FP - Dans la mythologie grecque, il y a l’histoire de Pandore; Pandore qui a ouvert une boîte dans laquelle était contenu tout ce qu’il y avait de bon pour l’humanité : la paix, la justice, le bonheur, l’amour. Et lorsque Pandore a ouvert cette boîte, toutes ces choses bénéfiques à l’humanité se sont échappées. Il a eu le temps de refermer le couvercle, et à l’intérieur n’a subsisté que l’espoir!
Il semble que depuis cette époque, qui remonte certainement au tout début de la création, on essaie de faire comprendre à l’Homme… et le système philosophique et religieux, très certainement, utilise ce qu’il reste dans la boîte à Pandore, c’est-à-dire de l’espoir, pour panser en quelque sorte les blessures de l’Homme.
Peut-être pour lui faire oublier son impuissance totale face à ses conditions de vie, face à la maladie, face à la vieillesse et finalement à la mort. Est-ce que ça veut dire que la création est une erreur, telle qu’elle est aujourd’hui, face à cette totale impuissance de l’Homme?
Est-ce qu’il est correct pour nous de continuer à nous nourrir d’espoir? Jusqu’à quand ça va durer ça? Est-ce qu’il n’est pas préférable plutôt d’avouer que la création serait un échec?
BdM - Non la création n’est pas une erreur, elle n’est pas un échec, elle est une expérience. La création sur le plan cosmique est une expérience de la même façon que nous faisons aujourd’hui des expériences dans les labos; il n’y a pas de différence; l’échelle est différente.
Ce qui empêche l’Homme de prendre conscience profonde de la valeur de la création, c’est que l’Homme ne connaît pas les lois de conséquences. C’est-à-dire qu’il n’est pas capable de comprendre instantanément la qualité subséquente des évènements qui sont directement reliés à ses gestes posés dans un certain temps historique.
Pourquoi?
Parce qu’il n’a pas de conscience.
Il est un être conscient dans ce sens qu’il a une conscience plus élevée que celle de l’animal puisqu’il peut penser, mais il n’a pas de conscience dans ce sens qu’il n’est pas capable, seul, de puiser dans l’énergie qui l’a façonné et qui lui a donné, au cours des âges, les outils, le matériel, le vital, l’émotionnel et le mental pour se constituer en une personnalité intelligente sur un plan inférieur à la lumière.
L’Homme n’a jamais été capable dans le passé, pendant l’involution, pendant cette période dite expérimentale, de concevoir qu’il est beaucoup plus que ce qu’il n’est aujourd’hui, et qu’il est beaucoup plus que ce qu’il n’était auparavant. Il n’est pas capable de concevoir qu’il est en fait immortel. Il n’est pas capable de concevoir qu’il est sur le plan matériel en fonction d’un plan exigeant la qualité expérimentale d’une conscience, afin de développer sur notre planète une relation, inévitablement absolue, avec des mondes qui sont, inévitablement absolus, par rapport à son monde planétaire.
L’Homme philosophiquement, psychologiquement, donc émotivement et mentalement, est un infirme, mais il n’est pas un infirme à cause de l’échec de la création ou à cause de l’échec de l’involution; il est un infirme parce que le processus involutif de la création est un processus qui n’est pas arrivé à son terme.
Autrement dit, l’expérience en labo n’est pas terminée... Et pendant cette période, ou à partir du début de l’expérience jusqu’à la fin de l’expérience, l’Homme naturellement a dû vivre une multitude d’évènements qui ont donné à sa mentalité l’impuissance, parce qu’il n’était pas conscient de l’origine, de la cause, de la fonction, de la puissance créative de l’autogenèse de sa création.
L’Homme n’avait pas la capacité dans le passé de pouvoir penser suffisamment loin dans cette conscience qui lui est propre, parce qu’il y avait en lui des mirages; il y avait en lui des façons de penser, des opinions, qui ne venaient pas de lui, mais qui venaient de l’extérieur de lui-même et qui avaient été conditionnées par ses sens. Ce qui a rendu l’Homme impuissant vis-à-vis sa conscience de la création, c’est justement le fait qu’il n’a jamais pu puiser dans sa conscience créative.
Il y a un lien entre la création et la conscience créative de l’Homme, un lien que l’Homme découvrira au cours des prochaines générations. Et ce lien, il est étroit, il est direct, il est absolu, et c’est ce lien qui permettra à l’Homme de voir, de comprendre, de mesurer les fruits de la création ou de la conscience expérimentale de l’humanité.
À ce moment-là, la boîte de Pandore ou tous les aspects optimaux de la vie planétaire seront finalement vécus par l’Homme. L’Homme pourra connaître et ne plus vivre d’espoir en ce qui concerne sa vraie « volution », son vrai désir de vivre sur le plan matériel, mais c’est parce qu’il aura la conscience créative. Donc nous avons toujours tendance à critiquer l’œuvre parce que nous n’avons pas la puissance de la comprendre.
Donc nous nous amenons, petit à petit au cours des siècles, dans la critique de l’œuvre à différents systèmes philosophiques, à différentes métaphysiques, à différentes religions, qui essaient de maintenir chez nous, chez l’humanité, pendant ces siècles, tant que nous sommes infantiles, tant que nous manquons de maturité, tant que nous n’avons pas fait la reconnexion avec notre réalité, nous avons ces systèmes qui nous donnent un certain support, qui « légendarisent », si vous voulez, la création, afin de permettre à l’Homme, qui est pour un certain temps impuissant, parce qu’il est en voie d’évolution, il est en voie de programmation et de reprogrammation, jusqu’au moment où l’Homme puisse réellement contenir, aller chercher à l’intérieur des forces de vie qui font partie de son essence, les outils, ses pouvoirs qui lui donneront accès à cette boîte de Pandore, qui dans le passé n’était qu’une mise en scène par les Hommes, par les initiés, par les légendes, afin d’empêcher que l’Homme sombre dans une profonde amertume et une profonde solitude en ce qui concerne sa vie sur le plan matériel, son existence...
FP - Mais même s’il y a eu des initiés, à différentes époques, qui ont réalisé la perfection en devenir de la création, ça n’a pas empêché qu’ils vivent cette imperfection dans le temps, dans lequel ils se sont présentés sur le plan physique...
BdM - Oui, mais les initiés dans le passé, qui venaient sur le plan matériel, n’étaient d’abord pas tous du même ordre. Vous savez, nous employons le terme « initiés » aujourd’hui un peu à toutes les sauces. Il y a des initiés, il y a des initiés, il y a des initiés... Et il y a de petits initiés, de moyens initiés, de grands initiés.
Il y a des Hommes qui viennent sur le plan matériel, tel le Nazaréen par exemple, qui sont de grands initiés, c’est-à-dire que ce sont des esprits créateurs, ce sont des esprits qui, par la force des choses, impriment sur la planète où ils descendent, une condition, une vibration qui est suffisamment puissante, à cause de sa qualité absolue, pour maintenir, pendant des siècles, dans la conscience d’une certaine humanité, d’une certaine époque, un état d’esprit qui un jour sera compris profondément.
Donc il y a eu des initiés qui ont compris la réalité, mais il faut comprendre aussi que les initiés, qui viennent sur une planète, viennent toujours sur une planète en fonction de ce qu’ils doivent faire, et non pas en fonction du devenir futur historique extraplanétaire de la conscience de ce globe.
Exemple : Nous sommes aujourd’hui au vingtième siècle, nous arrivons au terme du vingtième siècle. L’Homme aujourd’hui est préparé; il est complété sur le plan mental, de sorte qu’il est capable de travailler, au niveau de la pensée, à des œuvres, à des recherches, qui lui permettent d’investiguer avec grande acuité les problèmes de la matière, la science telle que nous la connaissons.
Donc l’Homme est déjà très avancé sur le plan scientifique, sur le plan mécaniste, pourquoi?
Non pas parce que des initiés sont venus, mais parce que l’Homme naturellement au cours des âges a bénéficié de l’accumulation graduelle, mais inévitable, de petits jets de connaissance accumulés à un autre et à un autre et à un autre.
Ce qui a amené inévitablement au cours des années, au cours des millénaires, à la régénération de la conscience humaine, mais non pas à l’expression créative et puissante de la conscience humaine. Donc à la fin du vingtième siècle, l’Homme il est prêt, il est capable de faire de grandes choses. Et ce n’est pas à cause des initiés que la science aujourd’hui existe sur la Terre. Mais c’est à cause des initiés que la science demain, la nouvelle science, pourra se superimposer sur la science que nous connaissons, afin de créer un pont entre la conscience matérielle, matérialiste, mécaniste, cartésienne, de l’ancienne humanité, et la conscience créative de la nouvelle.
Donc la fonction des initiés, ce n’est pas de dire à l’Homme : écoutez messieurs, la vie, c’est comme ça, ça se produit comme ça, ça ira comme ça... ce n’est pas la fonction des initiés. Ceci, cette qualité que nous donnons aux initiés n’est simplement que la qualité extérieure de leur appointement en tant qu’êtres supervisant l’évolution d’une planète. C’est dans l’utilisation de leurs paroles, c’est dans l’utilisation de leurs gestes qu’ils marquent profondément la conscience de l’Homme afin de rappeler toujours à l’Homme qu’il y a un ordre supérieur à l’ordre matériel.
Et pendant ce temps-là l’Homme continue à évoluer et il exploite les possibilités de son ordre matériel. Et à la fin du vingtième siècle nous exploitons la possibilité de notre ordre matériel, mais ce n’est pas parce que le Nazaréen est venu sur la Terre que ceci va nous empêcher de rendre catastrophique, si vous voulez, les activités conséquentielles d’une science totalement mécaniste.
Donc il y a une grande séparation entre l’activité des initiés, qui est totalement occulte, et l’activité évolutive de l’humanité qui fait partie de la progression des âges de maturité de l’Homme, à partir du stage de l’enfance jusqu’au stage de la maturité. Et lorsqu’il y aura rencontre entre la conscience des initiés ou la conscience initiatique et les Hommes qui seront arrivés à un certain niveau d’évolution, à ce moment-là, l’humanité connaîtra l’âge d’or.
C’est-à-dire que l’Homme aura accès à la boîte de Pandore et il pourra, à ce moment-là, réellement comprendre la fonction occulte cosmique des initiés qui est une fonction d’expression et non pas une fonction nécessairement d’enseignement. Et l’Homme à ce moment-là pourra établir un lien véritable avec une conscience cosmique dite initiatique.
L’Homme deviendra lui-même cosmique, donc initié, donc il n’y aura plus sur la Terre de besoin que vous ayez des initiés pour nous empêcher de nous crever les yeux à travers des commandements ou des structures spirituo-psychologiques qui dureront des siècles et qui inévitablement deviendront des religions un peu trop opaques pour laisser passer la lumière de l’intelligence.
Donc il faut séparer le travail des initiés et l’évolution naturelle des Hommes. Les initiés ont des fonctions qui sont cosmiques, qui ne sont pas compréhensibles de la part des Hommes. Ils ont une fonction qui sur le plan humain permet à l’Homme de bénéficier de certaines paroles qui deviennent pour l’Homme presque légendaires. Par exemple : si vous regardez le Principe de l’Amour qui a été institué par le Christ sur le plan de notre planète, l’Homme aujourd’hui ne comprend pas plus l’Amour qu’il ne le comprenait avant le Christ.
Il y a eu des redéfinitions, il y a eu des études, il y a eu des vérifications, il y a eu l’idéalisation de l’Amour. Mais ce que le Christ a amené sur notre planète en tant que Principe d’Amour, ce n’est pas l’Homme du vingtième siècle ou l’Homme d’avant qui l’a compris. Ce sera l’Homme de la fin du cycle, l’Homme qui viendra après le vingtième siècle, l’Homme de l’évolution qui comprendra naturellement ce principe christique. C’est-à-dire ce principe que le Christ a apporté ─ce n’est pas un principe christique, mais le principe que le Christ a apporté─, afin d’aider l’humanité à se construire une nouvelle base émotivo-mentale en ce qui concerne la religion ou en ce qui concerne l’évolution des nations européennes.
Donc au XXIe siècle, l’Homme initié, l’Homme du nouvel âge, comprendra très bien l’initié, comprendra très bien les initiés, parce qu’il sera lui-même un initié; il faut être un initié pour comprendre un initié.
FP - Bon ben c’est encore une fois demain, puis c’est encore une fois une forme d’espoir qu’on donne à l’Homme, peut-être c’est ce qui fait encore toujours ressurgir son impuissance de vivre dans le temps, et c’est toujours reporté aux calendes grecques ces étapes-là, toujours en avant de nous...
BdM - Oui, mais écoutez, le phénomène, le problème de l’espoir, il a été créé par l’Homme; il fait partie de l’Homme, il fait partie des besoins anciens de l’Homme; l’Homme avait besoin dans le passé d’espoir.
FP - Il n’a même pas le choix.
BdM - Mais quand nous parlons de l’Homme, je parle de l’humanité, je ne parle pas de l’individu. Vous, vous me parlez de l’Homme. Moi, je ne suis pas intéressé à l’Homme en tant que quantité innombrable d’individus; je suis intéressé à l’Homme en tant qu’individu. Dans le passé, pendant l’involution, nous avons parlé de l’Homme, mais nous avons parlé dans le fond de l’humanité. Demain nous parlerons de l’Homme, l’individu, et l’Homme, l’individu, se séparera naturellement de l’humanité. Il ne fera pas partie de l’humanité. Sur le plan biologique oui, il fera partie de l’humanité, sur le plan social, il fera partie de l’humanité. Mais sur le plan interne psychique, sur le plan de sa conscience, sur le plan de son mental, sur le plan de sa capacité interne d’extérioriser ses facultés, sur le plan de son intelligence créative, l’Homme ne fera plus partie de l’humanité parce que l’humanité que nous connaissons aujourd’hui, elle ne sera plus dans le cycle de vie de l’Homme nouveau.
Donc cet Homme nouveau, le nouvel Homme ne vivra plus d’espoir. Mais l’humanité que nous connaissons aujourd’hui qui continuera pendant un certain nombre de siècles à épurer sa mémoire, naturellement, elle vivra d’espoir. Elle aura besoin d’espoir et un certain espoir lui sera rendu, parce qu’il y aura des changements au niveau de l’organisation du patrimoine humain, au niveau des gouvernements, au niveau de la politique, au niveau de l’économie, au niveau de la science, au niveau des voyages interstellaires, au niveau des contacts entre l’Homme et des intelligences des étrangers de l’espace.
Il y aura de l’espoir oui, mais l’espoir, le terme « espoir » fait partie de la boîte de Pandore. Et il fait partie de la boîte de Pandore, parce que quand la boîte de Pandore a été fermée, cet espoir pour l’Homme était simplement un vécu approximatif dans son idée, dans l’idée de son temps. Tandis que l’Homme de demain ne vivra plus d’espoir; il n’aura même plus besoin de la boîte de Pandore parce qu’il sera lui-même Pandore… Il sera lui-même la boîte… il sera à la fois le magicien et celui qui exécute la magie pour les Hommes.
Il sera lui-même celui qui travaille avec les forces qui sont fondées dans leur origine sur toute la grande organisation occulte, universelle de la création, donc il n’aura plus besoin d’espoir. Il sera dans un présent qui conviendra parfaitement à son intelligence créative, à son pouvoir. Il aura une identité totale, l’Homme ne se cherchera plus. L’Homme vit d’espoir aujourd’hui, parce qu’il se cherche.
Donc l’espoir, ça fait partie de la condition existentielle de l’ancienne humanité et c’est un mot qui, pour moi, n’a aucune importance sur le plan psychologique en ce qui concerne l’Homme nouveau, l’Homme qui est dans son identité. L’espoir, pour un Homme conscient, c’est inévitablement une perte d’énergie mentale. C’est déjà un signe d’impuissance. Donc si vous dites : ben oui, ben écoutez, plus nous avançons, plus nous sommes obligés de développer de l’espoir, plus nous fondons sur de l’espoir, quand est-ce que ça va arrêter toute cette situation?
Cette question que vous me posez, c’est une question d’Homme, c’est une question de la cinquième race, c’est une question de l’Homme inconscient, c’est une question qui fait partie des anciennes questions et de toute la « rigmarole » (comédie) des questions que l’Homme a posées depuis des siècles. L’Homme nouveau ne se pose pas ces questions, parce que l’homme nouveau est déjà dans la finalisation de sa conscience; il est déjà dans la qualité absolue de sa conscience créative et il n’a plus à se demander où il va, d’où il vient et où il doit demeurer pour être bien parce qu’il est déjà là.
Donc les questions philosophiques qui résultent de l’excitation, si vous voulez, des possibilités humaines à l’intérieur de la boîte de Pandore, elles n’existent plus pour l’Homme. L’Homme nouveau n’est plus pareil. C’est un nouvel Homme, c’est un Sur-Homme, c’est-à-dire qu’il n’est plus prisonnier des fantasmes psychologiques de la cinquième race racine.
FP - Mais il sera quand même toujours assujetti aux lois de transformation de la nature et de son imperméabilité?
BdM - Il ne sera pas assujetti à rien... L’Homme nouveau ne sera pas assujetti à rien, parce que l’Homme nouveau sera, sur le plan matériel, la représentation dynamique, créative et active de la puissance occulte invisible qui lui a donné naissance il y a des milliers d’années.
FP - Oui, mais il est quand même sur la Terre; il ne peut rien faire lorsque la Terre se transforme, lorsque les éléments se déchaînent. Qu’est-ce qu’il peut faire? Dans toute la création, il y a une impermanence. Il n’y a rien de permanent, c’est toujours du provisoire qui dure éternellement?
BdM - Oui mais l’impermanence des évènements, l’impermanence de la Terre, le changement qui vient et qui pose toujours et constamment pour l’Homme des problèmes, c’est un changement qui fait partie de l’impuissance de l’Homme.
La Terre est une conscience, la Terre est un esprit, l’Homme n’a pas de puissance sur la Terre. L’Homme n’est pas capable de commander à la plante de pousser; il n’est pas capable de commander à l’animal d’arrêter; il n’est pas capable de commander aux nuages de se retirer; il n’est pas capable de rien faire, parce qu’il n’a pas en lui sa propre puissance.
Il n’est pas dans son énergie, il ne fait pas partie de sa race. L’Homme doit un jour faire partie de sa race et la race humaine, ce n’est pas la race de l’Homme. La race que nous connaissons, c’est la race expérimentale qui a été amenée sur la Terre pour permettre que l’Esprit de l’Homme se choisisse un véhicule matériel, afin de développer ce véhicule, pour qu’un jour ce véhicule puisse réunir en lui-même à la fois les facultés matérielles, biologiques, physiques de sa capacité naturelle, mais en liaison avec son Esprit.
Le but de l’évolution, le but de la création, c’est la spiritualisation de la matière. Ce n’est pas simplement l’exécution, à travers les sens de l’Homme, d’une donnée cosmique, d’une donnée intelligente programmée à travers son mental pour l’évolution simplement planétaire d’une conscience expérimentale. L’Homme doit un jour vivre la fusion de son Esprit avec sa matérialité. Il doit vivre la fusion de son Énergie avec tout ce qui, pour lui, est planétaire. Il doit un jour commander à la planète; il doit un jour commander à la matière; il doit un jour être un maître de la vie, c’est ça, le but de la création, c’est la raison originale pour quoi l’Homme a été placé sur la Terre. Pour qu’il puisse en arriver un jour sur cette planète à commander aux Esprits de la nature qui surveillent de loin les étapes de l’évolution, afin qu’un jour les vases matériaux qui sont aptes à recevoir ces esprits puissent éclater dans une lumière flagrante et donner sur la Terre une nouvelle civilisation.
À ce moment-là, la boîte de Pandore et tout ce qui vient à l’Esprit de l’Homme, en ce qui concerne les espoirs, ça n’existera plus. L’Homme sera maître. L’Homme d’aujourd’hui, l’Homme de la cinquième race racine, l’Homme de la fin de l’évolution ne fait pas partie de l’humanité. Il fait partie d’une humanité, mais il ne fait pas partie de l’humanité. Si l’Homme faisait partie de l’humanité, il serait lui-même capable de s’interroger instantanément sur la constitution, à tous les niveaux de la création sur notre planète, des évènements et il en comprendrait et il en connaîtrait tous les rapports sur le plan des lois de conséquences.
Donc l’Homme ne fait pas partie de l’humanité, il fait partie d’une humanité. Et l’Homme, un jour, devra faire partie de l’humanité, et cette humanité n’est pas encore en voie de puissance; elle est en voie présentement de gestation; elle est en voie d’évolution, parce que la fusion se fait présentement, parce que l’humanité aujourd’hui, l’Homme aujourd’hui, est en voie de transmutation profonde. Et ceci malgré tout ce qui s’est passé dans le passé...
Il n’y a rien sur la Terre qui puisse empêcher le nouveau recyclage des forces internes de l’Homme. C’est pourquoi nous découvrirons au cours des générations et des siècles qui viennent qu’il y a sur la Terre des Hommes qui sont la puissance.
C’est-à-dire qui sont le produit actif, créatif et dynamique d’une Énergie qui est cosmique, occulte, universelle, intermondiale et qui se servira de la matière de notre planète pour exercer sur notre globe un pouvoir éventuellement absolu. C’est-à-dire un pouvoir qui permettra à cette humanité, cette humanité mentale, de se voir comme étant une humanité de scientifiques réels. C’est-à-dire d’Hommes capables de manipuler les forces à tous les niveaux pour le bien-être de cette humanité, mais non pas pour le bien-être des humanités qui font partie de la conscience expérimentale de notre planète.
Il y a sur notre globe des peuples qui doivent disparaître; il y a sur notre globe des races qui doivent disparaître; il y a sur notre globe des conditions de consciences expérimentales qui ne serviront plus demain et elles disparaîtront. Peut-être qu’elles disparaîtront dans des conflits, peut-être qu’elles disparaîtront dans des conflagrations, peut-être qu’elles disparaîtront dans des tremblements de terre, peut-être qu’elles disparaîtront dans des fléaux.
Mais il y aura disparition d’un grand nombre d’Hommes, pourquoi?
Parce que dans le nouveau cycle d’évolution, nous n’aurons plus besoin de ces corps qui dans le passé ont servi à l’évolution de l’expérience de l’humanité, pour la préparation sur d’autres plans de mémoires servant à construire dans le futur des corps neufs. C’est-à-dire des consciences matérielles, astrales, vitales, mentales nouvelles, permettant un jour que ce que nous appelons aujourd’hui encore l’Esprit, de pénétrer dans ces corps afin de créer sur la Terre une nouvelle race, une nouvelle condition d’évolution.
FP - Mais en tout cas, ce qui fatigue l’Homme en attendant aujourd’hui, c’est que tout est en voie de transformation, en voie d’évolution, en voie de compréhension; on est toujours en voie de quelque chose. Pourquoi ne pas faire une création tout de suite qui soit parfaite puisque si le créateur ou l’intelligence universelle est par définition Dieu, donc tout puissant et parfait, pourquoi ne pas faire une création parfaite dès le départ?
BdM - Bon, alors votre question, à votre question vous me donnez la réponse. Vous me demandez une question, vous me dites : ben pourquoi ce Dieu n’a pas créé quelque chose de parfait puisqu’il est parfait.
Qui est-ce qui a dit que Dieu est parfait?
C’est vous, c’est l’humanité.
Qui est-ce qui a voulu que le Dieu soit parfait, c’est vous ou c’est l’humanité?
Qui est-ce qui a voulu que le Dieu soit absolu, c’est vous ou c’est l’humanité?
FP - C’est le système de pensées.
BdM - Le système de pensées, alors il appartient à cette humanité; donc l’Homme bénéficie à la fois du support moral de ses concepts, et à la fois, il perd l’intelligence à cause de ses concepts.
FP - Oui, mais c’est le système de pensées par voie de révélation.
BdM - Le système de pensée par voie de révélation, c’est toujours un système de pensées qui est conditionnel à l’évolution de l’Homme.
Tant que l’Homme ne sera pas suffisamment intelligent dans sa propre intelligence pour comprendre les aspects nuancés, occultes, mystifiés, voilés, de la révélation, il ne pourra pas comprendre le système de pensées d’une façon parfaite.
Et c’est évident que par la voie de la révélation, la pensée doit être voilée. Vous ne pouvez pas enseigner à des peuples primitifs des aspects occultes, voilés, scientifiques, cosmiques, d’une création; ils ne pourraient pas comprendre, ils n’ont par le cerveau pour. L’Homme commence aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, de pouvoir penser des pensées qui sortent un peu de la configuration psychologique, émotive, des anciennes religions ou des systèmes primitifs. L’Homme commence, et même aujourd’hui, alors que nous parlons vous et moi dans cette salle, il y a des millions et des millions de personnes sur la Terre qui, s’ils écoutaient cette conversation, ils seraient troublés dans leur esprit.
Pourquoi ils seraient troublés dans leur esprit?
Parce que l’Homme n’est pas suffisamment préparé, l’Homme n’est pas prêt…
L’Homme n’est pas prêt...
Nous ne pouvons pas demander à un système biopsychique d’absorber une quantité d’énergie tant qu’il n’est pas arrivé à un niveau d’évolution suffisante pour absorber ce niveau d’énergie; donc ce n’est pas la faute de Dieu, de ce Dieu de l’Homme, c’est une des conditions fondamentales de la création. C’est pourquoi je dis : la création de l’Homme, c’est une condition de création expérimentale.
Ce qui est important pour nous aujourd’hui, c’est d’en arriver à un point où nous puissions individuellement puiser dans ce que nous savons, puiser dans ce que nous sommes, mais au-delà des frontières et des catégories et des empêchements psychologiques qui ont été formés et formulés par nos anciennes pensées. Et les Hommes qui seront capables de vivre de leurs pensées, d’oser vivre leurs pensées, d’oser parler ce qu’ils savent au-delà des restrictions psychologiques ou sociales que leur imposent leur environnement, leur environnement de travail, leur environnement de bureau, leur environnement universitaire, ces Hommes-là pourront commencer à comprendre ce qui se passe. Ils pourront commencer à voir la différence entre un Dieu absolu qui a été créé par l’Homme pour le bénéfice émotif de l’Homme, et une conscience cosmique créative faite d’une multitude, d’une myriade, d’intelligences qui travaillent ultimement à l’édification de l’Homme.
FP - Alors en attendant, on est sur une planète expérimentale, autrement dit dans un laboratoire, des cobayes de laboratoire, et on nous dit : ne désespérez pas, croyez ce qu’on vous dit, ne cherchez pas à comprendre, de toute façon vous n’êtes pas intelligents pour comprendre; ne désespérez pas, on ne vous dit pas ni pourquoi ni comment on est dans cette expérience, ni vers quoi elle s’en va, mais en attendant qu’est-ce qu’on fait? Qu’est-ce qu’on fait avec tous nos systèmes, avec nos systèmes de philosophie, de religion, etc.?
BdM - Nos systèmes de philosophie, nos systèmes de religion, font partie de notre passé. Je vous ai dit il y a quelques minutes que je ne m’intéresse pas à l’humanité, je m’intéresse à l’Homme. Ce sont les Hommes dans le monde, qu’ils soient jaunes, noirs, blancs ou roses, qui m’intéressent. Le futur de l’humanité, il est fondé sur la relation entre l’Homme et son énergie, il n’est pas fondé sur l’évolution grotesque, psychologique, émotive, mentale, spirituelle, religieuse, d’une humanité inconsciente.
Les Hommes de demain qui seront dans leur conscience, ces Hommes, ils grandissent aujourd’hui, il y en a. Moi, je suis un Homme conscient, il y en a d’autres; il y a peut-être vous qui va vers la conscience. Donc il y a des Hommes qui demain ne se poseront plus la question fondamentale de leur vie, parce qu’ils seront dans leur vie réelle. Donc les autres, l’humanité, le reste des Hommes, qui doivent continuer à évoluer, qui doivent aller vers une certaine « approximativation » de leur puissance mentale, ces Hommes-là continueront à se poser la question, mais ce n’est pas votre problème. Votre problème ou mon problème, ce n’est pas d’excuser la création ou de donner à l’Homme la chance d’avoir de l’espoir.
Ma situation dans la vie, ma fonction dans la vie, mon travail dans la vie, c’est d’expliquer à l’Homme ce que dans le passé nous n’avons pas pu savoir; c’est d’expliquer à l’Homme ce qui dans le passé était impossible, pourquoi?
Parce que le temps est venu pour que nous puissions le faire aujourd’hui.
Et pourquoi le temps est venu?
Parce que le temps, il est venu...
Et pourquoi il est venu?
Parce qu’il est venu...
Ce n’est pas de ma faute, si je suis sur la Terre à la fin du vingtième siècle, au lieu d’être sur la Terre au quatorzième siècle; mais évidemment, si j’avais été sur la Terre au quatorzième siècle, je n’aurais pas la gueule que j’ai aujourd’hui au vingtième siècle, donc il y a un temps. Ce qui est important, c’est, pour l’individu, de reconnaître en lui-même la capacité absolue d’être ce qu’il est, d’être ce qu’il sait et de remplir toutes les conditions évolutives de cette conscience, afin d’éventuellement en arriver à pouvoir exiger de la nature ce qu’il doit, ce qu’il veut, ce dont il a de besoin pour vivre en équilibre avec elle; c’est ça, la nouvelle évolution…
Tout le reste, c’est de la science « PT » (« Physical Therapy – thérapie physique »), c’est de la conscience, ce sont des questions philosophiques à base morale ou à hauteur spirituelle qui font de nous des Êtres en quête de certaines petites miettes de pain que nous allons chercher d’où?
Que nous allons chercher des riches…
Et les riches sont qui?
Ce sont ceux qui contrôlent le système sur le plan de la pensée, et qui se croient riches, lorsqu’en fait ce sont simplement de pauvres ignorants...
Nous ne pouvons pas nous permettre, les Hommes, et je parle des Hommes, je ne parle pas de l’humanité, nous ne pouvons plus nous permettre, les Hommes conscients, de fonder sur ce que nous savons, sur ce que d’autres savent. L’Homme conscient a une conscience universelle, donc ce qu’il sait, un autre Homme conscient le sait, et un autre Homme conscient le sait. Mais ce qu’ils savent, ces trois Hommes conscients, ne peut pas être su d’une humanité qui fait encore partie de la conscience involutive et expérimentale de l’Homme.
Donc leurs questions ou les questions que vous, vous me posez sur le plan de l’espoir, sur le plan de la, je ne sais pas dire en français, « le self PT » (l’auto thérapie physique), pour eux, ça n’existe pas, ça n’existe pas... Les questions qu’on se pose sont toujours les questions qui nous infirment; les questions qu’on se pose sont toujours les questions qui font de nous des Êtres abrutis...
FP - Bien entendu, parce que ce n’est pas à l’avantage de l’Homme qu’il conçoive la situation telle qu’elle est sur le plan physique; il n’y a rien d’avantageux pour lui... On a beau dire que la vie est belle, ça n’enlève pas les famines, les guerres, les souffrances, les maladies et la mort…
BdM - Mais oui, mais ce n’est pas l’Homme conscient qui vit la guerre, la souffrance, la famine et la mort, c’est l’Homme inconscient; ça fait partie du karma de l’Homme, ça fait partie de l’impuissance de l’Homme. Donc ces conditions expérimentales, ces conditions planétaires, ça fait partie du joug de l’humanité.
Qu’il y ait une guerre entre les Américains et les Russes demain matin, moi, qu’est-ce que ça va changer dans ma vie?
Ça va rien changer...
Qu’il y ait une famine, qu’est-ce que ça va changer?
Ça va rien changer…
Il n’y a pas, en moi, de mécanisme suggestif psychologique fondé sur la crainte, donc qu’est-ce que ça va faire?
Je suis capable de mon propre Esprit, de ma propre Énergie, de ma propre intelligence, de connaître les conséquences, de connaître les mouvements que je dois exécuter pour sortir de cette situation, qui est créée par une humanité ambiante. C’est ça le pouvoir de l’Homme conscient.
Donc les questions d’ordre philosophique, existentiel, que l’Homme inconscient se pose vis-à-vis la vie, elles n’existent pas en ce qui concerne l’Homme conscient. L’Homme conscient n’a pas de questions. Et je parle à ces Hommes, c’est vis-à-vis ces Hommes que j’oriente ma vision, parce que ce sont ces Hommes demain qui formeront une nouvelle humanité, une nouvelle race mentale.
FP - Et si vos paroles ont l’impact de celles du Nazaréen, ça va prendre encore des milliers d’années pour rejoindre du monde...
BdM - Non, parce que le cycle est différent. Il y a aura du temps; évidemment, il y aura du temps, mais il y a des évènements qui viennent; l’Homme n’est plus au stage du Nazaréen. Pendant la période historique du Nazaréen, l’Homme était encore très primitif; il l’est encore aujourd’hui, alors imaginez-vous dans ce temps-là...
Alors nous sommes arrivés à un point, à la fin du vingtième siècle, où nous sommes capables de puiser beaucoup plus profondément dans le réel que nous puisions dans ce temps-là. L’Homme est beaucoup plus près du réel aujourd’hui qu’il ne l’était dans le temps du Nazaréen.
L’Homme est beaucoup plus prêt et capable aujourd’hui de s’instruire de lui-même qu’il ne le pouvait dans ce temps-là, parce qu’il y a eu une évolution. Il y a eu un ajustement au niveau de la psychologie humaine.
On a vu au cours de l’histoire une réorganisation de la pensée, où nous avons vu une plus grande dynamique au niveau de l’individualité de la pensée. Naturellement il y a encore de très très grands et de très vastes parapluies qui s’étendent au-dessus de la conscience de l’humanité. Mais il y a dans le monde, surtout dans les pays les plus civilisés, les plus évolués, beaucoup de pensées qui osent défaire les murs, les murailles, de l’ancienne forteresse.
Nous regardons aujourd’hui dans les librairies, nous avons des livres qui sont absolument extraordinaires. Il s’agit que l’Homme passe d’un état de conscience mentale à un autre état de conscience mentale, pour pouvoir rentrer dans cette vibration, pour pouvoir puiser en lui-même, et réaliser qu’il y a autant dans ces livres de la réalité qu’il y en a en eux-mêmes, et qu’ils puissent faire le pont avec ce qui est en dehors d’eux, exprimé par des Hommes conscients.
Il y a des livres, dans le monde aujourd’hui, qui sont la représentation même du seuil à travers lequel l’Homme doit passer pour entrer en conscience. Ces livres-là sont là pour l’Homme, ils le préparent, mais ce n’est pas fini, parce que l’Homme, lorsqu’il passe le seuil de sa conscience mentale pour aller vers le seuil de la conscience supramentale, il est obligé de déchirer complètement le voile qui sépare la réalité de sa juxtaposition, c’est-à-dire de sa conscience planétaire. Et il est là le test, et ceux qui vivront ce test, ils iront de l’autre côté.
Vous, vous me posez des questions, à moi, comme si vous parliez pour l’humanité, et moi, je vous parle, à vous, comme si je parlais pour l’Homme, l’individu. Donc nous sommes sur différentes « tracks ». Je respecte votre travail, dans ce sens que je me mets à votre disposition pour expliquer ce que j’ai à dire, mais votre position et la mienne sont totalement différentes. Vous, vous parlez pour l’humanité, moi, je parle pour l’Homme, l’individu, même s’il y en avait un, deux, trois, sur la planète.
Donc il est évident que les réponses que je vais vous donner ne sont pas des réponses qui vont remplir le bas de laine de l’humanité, mais ce sont des réponses qui vont remplir le bas de laine de l’individu, mais qui vont frapper probablement l’humanité, parce que ce sont des réponses auxquelles l’humanité n’est pas habituée. Et l’humanité a besoin un peu de réponses auxquelles elle n’est pas habituée, afin de se déshabituer de ce qu’elle a déjà entendu, afin qu’elle puisse laisser un peu sortir de sa grande famille, ses enfants qui sont prêts à trouver, à rechercher, à toucher du doigt, quelque part dans le monde, un certain niveau de conscience, ou de connaissance, ou d’instruction, qui représente la finalisation du contrat entre la création et l’Homme, c’est-à-dire la conscience cosmique.
FP - Les grands Hommes qui viennent sur la Terre, à différentes époques de l’humanité, est-ce que leur travail dans leur fonction, c’est de montrer et de pointer une ligne d’horizon tout au bout de ce qui est à atteindre, l’objectif qui est à atteindre, et ensuite aux Hommes peut-être de traverser la jungle avec leurs propres outils pour atteindre l’horizon? Est-ce que vous-même, vous allez donner pendant votre instruction, vous allez donner des outils à l’Homme pour traverser la jungle?
BdM - Oui, oui, je donne des outils à l’Homme pour traverser la jungle, mais il doit lui-même se servir de la machette pour couper les arbres. Je lui donne la machette et lui il doit être libre pour couper les arbres. S’il a peur de couper les arbres, s’il trouve que les arbres sont trop gros, il retourne dans la jungle. Moi, tout ce que je peux faire pour l’Homme, c’est libérer la machette. Tout ce que les initiés peuvent faire pour l’Homme, c’est de leur donner la machette. C’est aux Hommes de se servir de ce que les initiés donnent, et tracer eux-mêmes leur déplacement dans la jungle... c’est normal…
Moi, je ne suis pas un Homme spirituel, je ne suis pas un Homme matérialiste, donc je ne peux pas vivre en relation avec les Hommes comme les maîtres vivent en relation avec les Hommes. Moi, je n’ai pas la carence, je n’ai pas la patience, je n’ai pas la patience spirituelle, parce que c’est une patience spirituelle, je n’ai pas le caractère spirituel pour avoir 10 000, 15 000, 20 000, 30 000 personnes qui me suivent comme des petits minous…
Moi, je suis un Homme totalement centré dans mon énergie. Je rencontre des Hommes qui deviennent de plus en plus centrés dans leur énergie, je suis totalement un individu. Je ne suis pas un Être qui présente l’apex d’une pyramide, et sous laquelle évolue ou tente d’évoluer spirituellement un certain nombre d’individus; je ne suis pas de cet âge.
Donc autant je respecte le travail des maîtres spirituels dans le monde, autant je sais que les Hommes, qui aujourd’hui sont reliés à l’activité spirituelle de ces maîtres, autant ces Hommes, un jour, devront vivre de la machette. Parce que le maître spirituel, il ne donne pas à l’Homme la machette, il ne dit pas : va dans la jungle et coupe les arbres... Il dit : viens avec moi dans la jungle, nous passerons ensemble... Ce n’est pas pareil... Et un jour, l’Homme doit être seul dans la jungle; il ne peut plus avoir de maître, parce que le maître, lui-même, il doit passer dans la jungle et couper les arbres…
FP - Mais si l’Homme attend justement que le maître spirituel arrive pour traverser avec lui dans la jungle, c’est parce qu’on lui a toujours fait miroiter la venue d’un messie...
BdM - Mais évidemment, très juste...
FP - Alors il attend dans la clairière...
BdM - Il attend dans la clairière exactement, exactement, exactement !
FP - Mais ça ne se passera pas comme ça...
BdM - Mais non, ça ne se passera pas comme ça; évidemment ça ne se passera pas comme ça. Ça ne peut pas se passer comme ça, parce que des messies, il y en a... Hitler a été messie pour l’Allemagne; il y en a d’autres dans le monde des messies, il y en aura des messies. Mais le problème de l’Homme, ce n’est pas un problème messianique; le problème de l’Homme, c’est un problème d’identité; et lorsque l’Homme sera dans son identité, il n’aura plus besoin de messies.
Mais tant que l’Homme ne sera pas dans son identité, il aura besoin d’un messie, probablement les messies qui viendront ne seront pas de la trempe du Nazaréen, parce que des types comme le Nazaréen, ils ne viennent pas deux fois sur le globe; ces Hommes ne viennent pas deux fois dans un même temps. Et même s’ils disent qu’ils reviendront, ce qu’ils disent est voilé; ce n’est pas comme l’Homme le pense.
Il y a des Hommes, dans le monde aujourd’hui, qui pensent que le Nazaréen va revenir quelque part dans le temps, ça ne fonctionne pas comme ça. Que la puissance revienne, oui! Que le pouvoir revienne, oui! Mais que la forme soit différente, ça je vous l’assure!
Donc, dans le passé, les paroles, parlées par les initiés, ont servi à calfeutrer un peu les douleurs de l’humanité. Les initiés ne peuvent pas parler de la réalité à l’Homme dans un temps comme nous avons connu il y a des siècles, mais aujourd’hui, les initiés peuvent parler à l’Homme la réalité telle qu’elle est. Mais lorsqu’ils la parlent, quelle terreur elle crée, cette parole, parce que l’Homme est un Être qui fonctionne avec ses émotions et ses pensées anciennes. Donc l’Homme ne peut pas facilement recevoir, vivre, dans un jour, ou dans une semaine, ou dans un mois, des paroles qui conviennent à une transformation profonde de la nature humaine.
FP - C’est la raison pour laquelle vous ne vous intéressez pas à parler à l’humanité, mais à l’Homme, à l’Homme qui s’est déjà dégagé de cette sorte...
BdM - Exactement, exactement, exactement... Jamais je ne parlerai à l’humanité, je ne suis pas intéressé. Ce n’est pas bon pour l’humanité que je parle à l’humanité, mais c’est bon que je parle à l’Homme qui s’est déjà dégagé de la puissante influence qu’a l’humanité sur ses émotions et sur son mental. Et ce sont ces Hommes que je rencontre dans le monde, et je vous assure qu’il y en a qui sont beaucoup plus évolués qu’on ne pourrait se l’imaginer. Je vous assure qu’il y a des Hommes, dans le monde, qui comprennent parfaitement ce que je dis. La seule différence entre eux et moi, c’est que je confirme ce qu’ils savent.
Donc il y a des Hommes dans le monde qui savent. Mais pour que l’ego puisse être absolument sûr de ce qu’il sait, il faut qu’il ait quand même un coup de pouce. Il faut qu’il y ait quelqu’un qui vienne et qui dise : oui bonhomme c’est ça, oui c’est ça! Parce qu’avant on n’avait pas le privilège de se faire dire : oui, c’est ça! Avant on se faisait mettre dans la maison blanche, dans la grande bâtisse (hôpital psychiatrique).
Regardez l’histoire des Galilée, des Nostradamus, ils devaient cacher tout contre les inquisiteurs. Aujourd’hui il n’y a plus d’inquisiteurs, l’inquisition, elle est finie. Donc aujourd’hui dans le monde, il y a des Hommes qui peuvent parler et être entendus par des Hommes qui aussi savent qu’ils ont quelque chose à vivre. Et ce sont ces Hommes qui m’intéressent, et ce sont ces Hommes qui m’intéresseront toujours, il y aura toujours une porte ouverte pour ces Hommes, parce que le nouveau cycle, c’est un cycle où l’Homme découvrira son individualité, où il vivra de son identité et où il ne vivra plus de la mémoire de l’humanité; c’est un nouvel âge.
FP - Mais pour qu’il puisse vous rencontrer, il faut qu’il sache déjà un peu ce que vous dites...
BdM - Pour qu’il puisse me rencontrer, pour qu’il puisse apprécier ce que je dis, pour qu’il puisse comprendre ce que je dis, il faut déjà qu’il sache. Donc, déjà ils sont des frères, parce que, déjà ils savent. Si un Homme sait, comment pouvez-vous le retourner, vous ne pouvez pas. Si un Homme me parle et qu’il sait, et que je sais qu’il sait, qu’est-ce que vous voulez que je dise, je ne peux pas dire qu’il ne sait pas, donc je suis obligé de faire avec lui des liens, c’est-à-dire de communiquer avec lui, c’est-à-dire de parler avec lui, c’est-à-dire d’amplifier avec lui ce que nous savons ensemble; c’est ce que fera la nouvelle humanité.
Il n’y a plus de temps à perdre à la discussion philosophique, ou à traiter des grands aspects de la métaphysique, il y a d’autres choses. Le savoir est simple; la complication du savoir rend l’Homme de plus en plus esclave de ses pensées, le savoir, c’est simple. Donc, il y a des Hommes dans le monde qui savent, et il y aura de plus en plus d’Hommes qui savent, parce que cette vibration, cette énergie nouvelle qui descend sur la Terre, elle frappe les cerveaux, elle fait connexion avec le cérébral, elle nourrit les neurones.
Donc il y a dans le monde aujourd’hui des Hommes qui commencent à vivre au niveau de leur mental supérieur, et ces Hommes-là se rencontreront inévitablement, parce que l’Homme ne peut pas vivre seul. L’Homme doit vivre constamment en relation avec d’autres Hommes, il doit échanger avec d’autres Hommes. Donc les Hommes qui ont un certain niveau de conscience, naturellement ils vont chercher, dans le monde, d’autres Hommes qui ont ce niveau de conscience, et ce sont ces Hommes qui formeront cette nouvelle race racine.
FP - Alors pourquoi n’avoir jamais dit ou avoué à l’Homme que la Terre était une planète expérimentale, un laboratoire en quelque sorte? Pourquoi lui avoir caché la vérité, lui avoir fait croire qu’il était dans un paradis, qui brutalement s’était transformé en enfer par sa faute?
BdM - L’Homme était trop primitif. Le concept de l’expérience, c’est un concept qui ressort de l’activité scientifique moderne. Quand nous parlons d’expérimentation en laboratoire, nous parlons à partir peut-être du dix-septième, dix-huitième siècle avec des activités chimiques de Lavoisier. Donc aujourd’hui nous pouvons employer des termes qui conviennent à notre expérience, pour expliquer notre expérience. Dans le passé nous employions des termes qui convenaient à l’expérience de l’Homme à l’intérieur de ce temps-là.
Il y a évolution dans la parole, il y a évolution dans les concepts, il y a évolution dans l’organisation mentale des concepts, pour donner à l’Homme une plus grande et une plus claire idée de ce qu’il est en fonction de ce qui se passe.
FP - Et en définitive, pour sortir de ce…
BdM - Vous imaginez le Nazaréen, il y a deux mille ans, qui arrive à Pierre et qui dit : écoute Pierre, nous sommes dans un laboratoire terrestre, la planète, c’est un globe, c’est un laboratoire; il y a des intelligences qui travaillent, il y a des ovnis… bah bah bah... ça ne marche pas… Dans ce temps-là, il allait sur la montagne, et il parlait en paraboles... il y a des cycles. Il ne s’agit pas pour nous de pleurer le passé de l’humanité; il ne s’agit pas pour nous de pleurer ce qui, pour nous, est « mièvreux »; il s’agit pour nous de voir et de comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Vous, s’il y a une semaine, il a plu chez vous, s’il y a deux semaines, il a plu chez vous, et vous avez perdu vos roses ou vos plantes, si vous êtes intelligent comme jardinier, vous allez cesser de pleurer sur vos plantes; vous allez en replanter de nouvelles, sinon vous allez perdre tout votre jardin, et c’est la même chose pour l’Homme. L’Homme ne peut pas se permettre…
Vous vous imaginez que moi, quand je regarde l’histoire de l’Homme depuis 14, 15, 20, 25 000 ans, que je ne viens pas en dedans de moi enragé... mais oui, je deviens enragé, et je me mets même en communication avec les forces sur d’autres plans. Et vous savez ce qu’on me dit constamment : ça fait partie de l’involution; les temps ont changé. Maintenant que l’Homme sait que les temps ont changé, c’est à partir de ce temps-là que l’Homme doit prendre en main sa propre condition. Aujourd’hui nous savons, donc à partir du moment où nous savons, nous pouvons faire, mais avant nous ne savions pas, donc nous ne pouvions pas faire. Et comme nous n’étions pas préparés, nous ne pouvions pas savoir. Vous ne pouvez pas dire à un enfant de deux ans quelque chose qu’il va savoir à l’âge de six ans. Nous devons respecter l’évolution, l’étape de la maturité, de l’âge; l’humanité, c’est la même chose.
Aujourd’hui nous sommes prêts à savoir des choses. Aujourd’hui, nous sommes prêts à pénétrer dans les mystères. Aujourd’hui nous sommes prêts à déchirer les mystères. Aujourd’hui, nous sommes prêts à tout comprendre la mécanisation, la mécanique, les lois de conséquence de l’évolution, de la création.
Qu’est-ce que veut dire le mot esprit, que veut dire le mot âme, qu’est-ce que la mort, qu’est-ce que l’immortalité, qu’est-ce que l’éternité, qu’est-ce que l’infinité, qu’est-ce que le feu, qu’est-ce que l’espace, qu’est-ce que le temps, qu’est-ce que la hiérarchie, qu’est-ce que le soleil noir, y a-t-il un Dieu, y’en a-t-il pas un Dieu, s’il n’y a pas de Dieu, qu’est-ce qu’il y a, qu’est-ce que l’énergie, quelle est la fonction de l’énergie, quelle est l’origine de l’énergie, pourquoi l’énergie, est-elle intelligente, ainsi de suite. Nous sommes aujourd’hui capables de savoir, donc si nous sommes aujourd’hui capables de savoir, pourquoi pleurer ce que dans le passé nous ne pouvions pas savoir, ce n’est pas intelligent...
FP - Ce n’est pas aussi net que ça; ce n’est pas aussi tranché que ça; on répond en partie à ces questions-là, mais on suppose toujours, y’a rien de…
BdM - On suppose quoi?
FP - Il n’y a rien de si affirmatif que vous le dites, sur toutes ces questions-là de l’espace, du temps, de la vie, de l’immortalité, de la mort, etc. ce sont encore des suppositions...
BdM - Qui suppose? Vous ou moi?
FP - Les scientifiques, les métaphysiciens…
BdM - Oui mais ces Hommes font partie de l’humanité; moi, je ne fais pas partie de l’humanité. Je ne m’occupe pas des réponses, ou des conditions, ou des questions, ou des hypothèses, des Hommes qui font partie de l’humanité. L’humanité pose ses hypothèses, parce que ça fait partie de l’humanité. Donc elle posera des hypothèses qui font partie de la caractéristique mentale émotive de l’humanité... Donc elle sera toujours dans la réponse qui convient à l’humanité.
L’Homme n’a plus de questions à poser, l’Homme n’a qu’à répondre; l’Homme n’a qu’à expliquer, mais pour qu’il puisse expliquer, il faut qu’il soit dans la connexion avec son énergie; il faut qu’il soit dans son énergie, il faut qu’il soit dans sa conscience créative, il faut qu’il soit dans son identité, il faut qu’il soit réel, il faut qu’il soit absolu; il ne peut plus se permettre de fonder sa connaissance sur la mémoire de l’humanité. Il ne peut plus fonder sa connaissance sur la capacité explicative de la conception mentale. Il est obligé de déchirer les voiles. Et pour déchirer les voiles, il faut oser dominer, par la parole, les concepts qui dans le passé ont servi à rendre l’Homme esclave, tout en le servant. C’est l’émotion dans le mental qui empêche l’Homme de savoir.
Donc l’aspect possible, l’aspect hypothétique de la mort, ou de ci ou de ça, ça fait partie du problème de l’Homme; ça ne fait pas partie du problème de l’Homme nouveau. L’Homme nouveau n’a pas de problème hypothétique en ce qui concerne la définition, la compréhension de l’infinité; il est capable de sortir de son corps matériel et investiguer l’infinité.
Il n’a pas le problème de l’hypothèse vis-à-vis la mort, parce qu’il est capable de sortir de son corps matériel et aller dans les plans de la mort et de savoir, qu’est-ce que c’est la mort. Il n’a pas de problème vis-à-vis quoi que ce soit, parce qu’il n’est pas assujetti à la conscience expérimentale de l’Homme; il n’est pas assujetti aux concepts; il ne vit pas de pensées implantées dans son cerveau; il crée lui-même les pensées pour éduquer ses propres sens.
L’Homme nouveau crée lui-même les pensées pour éduquer ses propres sens, afin de rendre plus vital son mental, son émotion, son vital et son physique. Il se donne lui-même la force, l’énergie de sa propre immortalité. Il est lui-même à la fois l’autocréateur et l’auto-orientateur de son évolution. Il est maître de la vie.
C’est normal d’être un maître de la vie quelque part dans le temps, puisque ça fait partie des plans de la vie de rendre l’Homme maître, et de le soustraire au conditionnement expérimental exigé par les intelligences qui s’occupent de l’évolution des différentes formes de programmation en ce qui concerne le biologique, le vital, le mental et l’émotionnel…
L’Homme est un être à sept étages; il n’est pas simplement un être à quatre étages ou à deux étages ou à trois étages. L’Homme est un microcosme et il est le macrocosme; il y a dans l’Homme tous les aspects de la création confinés, organisés, imprimés, dans les structures mêmes de son énergie. Il n’y a pas de secret pour l’Homme conscient. Le secret, c’est une barre, c’est une porte de fer qui sépare l’humanité de l’humanité nouvelle, l’humanité ancienne de l’humanité nouvelle; il n’y a pas de secret.
Le secret c’est un affront contre l’intelligence de l’Homme. Le secret, c’est l’interdiction à l’Homme de comprendre sa relation avec les dieux, afin que les dieux puissent maintenir leur puissance sur lui, afin que lui demeure, pendant longtemps, un être expérimental. Mais lorsque ce cycle est fini, il n’y a plus de différence; il n’y a plus de division entre les dieux et les Hommes; ils se fondent ensemble et l’Homme devient un demi-dieu, c’est-à-dire un dieu dont la partie est sur la Terre et l’autre partie dans l’éther.
FP - Alors on ne leur fera pas de procès comme ça...
BdM - Faire un procès à qui?
FP - Aux dieux...
BdM - Mais faire un procès aux dieux, ça équivaut à quoi?
Ça équivaut à faire un procès à l’Homme qui a oublié qu’il était Dieu.
Si l’Homme fait un procès aux dieux, c’est qu’il fait un procès à des Êtres dont il a oublié la connexion avec eux. Chaque Homme est un dieu. Il y a une partie de ce dieu qui est dans la matière, et il y a une partie de ce dieu qui est dans d’autres plans. Dans le passé, l’Homme n’avait pas su ceci; il croyait que les dieux étaient suprêmes et absolus, là, et que lui était, ici, infirme et planétaire, lorsqu’en fait les deux étaient faits l’un de l’autre. Les initiés l’ont dit, ce qui est haut est en bas, donc ce qui est en haut est en bas.
FP - Mais pourquoi alors si l’Homme est un dieu, pourquoi est-ce que c’est un dieu en exil?
BdM - Il est un dieu en exil, afin de donner à une planète, dans une partie de la galaxie, le puissant effort de son énergie créative.
Vous savez ce qui va se produire sur cette planète dans les 15, 20 millions d’années?
Je vais vous le dire : l’Homme dans les 15, 20 millions de prochaines années va transformer cette planète, ce globe, qui aujourd’hui est poussiéreux, il est fait de minéral; il est fait de substance très très faible qu’on appelle le monde plantaire; il est fait de substance plus évoluée qu’on appelle le monde animal; il est fait de substance encore plus évoluée qu’on appelle l’Homme, et il sera fait de substance encore plus évoluée qu’on appellera le Surhomme.
Et un jour, la Terre deviendra pour les intelligences, les dieux, c’est-à-dire l’Homme transformé complètement, un endroit dans le cosmos où régnera un centre d’énergie, d’intelligence, qui coordonnera toutes les activités de notre galaxie. La Terre deviendra, au cours de cette évolution, tellement subtile dans la transformation de ses énergies, que le globe, la planète Terre, sera de l’intelligence mentalisée, mentalisable et énergisable dans le cosmos local.
FP - Ça veut dire que ça n’existe pas dans la galaxie actuellement?
BdM - Ben non, ça n’existe pas! Ça fait partie des plans architecturaux des Melchisédechs; ça fait partie des plans qui veulent qu’une planète devienne quelque part dans le temps, un dieu. La Terre sera la première planète qui deviendra effectivement ce que nous sommes aujourd’hui : un Homme.
Vous savez qu’est-ce que ça veut dire être un Homme si nous le regardons du point de vue des forces intelligentes qui créent?
Un Homme, c’est une intelligence indivisible, c’est-à-dire c’est un être qui a la capacité d’être autonome et absolu à la fois.
Donc un jour, la Terre, notre globe, dans 15, 20 millions d’années, sera un Homme. C’est-à-dire qu’elle sera une intelligence absolue autonome, comme aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, au début du vingt et unième siècle et au cours des siècles qui viennent, l’Homme deviendra absolu et autonome.
FP - Y’a là donc des mutations aussi…
BdM - Il y a des mutations... effectivement qu’il y a des mutations, mais ces mutations seront comprises par les initiés; elles seront comprises par ceux qui savent. Et ceux qui ne savent pas, ceux qui ne comprendront pas ces mutations, qui n’auront pas le pouvoir de se soustraire de l’explosion ou de la caractéristique explosive de ces mutations, ben ils seront affectés naturellement, et ça, ça fait partie de l’involution; ça fait partie de leur conscience expérimentale.
S’il y a un feu là, qui ose vous rendre la vie difficile, ben il faut vous en aller, mais si vous n’êtes pas suffisamment évolué, vous restez autour et vous sautez avec, c’est la même chose. Donc il y aura des initiés qui sauront, qui connaîtront les conditions de l’évolution future de la Terre, et lorsqu’il y aura ces grandes transmutations, ces grandes mutations profondes, ces initiés-là se retireront de l’endroit, jusqu’à temps que se réorganise, que se rééquilibre les forces de la Terre et ainsi de suite, et ils continueront leur travail de l’évolution.
FP - Toujours pour le perfectionnement de l’Homme...
BdM - Toujours pour le perfectionnement de la conscience, pas de l’Homme, de la conscience…
L’Homme ancien parle du perfectionnement de l’Homme…
L’Homme nouveau parlera du perfectionnement de la conscience, il ne parlera pas du perfectionnement de l’Homme, parce qu’il sera déjà perfectionné.
Donc nous parlerons du perfectionnement de la conscience, et le perfectionnement de la conscience, puisqu’il est basé sur l’intégration totale de tous les plans de l’Homme, permet à ce moment-là que celui qui vit cette conscience soit un Homme de plus en plus perfectionné, de plus en plus parfait, de plus en plus conscient, ainsi de suite. Donc les questions n’existent plus.
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