel que l’Homme aujourd’hui sur notre planète le conçoit, n’est pas une qualité psychique de l’être, c’est une qualité émotive planétaire de l’ego inconscient.

L’Homme, demain, lorsqu’il sera conscient, lorsqu’il aura parfaitement intégré cette énergie pulsative dans sa conscience, il sera obligé d’apprendre à haïr l’archétypal pour comprendre les lois de l’amour; c’est-à-dire, pour se refuser d’être englobé par toute forme de mémoires qui a servi à l’involution. C’est ça l’évolution future de la conscience marginale, créative, de l’Homme nouveau. Ce ne sera pas une haine psychologique; ce sera une haine qui sera le produit de la rébellion de la conscience nouvelle; autrement dit, de la lumière; autrement dit de ce temporel négatif dans l’Homme, de cette fusion dans l’Homme, pour détruire ce qui a servi par le passé, afin de se construire un véhicule séraphique nouveau pour l’exploration des nouvelles dimensions futures.

 

 

FP - Est-ce que le stade Oméga de la race est atteint au bout de la septième race racine?

 

BdM - Oui, le stade Oméga de la race sera atteint au niveau de la septième race racine, parce que la septième race racine aura connu, aura expérimenté suffisamment de chocs, à tous les niveaux de son expérience, pour transcender la mémoire archétypale de son temporel positif. C’est ça qui fera, qui permettra, que la race future, dans sa finalité, pourra passer à l’évolution jupitérienne, c’est-à-dire à une évolution de conscience séraphique capable de réorganiser intégralement le territoire humain de la galaxie, pour finalement donner à l’Homme ses droits d’aîné, c’est-à-dire sa capacité, en tant qu’être, de générer sur les plafonds du temps involutif, toutes les forces nécessaires à la construction d’un nouveau domaine qui fera partie du mouvement et de la pulsation infinie de cette énergie négative qui fait partie du temps négatif. C’est là que l’Homme deviendra effectivement un exécuteur testamentaire de l’humanité ancienne et qu’il sera capable, en tant qu’être intégral, de devenir ce qu’il n’a jamais pu réaliser au-delà de son imaginaire occulte, métaphysique, spirituel, donc qu’il a mis dans les mains de Dieu.

 

 

FP - Les physiciens en arrivent à une conclusion qui pourtant corrobore celle qui a été amenée par les hindous, il y a déjà quatre ou cinq mille ans, c’est-à-dire que le monde de la matière est un monde d’apparence… fait à l’image de l’imaginaire...

 

BdM - Écoutez… Je vais vous dire une chose : les physiciens aujourd’hui, qui tombent en amour avec les Orientaux, ou avec la philosophie orientale, ce sont des gens qui ont une valeur spirituelle avancée. Et, je respecte, que ces êtres commencent à voir qu’il y a au-delà de la matière, autrement dit, au-delà de la fixation de la forme, des éthers subtils qui constituent un grand vide bouillant d’énergie créative. Ça, je les respecte. Mais, il ne faut pas tomber, non plus, dans l’extrême mouvement de la pensée scientifique spiritualisée, pour en devenir éventuellement des naïfs scientifiques, parce que ces Hommes, s’ils tombent dans la naïveté scientifique, ils vont être repoussés par ceux qui continuent à poursuivre dans les domaines ardus de la physicalité de la forme.

La science matérielle, telle qu’elle a été établie au XIXe, XVIIIe siècle, telle qu’elle a été finalisée depuis quelques années, c’est une science qui est extrêmement importante pour l’évolution de l’Homme. Elle a des erreurs, il y a des failles dans cette science; mais ce n’est pas dans la science que les failles existent, c’est dans la conscience des Hommes qui la manipulent cette science, cette matière. Les physiciens doivent continuer à persévérer dans la construction psychologique du mental supérieur pour contenir la forme qui éclaire la matière, et qui leur donne de nouveaux horizons en ce qui concerne la dualité de la matière, c’est-à-dire son aspect esprit, son aspect densifié, sinon ils vont faire fausse route; ils vont devenir des gourous scientifiques, et à ce moment-là, la science va arrêter. Et je connais beaucoup de ces physiciens qui commencent un peu à perdre les pédales, et éventuellement ils perdent tellement les pédales, qu’ils spiritualisent leur mental; la science, tel qu’elle existe ne les intéresse plus, et là ils commencent à voler comme des petits oiseaux.

 

 

FP - Un peu comme les cosmonautes…

 

BdM - Ils finissent dans des ashrams. Il s’agit pour l’Homme, de comprendre, comprendre que… J’ai fait dans mon livre un chapitre, que j’appelle Le Monde des Abîmes. Qu’est-ce que c’est l’abîme? L’abîme, ce n’est pas le temporel négatif. L’abîme, c’est l’infinité archétypale de la mémoire. Et les physiciens aujourd’hui, qui sont sensibles, qui se spiritualisent, qui se rapprochent de la pensée orientale, doivent faire attention de ne pas être absorbés par cet abîme, parce qu’ils vont perdre leur faculté de continuer à être d’habiles chercheurs dans la matière.

L’Homme peut chercher dans la matière, regarder dans la matière, mais il ne doit pas être spiritualisé dans son mental; parce que s’il est spiritualisé dans son mental, éventuellement son ardeur dans la recherche des lois de la matière va disparaître, et il n’aura pas eu le temps de vibrer à l’énergie de l’intemporel pour éclairer les lois de la matière, comme cette énergie peut éclairer les lois de l’informe, ou les lois du vide, ou les lois de cet abîme, qui constituent dans le fond, non pas des territoires purement psychiques nébuleux, mais réellement des mondes solidement bâtis sur des principes d’organisation de la forme, que des êtres conscients peuvent visiter, entrer en relation avec, communiquer avec, ainsi de suite.

Autrement dit, il y a de l’intelligence sur différents plans de ce monde cosmique, de ce vide, de cet abîme, de cet archétypal, et l’Homme doit être capable d’entrer dans ces mondes, en revenir de ces mondes, revenir dans la matière, exploiter la matière, mais ne pas l’exploiter spirituellement, l’exploiter avec la capacité créative qui vient de cet intemporel-là, de ce temporel négatif. C’est ça, le problème avec les physiciens et je connais beaucoup de physiciens qui, aujourd’hui, veulent tellement faire la connexion de l’Est et de l’Ouest, ce que j’appelle le « Wasp symptom ». Ils veulent tellement faire la connexion de l’Est et de l’Ouest. Ils veulent tellement mettre la religion et la matière ensemble, la spiritualité et la matière ensemble. La spiritualité et la matière sont la polarisation de l’énergie. La matière, c’est la densification de l’esprit. Le monde invisible, c’est la densification de l’énergie dans une invisibilité qui constitue un autre taux vibratoire. Ça n’existe pas l’invisible, c’est une illusion psychologique de l’ego.

Donc, que les physiciens cessent d’essayer de ramener ensemble un monde de l’esprit densifié, si vous voulez, avec de l’esprit archétypal; ils ne réussiront jamais, parce que ces mondes se repoussent. Regardez ce qui se produit quand un Homme commence à se spiritualiser; il perd la capacité de faire l’amour à sa femme, pourquoi?

Pourquoi! Parce que l’esprit qui est archétypalisé prend le contrôle de la matière, et c’est ça qui va arriver à ces scientifiques qui commencent à jouer le gourou, et qui commencent à aller dans l’Orient pour voir s’il y a une connexion entre la matière et le cosmos.

 

Effectivement il y a une connexion entre la matière et le cosmos, mais ce n’est pas une connexion qui doit être archétypalisée, c’est-à-dire qui doit être spiritualisée. Si vous spiritualisez les aspects de la matière en dehors de la forme, vous allez tomber automatiquement dans l’astral de la forme; vous allez convenir, automatiquement, à des dictées venant des dominations, ou venant des Élohims, et vous allez perdre le caractère scientifique de l’énergie, lorsque l’énergie doit être utilisée sur un plan dense pour la construction de véhicules solides et permanents.

 

 

FP - Rébellion de la matière, finalement, de la matière inerte, ça n’existe pas…

 

BdM - De la matière inerte ça n’existe pas, parce que tout est énergie. Donc, les scientifiques qui commencent à regarder au-delà de la cristallisation de la forme, qui entrent dans les aspects purement pulsatifs de l’énergie, qui entrent dans les aspects purement cosmiques de l’énergie, ont une vision qui vaut la peine d’être regardée, mais il ne faut pas que ce qu’ils voient conditionne leur ardeur scientifique, parce qu’ils voient à travers l’œil spirituel de l’âme. Ils ne voient pas à travers le mouvement de l’énergie, dans le temporel négatif, directement sur un plan mental supérieur. Il est là, le danger… Pourquoi croyez-vous… Je vais vous demander une question.

 

 

FP - À vos risques et périls...

 

BdM - Pourquoi existe-t-il dans la vie le phénomène du génie? Qu’est-ce que c’est un génie ?

 

 

FP - Pour moi, c’est quelqu’un qui a un corps mental aussi développé qu’un corps astral.

 

BdM - C’est bien! Très bien! Très bien! Très bien! Un génie, c’est un Homme qui n’a pas de permanence… Pourquoi?

 

 

FP - Je viens d’interviewer André Moreau, c’est pourquoi je donne cette réponse-ci…

 

BdM - Pourquoi? Parce qu’il y a un corps mental qui est affecté par un corps astral. Il n’y a pas de permanence dans un génie. Quelque part, dans le temps, il y a un hiatus dans le processus créatif; quelque part dans le temps, il y a une absence d’absolu dans la conscience créative; quelque part dans le temps, il y a une cessation dans l’œuvre. Il ne peut pas y avoir de cessation dans l’œuvre. Il ne peut pas y avoir de cessation dans l’œuvre. Un Homme qui s’embarque dans le processus créatif, en relation avec le temporel négatif, ne peut pas cesser la création de ce processus, parce que ce processus n’est pas astralisable. Autrement dit, il ne peut pas en arriver, cet Homme, quelque part au cours de sa profession, au cours de son expérience, à atteindre des limites. Les limites n’existent pas.

Donc, si les limites n’existent pas dans le processus créatif de l’Homme intégral, il ne peut pas y avoir, dans la science de l’invisible, dans la science de la conscience, dans la science de la matière, de points d’interrogation. Donc, il ne peut pas y avoir d’utilisation, chez l’Homme créatif, dans ce sens-là, de points qui sont, ou qui peuvent être contestés absolument par un Homme ou des Hommes conscients. Autrement dit, ce que je veux dire, c’est qu’un Homme qui vient dans le monde et qui fait telle chose, qui crée des idées, ainsi de suite, tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit, même jusque dans l’utilisation de la forme, ne doit pas être contestable par un Homme conscient. Si c’est contestable par un Homme conscient, il y a de l’astralité dans le mental. Parce qu’un Homme conscient n’est pas capable de contester ce qui est parfaitement créé par un Homme conscient.

Donc, il y a une absence de conscience, il y a une limitation de conscience, donc il y a des choses à reconnaître, pourquoi?

Parce que le savoir ne fait pas partie de la connaissance… Le génie ne fait pas partie de la créativité… Le génie ne fait pas partie de la création... Le génie, c’est un mouvement du temporel négatif, dans des éthers supérieurs, rattaché à l’expérience mémorielle de l’âme. C’est ça, un génie. Un génie, c’est toujours quelqu’un qui a une grande faille.

Et d’ailleurs, les psychologues qui ne sont pas fous, l’ont réalisé. Les psychologues ont déjà dit : il y a toujours dans le génie, un brin de folie. Je ne parle pas de Charon là, je parle des génies. Je parle de Mozart, je parle des Hommes qui ont une faille.

Donc, le génie, c’est un processus de création qui sert à l’involution pour le perfectionnement du mental et la « cultivation » de la forme à un niveau très avancé, pour qu’il y ait progression de l’ego, pour qu’il y ait progression de la civilisation. Mais, l’Homme nouveau n’est pas un génie, il est un créateur. Donc, étant un créateur, on ne peut pas lui donner de titre; on ne peut pas dire : cet Homme est très intelligent; on ne peut pas dire : cet Homme est un génie, parce que c’est aller contre le mouvement de sa propre réalité. Il est simplement un agent créatif, c’est-à-dire qu’il est simplement un être qui, en relation avec cette pulsation qui se manifeste dans le mental supérieur de l’Homme, un catalyseur pour une évolution quelconque. On ne peut pas personnifier l’aspect créatif d’un Homme conscient, mais on peut personnifier l’aspect créatif d’un Homme involutif génial.

 

 

FP - Parce qu’il faut qu’il y ait une forme pour que ce soit personnifié.

 

BdM - Exactement! Exactement! Il ne peut pas y avoir de recherche dans la conscience créative, parce que la recherche fait partie du pouvoir de la mémoire d’empêcher que l’énergie du temporel négatif soit instantanée. C’est ça, la recherche…

Savez-vous qu’est-ce que c’est de la recherche?

C’est une perte de temps...

FP046 Créateurs et créatures

 FP - Bernard de Montréal, est-ce que vous pouvez définir ces entités, anges, archanges, dominations, trônes, puissance, dans des termes réactualisés?

 

BdM - Les dominations, les différents plans d’intelligence, les différents niveaux d’intelligence, ce sont des forces. Sur le plan matériel, parce que nous sommes emmagasinés, incorporés dans de la matière, nous n’avons pas de conception de la valeur réelle du mot force, nous ne savons pas, ce qu’est une force. Nous avons une conception scientifique de la force, mais nous n’avons pas de conception psychique de la force, parce que nous avons donné à la force une anthropogenèse, nous avons anthropomorphisé les forces.

Et l’anthropomorphisation de ces forces a donné comme résultat, le développement de mondes, ou d’univers d’intelligences puissantes, mais à visage d’homme. Et ceci, c’est une des grandes faiblesses, si vous voulez, de l’involution. C’est inévitable la faiblesse elle-même, mais c’est une grande faiblesse de l’involution, parce que ça nous force, les Hommes, à contempler l’invisible, ou les cieux, ou les plans, ou les mondes, comme étant des mondes qui sont au-dessus de l’Homme, et les mondes invisibles ne sont pas au-dessus de l’Homme. Ils sont au-dessus de l’Homme seulement dans la mesure où l’Homme leur laisse le dessus, autrement dit, dans la mesure où l’Homme, à cause de la nature de son mental, à cause de la façon dont il pense, à cause de son système de conceptualisation, se nourrit d’idéologies cosmiques pour se donner, sur le plan matériel, un support moral.


Donc il existe dans la psychologie humaine involutive des faiblesses de fond, qui sont même des faiblesses absolues pour les Êtres spirituels. Et ces faiblesses viennent du fait que nous ne connaissons pas la nature de ces intelligences que nous ne pouvons pas contempler, qu’il existe en dehors de l’invisible de l’intelligence sans personnification. Nous ne sommes pas capables humainement, sur le plan matériel, à moins de sortir de ces plans, de nous imaginer que la structure psychique de l’Homme, elle est équivalente à la totalité invisible des forces.

Et quand je dis la structure psychique de l’Homme, je veux dire l’espace-abîme du mental humain. Si nous regardons le mental humain, nous découvrons que le mental humain est un espace-abîme, c’est-à-dire qu’il représente une multidimensionnalité de manifestations vibratoires, qui sont manifestement l’exécution de forces intelligentes, de forces dont le paramètre absolu est la manifestation-énergie d’une certaine lumière, dont ces forces sont faites.

Nous, les Hommes, lorsque nous vivons ces manifestations, nous les vivons à travers le mental, c’est-à-dire que ces forces sont manifestées par le monde de la pensée, par le plan de la pensée. Et comme nous ne sommes pas capables, aujourd’hui, comme nous commençons aujourd’hui, à renverser la polarité du mental, les Hommes involutifs demeurent impuissants face à la compréhension absolue de la négation de toute forme intelligente anthropomorphisée au-delà de l’humain.

Au cours de l’évolution qui vient, l’Homme connaîtra, ce que nous appelons la fusion, c’est-à-dire que ces intelligences créatives, ces forces, seront en fusion avec l’Homme, c’est-à-dire que l’Homme pourra finalement bénéficier de l’unicité de conscience, c’est-à-dire que l’Homme pourra bénéficier de l’absence de division dans son moi. Ce qui veut dire que l’Homme pourra bénéficier de l’intégralité mentale de son Être. Donc l’Homme n’aura plus besoin de s’approprier une conceptualisation des forces, pour se donner en tant qu’Être, une qualité inférieure à des dimensions qui sont cosmiques et semblant au-dessus de lui.

Le concept de Michaël, le concept de Raphaël, tous ces concepts spirituels, qui font partie de l’involution, sont des concepts valables dans la mesure où l’Homme est spirituel. À partir du moment où l’Homme deviendra conscient ou en fusion de conscience, ces concepts n’auront aucune valeur, pour la simple raison que ces forces ne pourront plus être perçues par l’Homme à travers son ego pensant. Autrement dit, l’Homme perdra la capacité de penser anthropomorphiquement à ces forces qui sont cosmiques. Et à partir de ce moment-là, il se créera, dans l’Homme, une unité de conscience, c’est-à-dire une capacité intégrale de renverser le pouvoir du cosmos, de renverser le haut, et de l’amener vers le bas.

Autrement dit, d’intégrer ces forces, d’intégrer cette énergie, et c’est là que l’Homme commencera son ascension, son retour vers l’origine de sa conscience, autrement dit, son retour vers les plans, dont lui est issu. Il y a des choses que l’homme ne pourra jamais savoir, à travers la médiumnité. Il y a des choses que l’Homme ne pourra jamais savoir en contact avec le plan astral. Il y a des choses que l’Homme ne pourra jamais savoir, en questionnant les archives astrales. Pour la simple raison que le concept des dieux, le concept des hiérarchies, le concept des puissances et des dominations, font partie de la descente des forces dans une région du mental humain, que nous appelons l’astral.

Autrement dit, lorsque les forces se manifestent à un certain niveau de conscience, ou à l’intérieur d’un certain abîme de conscience, ces forces deviennent matérielles, elles deviennent de la pensée. À partir du moment où ces forces deviennent de la pensée, elles sont naturellement, automatiquement, scientifiquement, personnifiées, parce que l’Homme n’est pas capable de contenir la vertu d’une pensée intelligente, au-delà de ses sens, sans donner à cette pensée une origine cosmique intelligente personnifiée, parce que l’Homme n’a pas encore conquis ce que j’appelle, le chaînon de l’absolu. L’Homme n’a pas encore conquis l’absolu; l’Homme n’a pas encore compris l’absolu, autrement dit, il n’a pas compris le besoin, en tant que conscience humaine, de développer la force intérieure qui coïncide avec la force cosmique, pour détruire la personnification de la force cosmique, afin que lui se personnifie cosmiquement.

 

 

FP - Bien, et là vous parlez en tant que force pensée...

 

BdM - Je parle en tant que force pensée devenue personnifiée, c’est-à-dire conceptualisée, c’est-à-dire spiritualisée, pour le besoin du support moral, que l’homme pendant l’involution avait de besoin, parce qu’il était incapable de faire, de créer dans son mental, l’absolu, c’est-à-dire de prendre psychiquement le contrôle de la forme pensée, et de rejeter la forme, de rejeter son émotivité, de rejeter sa spiritualité, de rejeter son sacré, de rejeter sa cosmogenèse, pour bénéficier simplement de l’énergie-force.

Donc l’homme, pendant l’involution, est resté, si vous voulez, avec la forme de la pensée. Il a perdu contact avec l’énergie de la force. Donc l’homme a perdu sa propre force. Et il a substitué à sa propre conscience, une conscience supérieure, qui devait nécessairement être appliquée pour la réalisation de l’infinité créative, lui-même n’étant pas l’élément créateur dans toute la constellation, dans toutes les constellations.

Donc l’homme psychologiquement, avait besoin de se situer vis-à-vis ses pensées , en termes d’une spiritualité qui composait d’une façon personnifiante, avec des forces cosmiques, dont lui émotivement avait besoin d’anthropomorphiser, afin de pouvoir émotivement, subir, supporter, le grand absolu qui existe dans le cosmos. Si nous avons développé, supporté, des systèmes de philosophie, des systèmes de religion, des systèmes de spiritualité, ou des systèmes occultes ou ésotériques, pendant des millénaires, c’est parce que nous avons été obligés pendant des millénaires, de demeurer des Êtres « morals », face à l’origine absolue de leur quantification en tant qu’Être.

Mais à partir du moment où l’homme passe de l’involution à l’évolution, à partir du moment où l’homme se donne l’autorité d’Être, il ne peut plus subir, supporter, la valeur moralisante d’une pensée qui anthropomorphise une force, lui donne un visage spirituel, qui naturellement, à cause de toute la subtile grandeur de la lumière, qui, devenue pensée, peut créer des systèmes extraordinaires, qui deviennent pour l’homme, une forme de religion, une forme de spiritualité, ou une cosmogenèse, qui l’enveloppe, l’englobe, et lui enlève le tapis sous les pieds, c’est-à-dire la faculté d’être lui-même, Être créateur.

 

 

FP - Bon, est-ce que vous faites une différence entre ces hiérarchies et les Élohims? Les Élohims qui rencontrent les femmes, les terriennes, à une époque dans le livre de…

 

BdM - Les Élohims sont des extraterrestres; les Élohims sont des Êtres qui viennent du cosmos; ce sont des extraterrestres, ce sont des étrangers, ce sont des hommes. Mais lorsque nous parlons des hiérarchies, Mickaël, Raphaël, Samuel, lorsque nous parlons des hiérarchies, nous ne parlons pas des hommes, nous parlons de force. Et les hommes qui s’intéressent à la cosmogenèse, les hommes qui s’intéressent aux phénomènes OVNI, les hommes qui s’intéressent à tout ce qui est marginal, devront un jour comprendre, réaliser, la différence entre ce qui est force, et entre ce qui est une forme quelconque d’« homonoïde » très avancé. Les Élohims sont, demeurent, des Êtres, des hommes, ce ne sont pas des forces.

Pendant l’involution les Élohims ont eu contact avec l’humanité, parce que pour des raisons d’expérience à tous les niveaux, sur le plan de l’électromagnétisme du corps matériel, sur le plan de l’évolution des cellules, sur le plan de l’évolution du corps émotionnel, sur le plan de l’évolution de la pensée, sur le plan de l’évolution de la conscience humaine, ces Êtres venaient vers la Terre pour voir jusqu’à quel point l’humanité en était rendue dans son évolution. Ils sont venus même, sur la Terre, pour aider certains initiés. Mais ces Êtres demeuraient des hommes. Ils demeuraient des hommes, comme l’Homme de demain, l’Homme nouveau, l’Homme de la nouvelle évolution, sera dans la même mesure de fusion que ces Êtres sont.

La grande, ou la grave erreur de ceux qui aujourd’hui recherchent dans le monde, dans toutes les écoles, c’est de croire que des Élohims sont des forces; ils ne sont pas des forces, ce sont des hommes. Ce sont des hommes qui ont une science très avancée, ils font partie d’un autre espace-temps; ils font partie d’une autre évolution; ils ont conquis la matière. Mais l’Homme aussi à quelque chose à conquérir, et l’Homme, ce qu’il aura à conquérir, ce sera différent. L’Homme aura à conquérir l’absolu du mental face à la nature des forces, pour se donner éventuellement une suffisante énergie vibratoire qui lui permettra, avec le temps, d’entamer un dialogue avec ces intelligences, et finalement en arriver à briser, à briser, le manque de dialogue, ou l’absence de dialogue, qui existe entre ces intelligences, ou ces Êtres, ces étrangers, et l’Homme. Il n’y a pas de dialogue entre les Élohims et les hommes.

Les Élohim viennent, ils disent, ou ils manifestent à l’Homme certaines idées. L’Homme, dans sa nature involutive, devient prisonnier de ces idées, parce que l’homme n’est pas capable par lui-même de renverser la qualité mentale d’une pensée. Il y a des gens dans le monde aujourd’hui qui sont en contact, qui vivent des expériences avec ces étrangers. L’homme n’est pas capable de contester d’une façon absolue ce qui lui est donné, ce qui lui est rendu, ce qui lui est témoigné, de la nature de l’univers. L’homme, il est toujours l’individu, l’Être, qui est suffisamment assujetti, suffisamment inconscient, si vous voulez, ou involutif, pour prendre ce qui vient vers lui comme étant de la vérité.

Et c’est pourquoi je dis, et je dis depuis des années, que tant que l’Être humain ne se sera pas complètement dissocié avec la polarité mentale, fondée dans un besoin émotif de se sécuriser psychologiquement, ce que j’appelle la vérité, il ne pourra jamais savoir. Parce que la vérité est toujours, et elle sera toujours, le visage opposé du faux. La vérité sera toujours une extrapolation à long terme d’un mensonge qui devra être découvert avec l’évolution de la conscience.

Regardez l’histoire de la philosophie, regardez l’histoire de l’ésotérisme, regardez l’histoire de l’occultisme, regardez l’histoire de l’Homme nouveau aujourd’hui en relation avec les connaissances anciennes, et vous verrez qu’avec le temps l’Homme aura de plus en plus la capacité de renverser la polarité, autrement dit de faire sauter les formes, pour éliminer de sa conscience le besoin de la vérité qui de façon inévitable le lie à une forme quelconque de hiérarchie. Que ce soit des Élohims, que ce soit des entités dans l’astral ou que ce soit des vertus dans l’invisible, qu’il ne comprend pas, ou dont il ne comprend pas la nature, parce qu’il a spiritualisé la nature, donc parce qu’il a anthropomorphisé leurs origines, leurs forces et leurs fonctions… C’est ça, le problème de l’Homme.

Les Élohims sont des étrangers, l’Homme demain sera lui-même un Élohim, donc l’Homme n’a pas à se plier, ou à baisser la tête devant les manifestations ou devant les dires de ces Êtres. Il doit avoir la conscience intégrale. Il doit être capable d’entrer en contact astral ou éthérique ou physique avec ces Êtres, et instantanément pouvoir mettre de côté leurs grandes histoires, pour finalement faire éclater leur propre mental. Mais pour que l’Homme fasse éclater le mental des Élohims, pour que l’Homme fasse éclater le mental des dieux, pour que l’Homme fasse éclater le mental de ce que j’appelle les Dominations inférieures, qui sont des extraterrestres sans utiliser le terme inférieur de façon négative, il faut qu’il soit lui-même intégré à ces forces, que par le passé nous avons considérées comme faisant partie des Dominations, mais qui demain nous réaliserons comme faisant partie intégrale de la totalité de la conscience de l’Homme, de la totalité de la conscience cellulaire de l’Homme, à partir du plan matériel, éthérique, astral, mental et mental supérieur, c’est une illusion.

Et l’homme ne pourra pas vivre indéfiniment de cette illusion, parce que l’Homme conscient, un jour, sentira le besoin de finalement mettre le doigt sur l’absolu.

Qu’est-ce que c’est l’absolu?

L’absolu c’est la capacité intégrale de définir de façon absolue ce qui ne fait pas partie de l’intelligence.

Donc, ce qui ne fait pas partie de l’intelligence, c’est toute quantification de l’énergie dans le mental, qui devient connaissance, et qui ne sert pas l’Homme de façon absolue. L’absolu n’est pas simplement une quantification à l’infinité, à la première, deuxième, troisième ou septième infinité. L’absolu, c’est un constat universel programmé dans le mental de l’Homme, dans la mesure où lui est capable de se déprogrammer des formes, qui par le passé ont été utilisées absolument dans sa spiritualité.

Donc l’absolu n’est pas, dans le fond, une quantité infinie de constats universels, l’absolu est simplement un état mental faisant partie du mouvement de la force de ces forces dans le mental humain capable de les subir, de les supporter, de les transmuter, de faire avec elles ce dont l’Homme a besoin de faire. C’est-à-dire de s’exorciser de la vérité, c’est-à-dire de s’exorciser des limitations, c’est-à-dire de s’exorciser de la spiritualité absolue, que ces forces pendant l’involution, à cause de la nature mentale de l’homme, à cause de la nature involutive de l’homme, devaient se manifester comme de la…

……….

...de la déification des forces, l’astralisation des entités, la manifestation de certains concepts cosmogénétiques qui donnaient à l’homme une vue sur une infinité que lui ne pouvait pas comprendre, parce qu’il n’avait pas encore compris ou réalisé, que l’homme ne comprendra pas l’infinité ou l’absolu tant que lui-même n’aura pas un mental infini ou absolu. C’est évident que pour que l’Homme comprenne l’infini ou l’absolu, il faut qu’il ait un mental absolu, donc il faut qu’il puisse vivre, subir, supporter mentalement au-delà de son émotivité, cette force, ces forces, ce que vous appelez ces dominations, qui ne sont en réalité que des rayonnements d’énergie, qui font partie de l’organisation intégrale de l’univers, des rayonnements d’énergie qui sur les plans très élevés du mental constituent, ce que nous appelons, nous, notre Êtreté perdue.

Donc lorsque l’homme aura constaté, finalement, que la différence entre la pensée et la communication intérieure est une différence absolue, et lorsque l’homme aura constaté que la communication intérieure est une inutilité absolue, il aura la parole; cette force viendra dans l’Homme, elle servira l’Homme, elle fera partie de l’Homme; elle élèvera tous les principes de l’Homme, et l’Homme, finalement, sera totalement libéré de cette charnière qui a été utilisée pendant l’involution pour la programmation émotive et mentale de l’âme, pour l’évolution catégorielle de son Esprit, pour l’évolution psychique de son mental, pour la définition ultimement civilisatrice de ses émotions, afin d’en arriver à la fin de l’involution, à la fin d’un cycle, comme celui que nous connaissons, à pouvoir finalement rejeter complètement ce qui le domine à tous les niveaux de sa constatation psychique. C’est ça la conscience supramentale.

 

 

FP - Est-ce que les Melchisedechs font partie de ceci?

 

BdM - Les Melchisedechs sont des Êtres qui ont la vertu, la capacité de s’incarner. Les Melchisedechs sont des Êtres qui ne font pas partie des dominations, ce sont des Êtres qui font partie des corps d’Hommes en évolution avancée, mais qui ont la faculté, le besoin, le goût, l’ambition, le pouvoir, de choisir des races en évolution, pour élever la systématique psychique de leur propre système, de leur propre vie. C’est ça, la fonction des Melchisedechs. Donc les Melchisedechs, ce sont des Êtres qui ont la capacité de devenir Hommes, alors que les Dominations n’ont pas la capacité de devenir Homme, mais ils ont la capacité de fusionner avec des Hommes, afin que le phénomène Melchisedech se manifeste sur les planètes.

Pour qu’il y ait des Melchisedechs, pour qu’il y ait la manifestation de Melchisedech sur les planètes, sur les globes, il faut que la force vienne intégralement faire ressusciter de l’énergie de la forme, de la mémoire de la forme, les principes cultivateurs de l’énergie. Et ces principes de « cultivation » de l’énergie sont des principes qui ne peuvent pas être rendus chez des Hommes qui font encore partie de l’involution ou qui ont encore l’attrait, ou des relations spirituelles, avec ce que nous appelons la déification de la forme.

Donc les Melchisedechs sont des Êtres libres, ce sont des immortels, ce sont des Êtres qui retourneront à l’éther. Mais ce sont des Êtres qui ont compris que la nature des Dominations, la nature de ces grands Êtres spirituels que nous avons convoités pendant l’involution, est une nature anthropomorphisée à cause de l’émotivité astrale de l’Homme, à cause de la conscience inférieure de l’Homme évolutif, et ce sont ces Êtres-là qui éventuellement déchireront le voile de cette conscience, pour amener l’Homme à pouvoir finalement constater qu’il existe dans l’univers d’autres temps.

Des temps qui ne font pas partie de l’Homme, des temps qui ne font pas partie de la mémoire de l’Homme, des temps qui ne font pas partie de la mémoire astrale de l’âme, des temps qui font partie simplement de la jonction, de la fusion de ces énergies-force avec l’Homme, et c’est là que nous aurons une nouvelle civilisation. C’est là que nous aurons une capacité intégrale de connaître les lois de l’absolu, et finalement, de comprendre les lois universelles de la vie, de la mort, de l’immortalité, de la conscience, de la désintégration psychique de l’Homme, et de l’élévation psychique non pas de la conscience involutive, mais de la conscience morontielle de l’Homme, cette conscience qui est le produit de la fusion de ces forces avec la matière.

Il est évident que si nous regardons l’universel, ou le cosmos, nous sommes obligés, quelque part au cours de cette introspection, de ce regard, de cette observation, de regarder tout dans l’univers, à partir des yeux de la force qui se manifeste à travers le mental. L’Homme ne peut pas regarder l’infinité à travers la pensée; la pensée est impuissante, la pensée fait partie de l’involution. L’Homme ne peut regarder l’infinité qu’à travers cette force qui s’unit intégralement avec son mental, pour former un Homme nouveau, pour donner naissance à un nouvel Être, qui ne fait plus partie de l’humanité.

 

 

FP - Vous avez déjà fait allusion, et allusion seulement, au transport séraphique. Est-ce que vous pourriez élaborer sur ce thème?

 

BdM - Les transports séraphiques sont des véhicules de déplacement, utilisés par des Êtres avancés, qui leur permettent de passer d’un temps à un autre, afin de pouvoir, à l’intérieur de leur travail, se véhiculer avec facilité d’un espace-temps à un autre. Nous appelons ça, ou c’est appelé, transport séraphique, parce que ces transports sont de très grande vitesse. Ce sont des transports qui permettent à l’Homme de se déplacer dans le cosmos, au-delà de la vitesse de la lumière. Ce sont des transports qui font partie de la division de la sagesse.

Autrement dit, dans le cosmos il y a des mondes où la sagesse règne; ce sont des mondes où la sagesse est équivalente à ce que nous appelons la science ici. Et dans ces mondes où la sagesse règne, le véhicule le plus parfait pour la manifestation de ces sagesses, qui sont dans le fond des forces, c’est le transport séraphique.

Mais l’Homme ne pourra pas utiliser de transport séraphique tant que lui-même n’aura pas fait éclater la sagesse. Parce que la sagesse, sur une planète ou sur un globe, que ce soit sur notre planète ou sur une autre, n’est valable que dans la mesure où l’Homme est involutif. C’est-à-dire, qu’elle n’est valable la sagesse, que dans la mesure où l’Homme a besoin d’apprendre quelque chose. Elle est valable la sagesse, dans la mesure où l’Homme n’a pas d’identité. Elle est valable la sagesse, dans la mesure où l’Homme fait partie de ce que nous appelons l’intelligence du cœur.

Mais à partir du moment où l’Homme découvrira la nature de l’intelligence, c’est-à-dire qu’à partir du moment où l’Homme sera capable de supporter le poids terrible de cette énergie-force que vous appelez la lumière, à ce moment-là l’Homme pourra utiliser ces transports séraphiques, c’est-à-dire qu’il pourra enlever à des temps, ces véhicules, pour se les accaparer.

Autrement dit, l’humanité un jour, les immortels de l’avenir, seront obligés de devenir des voleurs cosmiques. Ils seront des voleurs; ils iront chercher dans des espaces-temps, des véhicules qui ne serviront plus. Le concept de l’équilibre, le concept des valeurs, le concept de la possession n’existe pas dans les univers parallèles… tout est libre.

Donc lorsque l’Homme sera suffisamment évolué, il ira chercher dans certains éthers, ce qui a déjà servi pendant l’involution, ce qui a servi à maintenir la connaissance, ce qui a servi à maintenir la sagesse. Donc l’Homme ira se chercher ces transports séraphiques pour les utiliser lui-même.

Et lorsque l’Homme utilisera les transports séraphiques, il ne sera plus intéressé à la sagesse, la sagesse ne fera plus partie de son expérience, l’Homme deviendra un scientifique.

Donc, les extraterrestres... je n’aime pas le mot extraterrestre... ces étrangers, ces Hommes qui viennent d’autres mondes, ce sont des Êtres qui ont la faculté d’utiliser ces transports séraphiques. Ils utilisent ces transports séraphiques, parce que justement ce sont des Êtres qui vivent en fonction de la « scientification » de l’énergie, ils ne vivent pas en fonction de la connaissance de la forme. Donc ils ont le pouvoir, ils ont le besoin, ils ont la capacité, d’aller chercher dans ces mondes de la connaissance, dans ces mondes de la sagesse, ces transports séraphiques, et il se produit que, quand nous allons chercher dans ces mondes ces transports séraphiques, ces véhicules de déplacement, nous prenons sur nous-mêmes le rôle créatif des civilisations qui sont plus basses que nous en vibrations.

Et c’est la raison pour laquelle il existe dans le cosmos des Êtres qui viennent vers la Terre, parce qu’à partir du moment où les hommes vont chercher dans les mondes de la sagesse, les transports séraphiques, automatiquement ces Êtres sont dotés de systèmes de transport partout dans la galaxie. Donc naturellement s’ils partent d’un point de la galaxie et qu’ils viennent vers une Terre aussi primitive que la nôtre, ils deviennent pour nous des dieux, et c’est là que nous retrouvons l’historicité de la relation entre les Hommes et les Élohims.

Mais pendant l’involution ceci était bon, pendant l’involution ils ont servi, pendant l’involution ils ont aidé l’Homme, mais au cours de l’évolution ce ne sera plus nécessaire. Parce qu’au cours de l’évolution, l’Homme ira chercher lui-même dans les mondes de la sagesse, ses transports séraphiques, et lui-même finalement ira, se déplacera dans les mondes de ces Élohims et l’Homme commencera finalement à les instruire.

 

 

FP - On parle beaucoup du phénomène, depuis 5 ou 6 ans, des guides de lumière et de leurs écoles sur la Terre. Qu’est-ce que c’est qu’un guide de lumière?

 

BdM - Les guides de lumière sont des entités astrales. Ce sont des entités astrales spirituelles de haute vibration. Ce sont des entités astrales de hautes vibrations qui se collent à des Êtres humains spirituels de grande sensibilité, mais totalement naïfs. Donc ce sont des entités astrales qui font un bien sur le plan spirituel de l’humanité, dans ce sens qu’ils permettent à l’Homme de commencer à pouvoir s’orienter spirituellement vers une définition progressive de lui-même. Mais éventuellement les Hommes seront obligés de rejeter totalement ceci.

Les Hommes, un jour, seront obligés de rejeter toute forme, toute forme d’enseignement, parce que l’Homme n’a pas besoin d’être enseigné; mais il n’a pas besoin, ou il cesse d’avoir le besoin d’être enseigné, dans ce moment de sa vie où il a développé une identité, c’est-à-dire dans ce moment de sa vie où il est devenu lui-même, le porteur de ce germe cosmique, qu’on appelle l’élément force, dans cette expérience où il s’unit avec ce que nous appelions avant, les Dominations, pour finalement cesser d’être dominé par elles, pour finalement lui-même dominer la forme qu’ils ont utilisée, pour la conversion de l’homme-animal à l’Homme plus civilisé.

Donc, tout ceci fait partie de l’involution; tout ceci est bon, tout ceci fait partie de la programmation de l’Homme, mais tout ceci fait partie de l’involution; tout ceci fait partie du besoin essentiel de l’Être humain de sentir que sa vie ne mène pas nulle part. Mais le nulle part que l’Homme ne veut pas découvrir, donc le quelque part qu’il veut découvrir c’est l’astralisation de la forme, c’est la perte de son identité, c’est le contact avec les mondes spirituels.

Et bien que ces contacts, pendant l’involution, furent nécessaires à l’Homme, au cours de l’évolution, ces contacts seront brisés avec une brutalité psychique que l’Homme n’aura jamais connue sur la Terre. Et c’est pourquoi, au cours de l’évolution future, il sera connu sur la planète Terre, que le principe de la haine, je ne parle pas de la haine primitive de l’homme-animal, je parle du principe de la haine cosmique de l’Homme, contre la forme qui a dominé son involution, ce principe deviendra la force motrice de son intelligence.

Et l’Homme qui n’aura pas conquis sa spiritualité, qui n’aura pas conquis son émotivité, ne pourra jamais suffisamment haïr ce qui est Domination dans le cosmos, pour passer au travers du monde de la forme et s’instruire lui-même d’une conscience mentale supérieure, c’est-à-dire d’une conscience qui ne fait plus partie de l’affabulation psychologique spirituelle, émotive, astrale, de l’involution, mais qui fera partie de la science de l’Homme nouveau, c’est-à-dire, de cette science lui permettant finalement de rentrer dans les mondes de la sagesse, de rentrer dans ces temps, et d’aller chercher les véhicules nécessaires pour composer avec son corps éthérique, et finalement entrer dans la morontialité de sa conscience, c’est-à-dire, la mortalité de son Être, c’est-à-dire, la fusion totale et intégrale de son devenir.

Ce sera là, que nous parlerons de l’Homme-oméga comme Teilhard de Chardin a parlé du Christ-oméga, on parlera de l’homme-oméga. Parce que le Christ-oméga ne représente que l’élément subtilement symbolique, cosmique, d’une fonction psychique de développement ultime de la race humaine. Alors que l’Homme, individuellement, doit devenir ultimement « oméguique », c’est-à-dire qu’il doit devenir avec le temps, naturellement, la nature même, de ce qu’il est cosmiquement, mais sur le plan matériel, comme il le fera demain sur le plan éthérique, et comme il le fera, dans d’autres temps, sur d’autres plans. L’Homme ne peut pas indéfiniment subir.

Un jour l’Homme devra vivre, connaître, supporter la force de cette pénétration d’énergie qui vient des Dominations, de ce que nous appelons les Dominations, pour que lui puisse passer finalement, de l’ignorance spirituelle naïve, de la connaissance du cœur, ce que nous appelons la sagesse, à l’intégrale capacité d’instruire tous les Hommes, et tous les Hommes sur les autres globes, parce que l’évolution de la conscience de l’Homme, l’évolution de la science, l’évolution de l’énergie, l’évolution des Dominations à travers l’Homme, ce n’est pas un phénomène planétaire, c’est un phénomène cosmique.

L’Homme commencera d’abord à s’instruire lui-même, pour en arriver à sa propre identité, et lorsqu’il aura finalement brisé avec la sagesse du cœur, il aura la sagesse de l’Esprit, ce que nous appelons l’intelligence intégrale, et à ce moment-là, il pourra aller dans les mondes parallèles, et instruire d’autres civilisations.

Et c’est là que l’Homme fera partie des confédérations galactiques; c’est là que l’Homme pourra se voyager dans l’espace; c’est là que l’Homme pourra commencer son évolution jupitérienne; c’est là que l’Homme pourra s’asseoir politiquement, dans une forme d’exécution créative et cosmique de l’organisation gouvernementale des mondes, autant sur le plan matériel que sur les autres planètes. C’est là que l’Homme pourra finalement permettre, selon sa propre gestion, selon ses propres besoins, que des intelligences, des étrangers, viennent sur la Terre, non pas d’une façon furtive comme ils le font aujourd’hui, mais d’une façon officielle. Mais ces étrangers ne viendront pas vers la Terre tant que l’Homme n’aura pas donné sa permission ultimement cosmique, et ceci viendra au XXIe siècle.

Jamais les étrangers ne viendront sur la Terre confronter les gouvernements de l’Homme, de façon officielle, à l’échelle des Nations Unies, à l’échelle d’un gouvernement mondial, tant que l’Homme lui-même, et je parle de l’Homme nouveau, de l’initié, je parle de l’Homme qui est capable de sortir de son corps matériel et entrer dans l’éther, sortir de l’astral et entrer en communication avec ces intelligences, se servir de son propre transport séraphique pour aller dans leurs propres conventions, et les instruire d’un besoin de travailler avec l’humanité aujourd’hui sous le regard de l’Homme nouveau, afin d’aider à l’évolution primitive des races inférieures de l’involution.

 

 

FP - Il y a quelques années tous les journaux étaient remplis de l’annonce de l’arrivée de Maitreya, et je me souviens qu’en conférence on avait abordé ce sujet-là, et que vous aviez dit : ça ne se passera pas tel qu’ils l’annoncent; il ne se présentera pas à la télévision au mois de Juin, tel qu’annoncé, et ça ne s’est pas passé effectivement. Aujourd’hui, après quelques années de silence, les journaux commencent, à nouveau, à être envahis d’annonces de son arrivée imminente. Qu’est-ce qui a causé ce délai?

 

BdM - Maitreya va se manifester quand il le voudra, et Maitreya se manifestera quand il le voudra.

 

 

FP - Mais qui est Maitreya?

 

BdM Maitreya sait ce qu’il est, personne ne sait qui il est. Maitreya ne se manifestera jamais à personne avant son propre temps; quand je ne parle à personne, je veux dire sur le plan mondial. Maitreya ne viendra jamais dans le monde, ne viendra jamais avec de petites annonces à la télé, Maitreya n’a pas besoin de s’annoncer à la télé. C’est la spiritualisation de la forme « maitreyique » qui a fait que des Êtres spirituels, cons comme ils le sont tous, vont de l’avant pour établir le grand tapis.

Lorsque Maitreya viendra sur le plan matériel, Maitreya viendra dans une fusion totale; donc Maitreya n’aura pas besoin du support de personne pour venir. Et lorsqu’il viendra, ce sera le changement intégral de l’orientation psychique et psychologique d’une civilisation. Ce sera une ère nouvelle. Mais ne perdez pas votre temps à chercher, à deviner, spirituellement, ou par médiumnité, ou par indice venant de l’astral; lorsque Maitreya va venir, parce que Maitreya est son propre secret, Maitreya demeurera toujours son propre secret, et jamais les hommes ne pourront regarder dans ce secret, parce que Maitreya ne fait pas partie des hommes.

Maitreya ne fait pas partie de la conception évolutive de la conscience nouvelle mondiale. Maitreya fait partie d’un autre monde, d’une autre dimension. Son travail sur le plan matériel est totalement occulte, c’est-à-dire, que son travail sur le plan matériel fait partie de l’organisation d’une régence planétaire qui n’est pas régie par les besoins psychologiques, spirituels, occultes, ésotériques, d’une humanité assoiffée d’un devenir, d’un messie, parce qu’elle-même a des plaies à recouvrir.

Les lois du cosmos, les lois de l’évolution, les lois de la vie, les lois du devenir, les lois de l’infinité, ne sont pas des lois humaines, ce sont des lois cosmiques. Donc les hommes, à cause de leur spiritualité, leur sensibilité, leur expérience, apprendront à développer de plus en plus de discernement. Ceci fait partie de l’évolution spirituelle de l’humanité. Si l’homme n’a pas de discernement au cours des années qui viennent, c’est évident que l’homme va vivre toutes sortes de confusions; ça, ça fait partie de l’astralisation de la forme.

 

 

FP - Qui est le comte de Saint-Germain ?

BdM - Le Comte de Saint-Germain…

Pourquoi ça? Pourquoi vous me demandez ça?

Qu’est-ce que c’est ce fabuleux besoin des gens de savoir qui est le comte de Saint-Germain?

 

 

FP - C’est supposément un immortel qui traverse les époques de l’histoire, qui réapparaît, etc.

 

BdM - Qui dit?... Qui?… Qui a composé, qui a créé le comte de Saint-Germain?

Ce sont les réformistes français…

 

 

FP - À l’époque de la révolution...

 

BdM - Vous savez, il existe dans le monde des sociétés qui ont besoin de se créer un mystère, qui ont besoin de glorifier l’occulte, qui ont besoin de pouvoir, pour se donner du pouvoir. Ce n’est pas qui est le comte de Saint-Germain, pour moi, qui est important, c’est…

 

 

FP - Qu’est-ce que ça fait…

 

BdM - Qu’est-ce que ça fait dans le monde, le comte de Saint-Germain?

Ça fascine, ça éblouit, ça stupéfie…

Je vais vous dire une chose : je considère que je ne suis pas naïf; je considère aussi que je m’intéresse à tout, et je considère aussi que je me foute du comte de Saint-Germain... Et lorsque l’Homme aura compris la nature de l’Homme, la nature de l’intelligence, les faux miroitements de la connaissance occulte, les bonnes intentions de la connaissance occulte, l’absence d’importance de toutes les connaissances occultes, l’Homme entrera dans son intelligence.

Donc, à partie de ce moment-là, il ne s’occupera plus de Maitreya; il ne s’occupera plus du comte de Saint-Germain; il ne s’occupera plus de rien; il s’occupera de lui-même. Et à partir du moment où l’Homme commencera à s’occuper réellement de lui-même, d’une façon intégrale, c’est là que le temps viendra pour que Maitreya se manifeste, pour que le comte de Saint-Germain fasse partie d’une certaine organisation européenne pour le bénéfice éventuel de la réorganisation de l’Europe. Mais si l’Homme, lui-même, n’en arrive pas à pouvoir consolider son énergie, s’il n’en arrive pas à passer de l’involution à l’évolution, de la Domination à l’expansion créative de son mental, toutes ces formes, Maitreya, le comte de Saint-Germain, Toulouse Lautrec, ce seront des formes qui serviront à le dominer, et à soutenir en lui un besoin excessif d’une manifestation occulte du pouvoir. Et l’Homme ne verra jamais le pouvoir, le pouvoir sera devant lui et l’Homme ne pourra pas le voir, parce qu’il aura déplacé son centre de gravité mentale, il aura regardé dans la vitrine au lieu de rentrer dans le magasin.

J’assure que, moi je parle depuis des années, et plus je parle, plus j’apprends des choses. Et je m’aperçois qu’avec le temps, on réalise que savoir, c’est sans fin, mais que savoir, c’est instantané. Donc ce n’est pas le sans fin du savoir qu’on a de besoin, c’est l’instantané du savoir, et cet instantané doit se manifester chez l’Homme. L’Homme doit avoir les clés; il doit être donné les clés pour avoir accès à ce savoir, afin de finalement créer sur le plan matériel une base d’énergie psychique, qui sera suffisamment puissante pour que finalement des Êtres, qui ont un travail à faire, puissent se manifester dans le monde.

Mais ces Êtres ne viendront pas sans support; ces Êtres ont besoin d’un support, parce que les Êtres, qui travaillent avec l’énergie, travaillent avec une énergie qui est formée. Ils ne peuvent pas travailler avec une énergie diffuse, parce que ce sont des Êtres créateurs; ils connaissent les lois du cerveau, ils connaissent les lois de la manifestation de la conscience cellulaire; ils connaissent les lois de l’électromagnétisme humain; ils connaissent les lois de l’espace mental de l’homme; ils connaissent les lois de l’éther; ils connaissent les lois, ils connaissent toutes les lois de la vie.

Donc, ces Êtres, connaissant les lois de la vie, travaillent avec des composantes ou des paramètres de cette énergie qui ne peut être créée, développée, que lorsque l’homme aura cessé de fonctionner psychiquement, psychologiquement, occultement, spirituellement, comme il l’a fait pendant l’involution.

L’Homme doit se transformer intégralement.

Et les hommes disent : ben, comment on fait?… Comment on fait?

Aujourd’hui, dans le monde, nous avons des clés; nous commençons à savoir comment fonctionnent les lois de la vie, les lois du mental, les lois du mensonge, les lois de la vérité. Nous commençons à connaître les lois psychiques de ce savoir.

Donc les hommes, finalement, ont accès à eux-mêmes, et lorsqu’ils prendront conscience de ceci, c’est à ce moment-là que ces Êtres viendront, ils feront leur travail, mais les Hommes ne seront plus mesmérisés; les Hommes ne seront plus assoiffés, parce que les Hommes seront pleins de leur propre énergie.

 

 

FP - À quoi servent les manifestations, à travers des milliers de témoignages dans le monde, d’une forme hideuse de six pieds de haut, recouverte de poils et qui sent l’urine, qu’on appelle le yéti, le sasquatch au Canada, les grands pieds aux États-Unis. On voit à travers le monde, et dernièrement dans la Beauce à Saint-Georges, de ces apparitions, là dans le foyer même d’une famille, ce qui a traumatisé tout le monde, les enfants, etc., à deux reprises le père a plongé sur la forme et il s’est fracassé la tête sur la table; il n’y avait rien à pogner; c’est quoi cette affaire-là, cette créature?

 

BdM - J’ai déjà expliqué dans une de mes cassettes, au début, que l’astral a le pouvoir de se matérialiser. Donc l’astral se matérialise, le yéti, c’est une matérialisation de l’astral, ça fait partie des jeux qui servent à mystifier l’Homme, pour le garder dans la crainte. Mais aussi, ça fait partie des mystères de la Terre. Il y a sur la Terre des mystères; il y a… Bon… La Terre telle que nous la vivons, telle que nous la connaissons, n’est pas ce que nous voyons. La Terre c’est un monde multidimensionnel. À travers la Terre, il y a des corridors d’énergie, il y a des tunnels d’énergie. Ces tunnels d’énergie sont réels; ils font partie de l’organisation planétaire des mondes invisibles. Il y a des intelligences qui travaillent; il y a des Êtres qui pénètrent, il y a des Êtres qui en sortent. La Terre est occulte, la Terre est un corps d’Esprit, la Terre, c’est de l’Esprit, il y a une petite partie…

Vous savez, si vous me demandez : il y a combien de la Terre est esprit, et combien de la Terre est matérielle? Ce que nous voyons de la Terre en tant que matérialité, n’est que 4 % de ce qu’elle est en tant qu’Esprit. Donc la Terre est Esprit; il y a 4 % de cet Esprit que nous considérons comme étant fixe, et tout cet Esprit condensé est en relation avec l’Esprit immatériel, et c’est dans ces mondes, c’est dans ces plans que se joue la relation entre l’énergie de la forme et l’énergie de l’Homme émotivement manifestée, lorsque cette forme vient en contact avec lui.

Donc le yéti, c’est un phénomène astral; c’est un phénomène qui fait partie de la densification de l’astral. Ça fait partie des lois de la crainte qui font partie de la désorganisation psychique des mondes de l’âme. Plus il y a de crainte, plus il y a de trouble; plus il y a d’insatisfaction, de transformation profonde dans les mondes de l’âme, plus il y a de manifestations sur le plan matériel. Ce qui est en haut est en bas. Et plus nous avançons dans l’évolution de la Terre, plus nous verrons de choses étranges. Et un jour l’Homme, lui-même, deviendra étrange.

 

 

FP - Bernard de Montréal, merci infiniment!

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